L’ÉVICTION DES SUPPORTS DE CE MAL EN AFRIQUE, NE
DEVRAIT-ELLE ETRE LA PRIORITÉ A VISÉE PRÉVENTIVE AU SEIN DE L’UA MÊME APRES LE SOMMET DE KIGALI 17-18 JUILLET 2016 ?
La qualité de
lutte anti terrorisme du Maroc n’est-elle maintenant reconnue et certifiée ?
Tellement que sa rage de vaincre ce mal sous quelque forme que ce soit et
s’émanciper dans l’unité et l’unicité en relevant de grands défis de développement ne fait aucun
doute. Mais, ce constat, pourquoi n’est-il pas apprécié au Secrétariat Général
sous la chefferie de Ban Ki Moon, vu ses difficultés de différencier avec précision
entre les priorités surtout celles à visée préventive anti terrorisme dans la neutralité et l’impartialité ?
N’est-ce là aussi une évidence pour le pouvoir algérien de ne pas se raidir davantage
et sortir de ses perfidies envers ses voisins ? Dont la plupart des masses
médias algériennes libres et honnêtes montrent son handicap lié à sa mauvaise
volonté à ne vouloir se mettre dans les rangs pour construire un Grand
Maghreb sécurisé librement stable.
Ainsi, gare à la
prise en charge tardive de la survenue des divisions gravissimes en interne du
tissu sociétal algérien! Et ce, entre intermittence et persistance selon la
durée événements-soulèvements dont malheureusement le petit peuple n’en récolterait que pleurs
désagréments et sensation d’abaissement. N’est-ce là où on voit qu’il y a
grand risque de vivre un basculement vers l’inconnu par un autre coup d'Etat, ce que les turcs ont
massivement raisonnablement rejeté chez-eux avec courage et détermination pendant la
nuit du 15 Juillet 2016 ? D’ailleurs face aux terroristes comme aussi aux
putschistes, aucun pays ne peut réellement montrer d’effet protecteur efficace
ad vitam aeternam, sauf s’il y a de la part de son peuple une volonté de se mettre
en rempart pour la démocratie indestructible. Et aussi, en usant lui-même
d’efficacité via ses structures institutionnelles sécuritaires, dans l’échange du
renseignement combiné à l’entraide régionale et aux suggestions préventives
sérieuses de la communauté internationale. Ce qui pousse à se poser la question
à tort ou à raison, est-ce qu’au Sommet 8-9 Juillet 2016 à Varsovie de l’OTAN
des choses bizarres ne se sont-elles greffées dans l’esprit des militaires
turcs ? En tout cas ce peuple est sorti grandi aux yeux du monde,
tellement qu’il va maintenant continuer à s’attaquer de front à l’autre fléau
qui ronge toute la région. En l’occurrence le terrorisme, dont l’ONU devra s’y
atteler avec sérieux sans distinction ethnoculturelle et/où avantage
confessionnel usant de deux poids deux mesures.
Cependant, même
si, parfois, on peut le comprendre qu’un pays puisse développer sa méthodologie
spécifique de lutte anti terrorisme, il n’en faudrait qu’il n’en tienne compte
de la perméabilité des structures et/où cellules dormantes, par infiltration vérifiée
et corrélée dans le temps en fonction des risques encourus. Parce que sinon,
c’est carrément l’avenir de toute sa vigilance collaborative anticipative anti
terrorisme qui risque de se traduire en inquiétude voire en désarroi sociétal pouvant
devenir incontrôlable. D’ailleurs, ce ne sont pas les exemples qui manquent par
suite d’attaques terroristes, et dont les évolutions vers l’émoi ou même
l’effroi ont marqué les populations de beaucoup de pays même les plus en mesure
d’y faire face. Encore heureux, le cas du Maroc reste hors cette classification
de par sa vigilance où les déstructurations et stoppages des réseaux sont
autant de signaux forts qui n’ont aucunement transformé la vie de son peuple.
