lundi 4 juillet 2016

TOUJOURS DES TRACTATIONS MAROC-ONU SUR LE SORT DE LA MINURSO SANS QUE ÇA NE DÉGÉNÈRE NI D’UN COTE NI DE L’AUTRE !

POURQUOI LE NÉGOCIATEUR ONUSIEN EN CHEF L’ANGLO-MAROCAIN  JAMAL BENOMAR, N’EST-IL PRÉOCCUPÉ QUE DE SAUVER L’IMAGE DE BAN KI MOON MÊME APRES SES MULTIPLES COUACS A L’ENCONTRE DU MAROC ?

       A l'évidence, l’amorce a été donnée lorsque le négociateur en chef a fait montre qu’il n’est là que pour faire luire l’image de son patron et non pas pour désamorcer l’ambiance de dé-confiance à propos de l’offre d’autonomie proposée par le Maroc son pays natal. Car il sait pertinemment que l’engagement pris par le Maroc de renvoyer la composante civile de la Minurso est une action diplomatique sans conteste de souveraineté. Peut-être même, parce qu’il connait mieux que personne le caractère partial caché anti Maroc de cette mission onusienne depuis plusieurs années. Cela bien sûr reste à vérifier, d’autant plus tous les membres du Conseil de Sécurité ne sont pas tous de cet avis. S’ajoutant à l’autre dé-confiance Maroc-Algérie qui alimente de ses multiples péripéties la chronique de l’actualité de la région Grand Maghreb et la bande sahélo subsaharienne africaine. Attisant incidents diplomatiques voire engendrant parfois escarmouches si ce n’est carrément accrochages militaires ici là, notamment dans la zone de séparation où la mission militaire de la Minurso est sensée faire de l’observation dans la neutralité et l’impartialité.

       D’ailleurs,  là n’est pas le sujet, au vu que quelques renégats de l’intérieur surfent dessus pour flirter avec les séparatistes polisariens afin d'orienter les discussions sur l’avenir du Sahara marocain. Sauf que surprise, ne peut-on dire que ce renvoi réfléchi et calculé de la Minurso civile, est imposé par l’intérêt de haute stratégie pour le Maroc, de dépasser le déficit-déséquilibre communicationnel par la preuve et aussi par la pratique ? Primo, de continuer de se positionner clairement leader dans une meilleure diffusion de renseignement et secundo de s’employer de son mieux à faciliter la réalisation de son offre d’autonomie dans le cadre de la régionalisation avancée. Bien entendu, à ce propos, conséquemment, rien ne sera comme avant coté marocain dans les discussions avec les négociateurs de Ban Ki Moon dans le cadre de la résolution du Conseil de Sécurité du 29 Avril 2016, en particulier de ne laisser quiconque porter tort au droit absolu du Maroc sur ses territoires. Même si, il faut le dire, on en parle aujourd’hui à demi-mots d’une version atténuée qui serait apparemment en voie d’être acceptée et adoptée par le Ministère de tutelle marocain par suite aux sollicitations de pays vraiment amis.

       A cet égard, ne serait-il opportun en termes d’envois de ces signaux politiques d’apaisement, d’y greffer les recommandations des tractations sur le devenir de la composante civile de la Minurso avec l’actualité onusienne dénotant de la marche singulière multipotente du Maroc ? C'est ce qui permet de dire, est-ce que cela ne montre-t-il par ailleurs qu’à ce titre les frustrations ont changé de camp ? Au point que maintenant c’est le Secrétariat Général de l’ONU sous Ban Ki Moon qui subit l’interactivité stratégique et l’influence géopolitique du Maroc refusant désormais les perfidies et surenchères sur son Sahara. En effet, à voir comment les choses évoluent à ce jour, et/où les observateurs suiveurs de ce dossier ne sont pas eux-mêmes étonnés de voir comment Mezouar Ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération avait choisi ce moment précis pour faire sa déclaration de recadrage. De surcroît, martelant la mauvaise foi de l’équipe Ban Ki Moon, non tant à cause seulement de la situation dangereuse dans la zone de séparation mais aussi des circonstances de discussions diplomatiques à l’ONU sur le retour des membres civils de la Minurso. Qu’évidemment il en a tenu compte des préoccupations militaires marocaines, montrant implicitement de front que les FAR (Forces Armées Royales) sont en légitimité comme à l’accoutumée de faire face sans hésitation ni tremblement aux menaces de Daech, du Polisario et autres volontés sub-guerrières algériennes-mauritaniennes-dépendantes.

