mardi 19 juillet 2016

LE RETOUR DU MAROC DANS L’UA, UN DROIT ET UN DEVOIR !

LE MAROC PAR SON RETOUR ROYALEMENT ANNONCÉ, NE SE DIRIGE-IL MAGISTRALEMENT VERS LE CO-DÉVELOPPEMENT INTÉGRATIF RAPPROCHÉ, A LA MESURE DE CHAQUE PAYS PAR GUIDANCE DE L’INTÉRIEUR DE L’UA ?

       Le 27-ième Sommet de l’UA (Union Africaine) à Kigali au Rwanda 17-18 Juillet 2016, est devenu une date qui restera gravée dans la mémoire des marocains. Et ce, par suite à la lettre de Sa Majesté le Roi Mohamed VI adressée à la présidence de cette session le Président tchadien Driss Deby, dont l’écho qu’on ne le veuille ou pas a crée un espace d’échanges de réflexion et de prospective pour tous les chefs d’Etats africains. Pour évaluer l’annonce et la résonance du retour du Maroc, non seulement aux structures de l'UA mais aussi à la prise de responsabilité pour la création d’une autre dynamique politique et économique en ces temps-ci des détresses mondialisées voire non confiance entre le Sud et le Nord. Dont surtout en Afrique, les pays amis du Maroc, anciens comme nouveaux, voudraient en démontrer à travers leurs remerciements et encouragements, l’efficience de son soutien à eux des années durant par son action reconnue tout en s’inscrivant dans sa stratégie de relever ensemble les défis qui attendent l’UA. N’est-ce en cela que cette lettre royale historique a été initiatrice d’une occasion longtemps attendue pour discuter de la problématique que pose la RASD ? Laquelle fut illégalement enjointe à l’OUA d’alors en 1984 et dont l’incrimination de l’aggravation des relations avec le Maroc n’est plus à démontrer. Vraiment, cette lettre a eu l’effet d’une bombe, à même que les ennemis inconditionnels du Maroc ont fait bouger les masses médias à leur botte pour raviver les sentiments anti marocains. Ne s’en souciant même pas qu’ils font du tort aux africains comme il a été mentionné dans la lettre royale sous forme de question la plus explicite à leurs balivernes. Et parce qu’en plus, ils se font une idée angoissée par leur narcissisme outrancier et désinvolture irresponsable envers le rôle et la place historique du Maroc même sachant pertinemment que le Roi Mohamed VI est auréolé d’un prestige inattaquable.

       Maintenant, l’on peut dire, ce sujet de retour qui fut pendant 32 ans presque tabou, est en ce temps présent un sujet de réflexion impossible à négliger devant et par rapport aux interrogations-revendications. Notamment, via des suggestions et positionnements interactifs même avec des pays en dehors de l'Afrique toujours dans le sens de réintégration du bercail et non le contraire. Au point que tous les marocains sans exception, comme l’a affirmée Sa Majesté dans sa lettre, ne se voient plus hantés par les contraintes politiques de 1984. Dont, spécifiquement aujourd'hui, l’événement du Brexit de par les conséquences en UE (Union Européenne) donne l’impression au sein de l’UA que le Maroc est en légitimité absolue en droit international de retrouver son siège. Qu'au demeurant, par ailleurs, a confirmé sans détour Driss Deby s'agissant du dépassement du temps de la frustration en matière du retour du Maroc chez-lui sans condition. D’autant plus, 36 pays ne se sentent plus démotivés pour douter de quoi que ce soit pour chasser la RASD, même si, pour le moment, seulement 28 pays parmi-eux qui ont présenté une motion dans ce sens auprès de la présidence du 27-ième Sommet. Montrant qu’au contraire, ils sont encouragés par l’ordre organisationnel royal d’affronter les ennemis du Maroc au nombre de 13 sur 54, d’une part de l’intérieur de l’UA via des démonstrations s’intéressant à leurs handicaps socio-politico-économiques criards de par leurs perfidies politiciennes n’ayant apporté que déstabilisations et guerres fratricides en et pour l’Afrique. D’autre part à l’international, sur le thème principal de basculement de l'Afrique dans le terrorisme, comme quoi ce sont en général ces pays qui influent et forment par leur attitude son support matériel qui ronge tout le continent. Et dont le Polisario en fait partie intégrante sans le moindre doute via son interconnexion avec Aqmi Boco Haram et Daech sous contrôle et bénédiction des services sécuritaires de l'armée algérienne.