Pourtant, ça ne suffit pas d’éviter d’y songer au cauchemar que vivent les
habitants de ces pays ayant subi des attaques et attentats, et qui souffrent en
plus à des degrés différents de la perte de confiance en la performance de
leurs services anti terrorisme.
Effectivement, il
est vrai que le terrorisme est aveugle pouvant être d’au moins de deux
sortes : La première est opportuniste difficilement repérable car
survenant là ou on l’attend le moins, et est plus souvent associée à une
inspiration à l'exemple du cas tendance jihadisme solitaire loin du qualificatif creux de
radicalisation rapide. Alors que la deuxième est planifiée dans le temps et
l’espace comme riposte fonctionnelle à ne jamais rater sous quelque prétexte que ce
soit, et dont les exécutants dans le cas de l'islamisme radical se considèrent des élus de Dieu pour le martyr
qu’à aucun moment ils ne perdent confiance en eux. De ce fait, est-ce qu’au 27° Sommet de l’UA de Kigali au Rwanda, les ennemis inconditionnels du Maroc au
nombre de 13 sur 53 pourront encore nier la relation existant entre le
Polisario et le conglomérat nébuleux terroriste Aqmi-Daech-boco Haram et
Chabab. A cet égard, ne peut-on dire que c’est à cause de ce désappointement visible
du pouvoir à Ksar Lamradia, qu’à la fois sa désinvolture et son irresponsabilité
sont sous la loupe des USA voire même sur la balance des valeurs de cotation à
l’ONU ? Notamment après les récentes recommandations d’Obama à Dallas après
son retour du Sommet de l’OTAN, s’adressant directement au couple Maroc-Algérie
de reprendre contact en reconsidérant leur coopération anti terrorisme sous
l’angle du pragmatisme. Rien que ça ! En plus l’ayant annoncé dans un
style sans plaidoirie de son innocence, et d’où sortent aujourd’hui des
indications sous-jacentes pour l’amélioration en nombre et en profondeur des
cycles des contacts. Alors, pourquoi l’a-t-il fait maintenant, sachant que les
marocains n’ont jamais refusé de rencontrer les officiels algériens, même au
firmament des décisions malencontreuses qui n’auraient pas du être prises ni
d’un coté ni dans l’autre ? N’en pourrait-on en douter que ça puisse cacher
des données porteuses de montages encore inconnus, qui seraient toujours cette
volonté du Département d’Etat de tout contrôler en guise de mise en effectivité
de son agenda ?
Loin s’en faut, ce
n’est pas seulement dans l’esprit de remédier à cette carence incompréhensible,
que l’Etat-Maroc eut procédé à l’effet de stimulation du mécanisme d’échanges notamment
avec l’Algérie. Qu’à l’évidence, c’est sur instructions royales qu’est survenu
l’envoi de Nasser Bourita ministre délégué aux Affaires Etrangères avec le
patron de la DGED Yassine Mansouri pour prendre contact pas uniquement avec le pouvoir algérien mais
aussi les présidences mauritanienne et nigériane. D’abord, afin de livrer
missives royales aux chefs d’Etats concernés et en plus démontrer de vive voix
l’intérêt de l’urgence d’apporter des adaptations en commun pour la coopération
géo localisée au moins dans le renseignement militaire anti terrorisme. Ensuite,
bien sûr, de mettre en exergue d’une part la volonté politique du Maroc
d’asseoir un modèle de co-développement stratégique sans arrières pensées
d’inhibition ni de sabotage des efforts. Et d’autre part sans négliger
d’exposer pour la énième fois, les mesures d’accompagnements basées sur des
arguments politiques solides, qui de fait rendent l’offre de l’autonomie du
Sahara marocain absolument inattaquable de nulle part. Comme l’a par ailleurs
réitéré ces jours-ci à haute voix le représentant de la France à l’ONU, l’associant
à une action anti terroriste de bon augure d’une solution politique viable. Et
ce, pour mieux répondre à tous les besoins de développement des habitants
sahraouis, via des rapports emprunts de loyauté au Maroc stable au delà même de
la vie de la régionalisation avancée. A bon suiveur bon décryptage !
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