LE MAROC DIPLOMATIQUE N’EST-IL DEVENU CETTE ECOLE
EXTRAORDINAIRE DE FORTIFICATION RAISONNABLE DE SES ACTIONS SANS CASSE ?
Le nouveau Maroc
diplomatique est-il en condition de construire de meilleures fidélités
avec tous les pays à l’ONU, particulièrement de l’UE et l’UA ? La réponse
est Oui, aujourd’hui plus qu’hier, visites des chefs d'Etats et ballets diplomatiques incessants aux portails des palais royaux marocains faisant foi ! D’autant dans son nouveau
positionnement géostratégique multidimensionnel, dont il s’est forgé une
conscience de ne s’attarder sur les futilités, n’en a-t-il vraiment acquis une
propension politique de différencier l’essentiel du subsidiaire sans grabuge ni
casse ? Et ce, de par ses engagements avec maestria par des montages
politiques et diplomatiques à faire face à la reproduction d’épreuves délicates
à son encontre, sur l’échelle relationnelle onusienne surtout américaine
nord-européenne et algérienne-africaine.
Malheureusement,
même avec ça, pourquoi en veut-on tant lui faire la peau via des détails de la non
réciprocité ayant toujours un écho négatif ? Dès lors que le constat est
là, notamment chez la nouvelle génération des négociateurs onusiens et autres vendeurs des
nuisances surtout à l'UA, en lui disant presque par réflexe toujours non. Ne sachant
qu’eux-mêmes, ils vivent en saprophytisme à l’international n’usant que de
mensonges voire d’histoires préfabriquées relevant pour les uns de jalousie si
ce n’est de trahison pour d’autres. En tout cas, de par sa résistance et sa
clairvoyance, n’est-ce pas quelle que soit leur vision d’appréhender avec ou
sans fracas l’avenir de toute la région du Grand Maghreb, son intuition comme
toujours l’aidera à lui donner avec brio gain de cause ? En ce sens, franchement,
cette histoire de leur positionnement qui n’a normalement pas raison d’être,
n’est-elle qu’un contrat d’ordre mafieux exécuté par eux sur commandement des
manipulateurs à Ksar Lamradia et ailleurs ? Et d’où, en conséquence de quoi, ils ne veuillent quel que
ce soit le prix à pays, que le Maroc puisse recouvrir toutes ses souverainetés
pouvant encore flatter son envol socio-économique culturel et cultuel-sécuritaire. Evidemment, autant le rappeler sans détour, ils ne veulent qu’il soit le pays
facteur limitant de leur turpitudes héritées d’un temps révolu, et donc révélateur
du pot aux roses dans le rôle de l’arbitrage du Secrétaire Général onusien Ban
Ki Moon.
Néanmoins, ce que
ces ingrats ne savent pas, c’est que chemin faisant le Maroc diplomatique n’a
pas cessé de chercher ses marques d’occuper d’autres terrains géopolitiques et
géostratégiques. Suggérant de fait, à la grande partie de la communauté
internationale non contaminée par la corruption Alger-pétrodollars dépendante,
de se définir par rapport à la vision royale dans ce sens et surtout en
fonction de la préservation de la paix dans le cadre de l’offre marocaine de
l’autonomie gestionnaire de son Sahara. Au lieu de continuer à tourner en rond,
n’en tenant compte de l’insatisfaction des sahraouis séquestrés des camps dans leur diversité
tribale d’être devenus malgré-eux une blessure du corps marocain qu’ils
idolâtrent avec responsabilité et dévouement. Sachant en plus qu’il est
complètement stupide de ne pas penser à la protection qu’offre la
régionalisation avancée dans un Maroc unique et unitaire détenant le leadership régional. Car, d'autant plus ils connaissent au mieux le raisonnement intime de
tous les égarés vivant dans les chimères à ne vouloir renouer avec la mère-patrie pour raison simple à
deviner en premier lieu le refus catégorique du recensement. Voilà pourquoi est-ce qu’il y a aujourd’hui plus de dissidence dans
les rangs des séquestrés des camps de la honte ? Ayant le sentiment d’être
bernés pour aller seulement à contresens du retour au Maroc, en se risquant aussi
d’être phagocytés et donc de se mettre sous tutelle des structures terroristes
sillonnant en long et en large toute la région de ces camps.
Eh oui, c’est un
complot ourdi contre le Maroc depuis 1963, par
suite duquel après la guerre des sables, justement, Boumediene et sa cohorte de sous-officiers autoproclamés
s’en sont emparés du pouvoir. L’ayant politisé à outrance par l’outrage le
mépris et le non respect du Maroc, jusqu’à en faire appel à d’autres bailleurs
de fonds pour supporter les enlèvements des tribus sahraouies marocaines juste
après la Massira en Novembre 1975. Dont l’objectif est d’en faire un noyau d’une
armée de soi-disant front de libération…Polisario, qui par la suite est devenu
ce que tout le monde sait. En quelque sorte, une aile militariste sous
l’emprise d’Aqmi jusqu’à une époque récente, puis ensuite paraissant en connivence
avec Daech par la bénédiction de l’ex DRS algérien qui a changé de sigle et non
de méthode. En ce sens, ces événements n’ont-ils montré comment et pourquoi le
forcing du Maroc diplomatique encadré par la DGED, a fait déceler les points de faiblesse du pouvoir
algérien qui va très mal ? De surcroît démontrant sur le plan de l’application du droit
international ce qu’il craignait de ce pouvoir rancunier, qui, en se voyant acculé et pris en étau face à des
secousses internes politico-socio-économiques n’en fait qu’à sa tête, à même de
mettre l’Algérie à feu et à sang.
Finalement, ne faut-il
le noter avec fierté de par l’action diplomatique soutenue du Maroc de ces
derniers temps, dont on sent qu’il est peut-être entrain d’amorcer un
atterrissage calculé et sûr pour reprendre service au sein de l’UA sous
conditions ? Sauf qu’il y a aussi une agitation légitime de la société marocaine pour
rompre le mur du silence, du fait qu’elle s’interroge sur les conditions et
garanties que l’Etat-Maroc lui-même ait eu pour ne provoquer ni confusion ni
incertitude dans l’esprit de tout citoyen qui se respecte. Et aussi pour qu’il
ne redevienne la cible privilégiée des médias selon leur angle de tir pouvant
caricaturer ses efforts sur l’improbable cohabitation avec la RASD. Notamment,
par rapport au décalage d’un avenir serein entre marocains au vu du risque d’augmentation
de température sociétale que pourrait engendrer une inattention dans l’analyse
de l’opportunité voire décryptage de pièges après presque 32 ans de sevrage. A cet égard,
n’est-ce grâce à sa persévérance d’instaurer une marche institutionnelle
responsable, invoquant netteté des étalonnages politiques en interne et
diplomatiques en externe, qu’il put obtenir une qualité d’équilibrage sociétal
quoi qu’en disent certains renégats et autres ennemis identifiés
malhonnêtes ? Non seulement à la lumière du déroulé du fil d’actualités
parfois imprévisibles, mais aussi à la faveur de reproduction fidèlement des
différents processus des kaléidoscopes électoraux dans le respect de la
constitution. En définitive, n’est-ce pas c’est ce qui incite le Maroc à
persister avec panache dans sa feuille de route exemplaire de mobilisation africaine tous azimuts ? Sans vouloir ni imposer sa mentalité à quiconque sur
le sacrifice pour le bien-être du peuple, ni inculquer son authentique savoir-faire
politique l’ayant mis sur le piédestal des pays tendant à l’émergence. A bon
entendeur salut !
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