       D’autant plus, tout un chacun sait que la région est devenue un sujet de révision de positionnement entre les 03 représentants permanent à l’ONU, en l’occurrence France Russie et Chine. Qui estiment sans négligence aucune, que le plan de démembrement de la région que projetaient l’Angleterre d’avant le Brexit et les USA sous Obama le timoré, n’est pas tolérable voire non plus acceptable. Dès lors que dans cette région il y a le Maroc, seul pays stable responsable de la protection des voies importantes d’échanges multisectoriels avec l’Europe  le CCG l’Asie et l’Afrique. Dont l’exemplarité est faite par un raisonnement historico-ethnoculturel cultuel qui en dit long sur les délimitations de ses frontières d’antan. Parce que l’on devine qu’on pouvait en parcourant les cartes d’autrefois, partir de Tanger via Oujda en traversant le Sahara oriental marocain spolié en direction du Nord Mali. Mais aussi de Fès en direction de Tombouctou via Marrakech Mhamid et Tindouf, voire aller jusqu’au Sénégal et même au-delà du Golf de Guinée via Chenguite. Même si, aujourd’hui ayant des frontières communes crées par la France avec l’Algérie en dislocation annoncée et par l’Espagne avec la Mauritanie gangrenée et mitée de groupuscules terroristes et autres trafiquants de tous genres.

       Finalement, que les choses soient claires, jamais, au grand jamais, le Sahara marocain ne sera un territoire sous mandat, protégé par l’ONU et dont l’administration serait confiée à l’Algérie-Mauritanie. Parce que c’est ce que cogitait Christopher Ross le goupil dans son intime raisonnement de démembrement du Maroc, ayant poussé le Secrétaire Général Ban Ki Moon à y mettre son empreinte sur encouragement du département d’Etat américain. Mais la vérité, c’est que les marocains y sont sur leurs terres et donc y resteront à jamais, en se donnant pour tache primordial de les transformer en contrées prospères en y ranimant patriotisme et responsabilité. N’est-ce là où le lancement tout récent par le Roi du Maroc, des programmes de la réforme de l’investissement public et privé des grands groupes internationaux sur 07 ans, donnera aux habitants des 03 régions Dakhla-Laayoune-Guelmim espoir comme partout au Maroc ? S’additionnant aux grands chantiers à 77 Milliards déjà en voie de réalisation pour la bonne marche de l’offre de l’autonomie dans la régionalisation avancée ? Qu'au demeurant automatiquement feront éviter au pays les idées politiciennes sans importance initiatique pour l'essor socio-économique, par suite d'incompétence avérée et nonchalance perçue dans la gouvernance de l'Exécutif trop idéologisée actuelle. 

       Certes, en résumé, un tel déploiement d’esprit de travail sans relâche sous l’égide du Roi du Maroc visionnaire, ne pouvait manquer d’inquiéter le pouvoir algérien et la présidence mauritanienne pour ne citer qu’eux. Parce que, qu’ils ne le veuillent ou pas, les avantages du relèvement du niveau de vie du citoyen marocain surtout de l’habitant sahraoui homme et femme, seraient apparents à tout un chacun en matière de création d’emploi et donc de croissance voir de richesse locale. Et donc, pouvant provoquer émeutes et révoltes chez les voisins, à savoir même le risque d’une main mise des terroristes ou de fractions militaires aventurières nostalgiques des coups d'Etat sur ces pays notamment l’Algérie. A bon suiveur bonne lecture ! 

1 commentaire:

  1. Les marocains ne se laisseront jamais faire, comme vous dites.
    Le complot de division et de balkanisation des pays s'écrasera contre le rock du Royaume du Maroc.
    Et fini leur danse luciférienne de destruction des souverainetés.
    Et ils savent que nous sommes tous des millions de soldats !

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