POURQUOI LE NÉGOCIATEUR ONUSIEN EN CHEF L’ANGLO-MAROCAIN JAMAL BENOMAR, N’EST-IL PRÉOCCUPÉ QUE DE SAUVER L’IMAGE DE BAN KI MOON MÊME APRES SES
MULTIPLES COUACS A L’ENCONTRE DU MAROC ?
A l'évidence, l’amorce a été
donnée lorsque le négociateur en chef a fait montre qu’il n’est là que pour
faire luire l’image de son patron et non pas pour désamorcer l’ambiance de
dé-confiance à propos de l’offre d’autonomie proposée par le Maroc son pays
natal. Car il sait pertinemment que l’engagement pris par le Maroc de renvoyer
la composante civile de la Minurso est une action diplomatique sans conteste de
souveraineté. Peut-être même, parce qu’il connait mieux que personne le
caractère partial caché anti Maroc de cette mission onusienne depuis plusieurs
années. Cela bien sûr reste à vérifier, d’autant plus tous les membres du
Conseil de Sécurité ne sont pas tous de cet avis. S’ajoutant à l’autre dé-confiance
Maroc-Algérie qui alimente de ses multiples péripéties la chronique de
l’actualité de la région Grand Maghreb et la bande sahélo subsaharienne africaine.
Attisant incidents diplomatiques voire engendrant parfois escarmouches si ce
n’est carrément accrochages militaires ici là, notamment dans la zone de
séparation où la mission militaire de la Minurso est sensée faire de l’observation
dans la neutralité et l’impartialité.
D’ailleurs, là n’est pas le sujet, au vu que quelques
renégats de l’intérieur surfent dessus pour flirter avec les séparatistes
polisariens afin d'orienter les discussions sur l’avenir du Sahara marocain. Sauf
que surprise, ne peut-on dire que ce renvoi réfléchi et calculé de la Minurso civile,
est imposé par l’intérêt de haute stratégie pour le Maroc, de dépasser le déficit-déséquilibre communicationnel par la preuve et aussi par la pratique ? Primo, de continuer de se positionner clairement leader dans une meilleure diffusion de renseignement et secundo de s’employer de son mieux
à faciliter la réalisation de son offre d’autonomie dans le cadre de la
régionalisation avancée. Bien entendu, à ce propos, conséquemment, rien ne sera
comme avant coté marocain dans les discussions avec les négociateurs de Ban Ki
Moon dans le cadre de la résolution du Conseil de Sécurité du 29 Avril 2016, en
particulier de ne laisser quiconque porter tort au droit absolu du Maroc sur
ses territoires. Même si, il faut le dire, on en parle aujourd’hui à demi-mots d’une
version atténuée qui serait apparemment en voie d’être acceptée et adoptée par
le Ministère de tutelle marocain par suite aux sollicitations de pays vraiment amis.
A cet égard, ne
serait-il opportun en termes d’envois de ces signaux politiques d’apaisement,
d’y greffer les recommandations des tractations sur le devenir de la composante
civile de la Minurso avec l’actualité onusienne dénotant de la marche
singulière multipotente du Maroc ? C'est ce qui permet de dire, est-ce que cela ne montre-t-il par ailleurs qu’à
ce titre les frustrations ont changé de camp ? Au point que maintenant
c’est le Secrétariat Général de l’ONU sous Ban Ki Moon qui subit
l’interactivité stratégique et l’influence géopolitique du Maroc refusant
désormais les perfidies et surenchères sur son Sahara. En effet, à voir comment
les choses évoluent à ce jour, et/où les observateurs suiveurs de ce dossier ne
sont pas eux-mêmes étonnés de voir comment Mezouar Ministre marocain des
Affaires Etrangères et de la Coopération avait choisi ce moment précis pour
faire sa déclaration de recadrage. De surcroît, martelant la mauvaise foi de
l’équipe Ban Ki Moon, non tant à cause seulement de la situation dangereuse dans
la zone de séparation mais aussi des circonstances de discussions diplomatiques
à l’ONU sur le retour des membres civils de la Minurso. Qu’évidemment il en a
tenu compte des préoccupations militaires marocaines, montrant implicitement de
front que les FAR (Forces Armées Royales) sont en légitimité comme à
l’accoutumée de faire face sans hésitation ni tremblement aux menaces de Daech,
du Polisario et autres volontés sub-guerrières algériennes-mauritaniennes-dépendantes.
