jeudi 21 juillet 2016

LA LUTTE ANTI TERRORISME DU MAROC, PERMETTRAIT-ELLE D’ENVISAGER L’AVENIR DE L’UA AVEC ESPOIR ?

COMPTE TENUS DES RÉSULTATS OBTENUS PAR LE MAROC, ENFIN DAECH AQMI BOKO HARAM CHABABS ET AUTRES DANS LA LIGNE DE MIRE DE TOUS POUR LES AFRICAINS.

       La mise sur le marché mondial de la méthode marocaine pour gérer le risque de propagation terroriste, montre l’importance de tout bien surveiller par l’anticipation. De ce fait, qu’attend-on pour en venir à bout des formes diffuses du terrorisme pour éviter les frustrations, et ce, via la guerre étendue asymétrique multi foyers ? N’est-ce là, un questionnement qui vise à définir la meilleure stratégie de lutte anti terrorisme, qu’hormis le risque des guerres civiles les autres effets ne feraient pas plus de malheurs ? Sachant que, grâce à la prévention l’épiage et le renseignement on dispose aujourd’hui de boite à outils nettement plus efficaces, pour lutter contre le terrorisme quel qu’il soit. Au sens où cela ouvre incontestablement plus de chances de guérison contre ce fléau, au mieux contre le risque de le voir se propager par d’autres éruptions sociétales. Même si, autant le dire sans détour, le polymorphisme des terroristes est un problème majeur de sécurité publique dans le monde, s’ajoutant à la gestion des dégâts collatéraux par des complications qui s’y greffent en l’absence d’alternative.

       A cet effet, au Maroc la lutte anti terroriste constitue un véritable bon en avant, par suite de sa prise de conscience précoce des dangers qui auguraient des règles de luttes menées en premier lieu par les USA. Elle est même devenue depuis l’hécatombe du 16 Mai 2003 à Casablanca la référence, et ce, quel que soit le profile des terroristes. S’agissant de la comparaison à l’état de fait d’avant la gifle du 11 Septembre 2001 aux Etats Unis et la prévalence des attentats diversifiés opportunistes du temps présent en Europe en Asie aux Amériques en Afrique et au Moyen Orient. Ce qui ouvre de par les recommandations basées sur des études relatives aux conditions d'arret de ce mal, de nouvelles perspectives à l’échelle mondiale dans les contre-attaques pour son éradication de façon significative sans naïveté ni cocorico. Ainsi l’on peut dire, le Maroc marque sa différence dans la prévention du terrorisme, tellement que sa méthodologie présente l’avantage par une innovation de taille, lui permettant de prendre le problème à bras le corps d’une façon autonome. Ce qui n'est toujours pas le cas de beaucoup de pays, quant aux attaques qu'ils aient subies car non détectées à temps par manque d'une part de moyens concernant l'Afrique, et d'autre part de volonté politique pour y faire face avec détermination chez des pays nantis notamment en Europe.

       Evidemment, au symposium sur les stratégies de lutte contre l’EI (Etat Islamique) communément appelé Daech, animé par les USA en la personne d'Ashton Carter le 20 Juillet 2016 à Washington et auquel étaient conviés tous les pays de la coalition sur la base d'Andrews , on n’a pas tari d’éloges ici et là sur les bénéfices engrangés par le Maroc dans sa lutte anti terrorisme. Dont les spécialistes en la matière, sont unanimes à considérer le BCIJ (Bureau Central d’Investigations Judiciaires) comme le support-rempart méthodiquement organisé dans ses démarches. Ayant pour objectif le traitement instantané de la formation des cellules terroristes quelles soient en préséance d’activisme ou en dormance forcée par suite de traumatisme d’origine sécuritaire dans leurs environs. Et ce, à coté d’autres facteurs de plus en plus importants dans l’évolution des mentalités du mode de vie spirituelle, comme l’amélioration de l’ordre en pratique cultuelle selon le rite sunnite malékite. Confirmant ainsi, que les bombardements aériens concentriques en Irak Syrie Yémen et en Libye ne peuvent, à eux seuls, venir à bout des formes étendues du terrorisme. Au vu que la dangerosité de cette machine infernale reste cloisonnée, de par l’asservissement en tant qu’agent causal de l’apparition la transmission et la fréquence des attentats et attaques non seulement en aveugle partout dans le monde. Et qu’en plus, elles sont liées structurellement en grande partie à l’environnement relationnel international, incluant des déficiences et contradictions en gouvernances socio économiques culturelles et politiques avec en plus lacunes sécuritaires flagrantes.