       A cet égard, n’en déplaise à certains, il est évident que l’Egypte n’a pu cosigner la motion présentée par le président gabonais Ali Bongo, seulement par petit calcul géopolitique pour raison de conjoncture du fil d’actualités lié, qu’on se le dise sans aucune gène, à la condamnation précoce par le Maroc avant même le Qatar du coup d’Etat en Turquie. Par contre, pour la Tunisie c’est une autre paire de manche, et/où, tant qu’il y a ce retour de ‘’Fouloul‘’ caciques de l’ancien régime Benali au pouvoir actuel il ne faudrait espérer aucun soutien au Maroc, s’ajoutant à la jalousie que Saed premier ministre montre à l’égard de l’envol économique marocain. Reste le Mali le Niger trop fragiles pour s’annoncer dès à présent par peur de la menace algérienne, alors que le Tchad est en droit de respecter une neutralité parce que préside le sommet sachant qu’ils font tous partie avec le Cameroun parmi les 36 pays désirant le débarquement de la fantoche RASD. Sauf que concernant la Mauritanie, il n'est plus un secret pour personne qu'elle a fait son choix en connivence avec le pouvoir algérien rien que pour continuer à narguer le Maroc. N’est-ce ainsi, qu’en plus, la diplomatie marocaine pour qu’elle reste très vive et active, elle doit faire de l’épuisement au camp adverse sa priorité, en premier lieu vis-à-vis de l’Algérie l’Afrique du Sud l’Angola et le Zimbabwe ? Et, donc conséquemment, aura son effet de désactivation de leur activité anti Maroc commune n’usant que d’accroissements des conflits d’un temps révolu, et, en plus prenant les thématiques mensongères montées par des professionnels de la calomnie et des balivernes comme argent comptant pour le dénigrer.

       En définitive, n’est-ce c'à quoi, pour réussir son tour de visse le nouveau Maroc diplomatique, il ne lui reste qu’à procéder à l’optimisation de coordination entre diplomates chevronnés et la composante nommée il y a presque 9 mois au Conseil des Ministres du 06 Novembre 2015 à Laayoune ? A moins que ce retard ne soit lié à des causes techniques ou peut-être même à des incompétences décelées après, dont les lacunes dans les choix des bienheureux élus-diplomates via la consanguinité le copinage et les allégeances partisanes ne pourraient être avalisées. En tout cas encore six mois pour le Maroc, de choisir dans la normalité et placer dans l’objectivité son commando de futurs diplomates dans les structures de l’UA en préparation du Sommet de Janvier 2017 à Addis-Abeba en Ethiopie. Dès lors qu’il ne peut plus occulter aucune prévenance en interne ni contrôle de l'envenimation de l’environnement politique au sein de l’UA, pour éviter les éventuels encombrements de ses canaux diplomatiques. En quelque sorte, montrer à tout moment que l’une de ses stratégies c’est d’accorder la priorité au co-développement Sud-Sud dans la sécurité via partenariats gagnants-gagnants. Ce qu'effectivement semble sa dynamique volontariste loin d’être un luxe pour lui, en concomitance de sa marche maîtrisée en s'ouvrant à une nouvelle conception architecturale diplomatique digne du chemin difficile qui l'attend. D’ailleurs dans les rencontres symposiums conférences et autres plateformes au Maroc sur les réflexions axées sur le co-développement, son objectif sans le cacher c’est qu’il devienne incessamment sous peu, le premier investisseur en Afrique pour effacer définitivement les préjugés. A bon suiveur bonne lecture !

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