D’autant plus,
tout un chacun sait que la région est devenue un sujet de révision de
positionnement entre les 03 représentants permanent à l’ONU, en l’occurrence
France Russie et Chine. Qui estiment sans négligence aucune, que le plan de
démembrement de la région que projetaient l’Angleterre d’avant le Brexit et les
USA sous Obama le timoré, n’est pas tolérable voire non plus acceptable. Dès
lors que dans cette région il y a le Maroc, seul pays stable responsable de la
protection des voies importantes d’échanges multisectoriels avec l’Europe le CCG l’Asie et l’Afrique. Dont l’exemplarité
est faite par un raisonnement historico-ethnoculturel cultuel qui en dit long
sur les délimitations de ses frontières d’antan. Parce que l’on devine qu’on
pouvait en parcourant les cartes d’autrefois, partir de Tanger via Oujda en
traversant le Sahara oriental marocain spolié en direction du Nord Mali. Mais
aussi de Fès en direction de Tombouctou via Marrakech Mhamid et Tindouf, voire aller
jusqu’au Sénégal et même au-delà du Golf de Guinée via Chenguite. Même si,
aujourd’hui ayant des frontières communes crées par la France avec l’Algérie en
dislocation annoncée et par l’Espagne avec la Mauritanie gangrenée et mitée de groupuscules
terroristes et autres trafiquants de tous genres.
Finalement, que
les choses soient claires, jamais, au grand jamais, le Sahara marocain ne sera
un territoire sous mandat, protégé par l’ONU et dont l’administration serait confiée
à l’Algérie-Mauritanie. Parce que c’est ce que cogitait Christopher Ross le
goupil dans son intime raisonnement de démembrement du Maroc, ayant poussé le
Secrétaire Général Ban Ki Moon à y mettre son empreinte sur encouragement du
département d’Etat américain. Mais la vérité, c’est que les marocains y sont sur
leurs terres et donc y resteront à jamais, en se donnant pour tache primordial
de les transformer en contrées prospères en y ranimant patriotisme et
responsabilité. N’est-ce là où le lancement tout récent par le Roi du Maroc, des programmes de la réforme de l’investissement
public et privé des grands groupes internationaux sur 07 ans, donnera aux
habitants des 03 régions Dakhla-Laayoune-Guelmim espoir comme partout au Maroc ? S’additionnant aux grands chantiers à 77 Milliards déjà en voie de réalisation pour
la bonne marche de l’offre de l’autonomie dans la régionalisation
avancée ? Qu'au demeurant automatiquement feront éviter au pays les idées politiciennes sans importance initiatique pour l'essor socio-économique, par suite d'incompétence avérée et nonchalance perçue dans la gouvernance de l'Exécutif trop idéologisée actuelle.
Certes, en
résumé, un tel déploiement d’esprit de travail sans relâche sous l’égide du Roi
du Maroc visionnaire, ne pouvait manquer d’inquiéter le pouvoir algérien et la
présidence mauritanienne pour ne citer qu’eux. Parce que, qu’ils ne le veuillent ou
pas, les avantages du relèvement du niveau de vie du citoyen marocain surtout de
l’habitant sahraoui homme et femme, seraient apparents à tout un chacun en
matière de création d’emploi et donc de croissance voir de richesse locale. Et
donc, pouvant provoquer émeutes et révoltes chez les voisins, à savoir même le
risque d’une main mise des terroristes ou de fractions militaires aventurières nostalgiques des coups d'Etat sur ces pays notamment l’Algérie. A bon
suiveur bonne lecture !
Les marocains ne se laisseront jamais faire, comme vous dites.
RépondreSupprimerLe complot de division et de balkanisation des pays s'écrasera contre le rock du Royaume du Maroc.
Et fini leur danse luciférienne de destruction des souverainetés.
Et ils savent que nous sommes tous des millions de soldats !