       Maintenant, n’en pourrait-on dire que les discussions sont tournées autour des perspectives du retour du Maroc à l’UA, de dévoiler l’implication du Polisario dans la nébuleuse terroriste par la preuve ? En effet, les manigances algériennes suscitent encore beaucoup d’incompréhension sur cet état de fait, alors que des rapports sans équivoque sont établis à ce propos par les services de renseignements régionaux et de puissances étrangères, qui s'activent qu'on ne le veuille ou pas depuis le Sinaï jusqu’au golf de Guinée. En tout cas, ce n’est pas parce qu’outre le fait de s’interroger sur la présence des forces spéciales de ces pays, de s’informer sur ce qu'elles préparent et donc conséquemment de réaliser que l'entité fantoche Polisario porte en elle le gène transcripteur du terrorisme au Maghreb et dans toute la bande sahélo subsaharienne africaine, que l’UA ne doit pas rendre hommage au Maroc en lui décernant le trophée de reconnaissance de sa lutte acharnée anti Daech Aqmi boko Haram et Chababs. Notamment, grâce à sa résistance à ce terrorisme pléthorique grondant en ses frontières, allant avec les temps qui courent jusqu’à l’entraide si ce n’est carrément la sous-traitance par bénédiction des services secrets algériens. D’autant plus, le Maroc pilote par la même occasion l’initiative qui contribue à la promotion du co-développement en tant que pays sur lequel l’ensemble des africains peuvent compter. Ajouter à cela, les marocains ont été touchés par la solidarité de leurs frères africains qui ont témoignés de leur attachement à la valeur ajoutée et à la qualité de la présence parmi-eux du Maroc à l’UA, que ce soit sur le plan cultuel, développement humain, sécuritaire et institutionnel politique. Ce qui laisse coi presque sans voix la diplomatie algérienne accusant le coup, ne sachant par quel bout prendre le Maroc trop sûr de lui se dirigeant vers la plénitude au sein de l’UA. Et ce, en préparation de conditions requises pour mettre dehors la soi-disant RASD, parce que l’UA ne sera plus le lieu de rendez-vous prédictifs des turbulences et perfidies à l’encontre des pays africains. Au contraire, dorénavant, elle sera cet espace de rencontre des chercheurs d’industriels d’investisseurs pour le façonnage de la nouvelle Afrique dynamique libre et rayonnante.

       Désormais, et il faut le dire avec fierté, toutes les chancelleries à travers le monde ont montré une grande reconnaissance à la sagesse du Roi du Maroc ayant pris la décision juste, murement réfléchie, de retrouver son siège parmi ses pairs au sein de l’UA. D’ailleurs, ne peut-on confirmer que cette initiative royale permettra d’envisager l’avenir de l’UA avec espoir, car elle contribue de fait à la promotion de la participation marocaine massive anti terrorisme, par ailleurs très appréciée par les journalistes spécialistes et chercheurs surtout africains. Néanmoins, pourquoi les sites non officiels qui traitent de sujets politiques au Maroc, ont-ils connu une grande affluence et un engouement sans précédent d’éminents visiteurs de par le monde par suite à la publication de la lettre royale historique ? Et, qui ont manifesté leur souhait de se mettre à la disposition d’accompagner le Maroc par leurs idées dans ce beau challenge. A bon suiveur bonne lecture !   

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