dimanche 26 juin 2016

L’ÉTÉ POLITIQUE MAROCAIN 2016, TOUT UN ÉVENTAIL DE PRÉOCCUPATIONS SI CE N’EST DANGERS…

POURQUOI DES PARTIS DE L’ESTABLISHMENT TELS PI-PJD-PPS VEULENT SE DISPENSER DE LA CONCURRENCE POLITIQUE DU PAM PARAISSANT POUR EUX SANS L’AVOUER FAROUCHE ET INTRAITABLE VOIRE INFERNAL?

       La constitution marocaine du 01 Juillet 2011 n’est-elle établie sur le fondement de la monarchie constitutionnelle et parlementaire tendant à parvenir à une plus grande unité parmi les marocains ? Dans le but de sauvegarder l’héritage séculaire de l’intégrité territoriale et de réaliser le recouvrement de toutes les souverainetés dans l’idéal du progrès économique et social. Et ce, sans qu’elle ne soit aucunement réduite et sous quel prétexte que ce soit, aux dimensions de quelconque refus d’un Exécutif d’un parti d’un corps consultatif ou d’une institution de renoncer tant soit peu à la consultation nationale régionale et locale. Ainsi, pour ce qui concerne les élections législatives futures du 07 Octobre 2016, les partis politiques ne pourraient-ils mobiliser leurs adhérents et sympathisants plus efficacement, et concentrer leurs éléments de langage à la production de programmes électoraux adaptés réels pragmatiques et facilement applicables ? Dont il convient également au sein de certains parmi-eux pratiquant l’outrage l’insulte et les attaques passionnées, de supprimer leurs envies restrictives existantes sur la libre participation des personnes d’ici là qui ne rentrent pas dans leur cadre hégémonique.            

       Il est vrai que l’on se pose à l’aune de ces élections législatives des questions sur cette organisation de leurs rangs, laquelle n’est-elle considérée comme une mesure défensive par peur des PAMistes ? Car à l'évidence, ce parti n’est pas le seul obstacle devant eux, il y a aussi de bonnes raisons de se demander qu’en est-il advenu du bilan dispendieux gouvernemental sans l’aide de l’Etat-Maroc sur la production diversifiée de développement intégré via des fonds souverains de pays amis ? Aussi, désunie qu'elle est, la coalition gouvernementale succomberait-elle encore à l’hégémonisme emphatique PJDiste ? L’opposition connaîtrait-elle aussi un sort analogue de ce qu’elle vit actuellement ? Où verrait-on l’avènement de la gauche unifiée non koutléisée ? Mettant en commun ses ressources humaines pour se frayer un chemin dans la représentation et, donc, se faire forger son destin de parti du gouvernement à l’avenir dans un Maroc stable uni et unitaire. Parce que, le but pour l’Etat-Maroc n’est-ce d’assainir les comptes publics sans enfreindre les principes des droits du point de vue politique social économique culturel et humanitaire ? Qu’en plus, dans cet ordre d’idées de coordonner la politique économique sans contraction de crédits à tire larigot, d’accorder l’assistance technique et financière à l’industrie et à l’agriculture numérisées écologiques du futur. Sans omettre de favoriser la recherche et d’encore encourager d’allouer le nouveau matériel conceptuel qui faisait défaut il n’y a pas si longtemps au gouvernement actuel. Bien sûr, pour assurer la croissance sans enfumage ni maquillage et faire reculer le chômage en dehors des tripotages des données, afin de se mettre dans la ligne directrice géopolitique et stratégique visionnaire du Roi du Maroc.   

       Cependant, par ailleurs, n’est-ce là où le bas blesse, alors qu’on s’attendait à vivre pleinement un Été politique préélectoral avec des programmes pleins de nouveautés dans la gamme des offres des partis, voilà que le chef du gouvernement nous parle de l’existence de deux Etats-Maroc. Une irresponsabilité manifeste voire immaturité politique déconcertante, de la part de cet homme partiellement déguisé en craintif superstitieux. Lui, l’islamiste qu’effectivement comme ça il se montre de fait en déphasage avec ce que préconise en réalité la foi musulmane de ne faire l’effort dans la superstition. En particulier à propos de son hyper planification de choix de ‘’thèmes d’Alfitna’’ (Anarchie et violence), croyant ainsi dominer ses peurs de ne pouvoir politiquement survivre aux écueils qu’il a lui-même crée par suite de ses sautillements politiciens contradictoires. En plus n’en n’ayant tenu compte de la mobilisation tous azimuts des services sécuritaires marocains civils et militaires qui contrecarrent avec vigilance, maîtrise, sacrifice et beaucoup d’honneurs l’éventail des dangers rodant autour du pays. Puisqu’il en a certainement eu vent de rapports spéciaux sur les préoccupations des conséquences du Brexit sur Gibraltar et les présides de Mellilia et Ceuta, de la montée des populismes en Espagne comme Unidos-Podémos, la place future dans l’échiquier onusien du Sahara marocain, la politique européenne pour des raisons de sécurité mondialisée et la redistribution géopolitique stratégique selon le nouvel axe le l’Asie du Sud-Est.

       Néanmoins, est-ce que cette implication de cause à effet dont les observateurs politiques nationaux avertis et mêmes étrangers au diapason de ce qui se trame contre le Maroc, n’en suppose que son message trouve sa motivation dans l’idée obscure qu’il commence à se partager avec ses inconditionnels se voyant tous futiles et inutiles voire déjà périmés. N’ayant après cinq ans d’Exécutif, intégré que l’Etat-Maroc constitue le socle de la cohésion marocaine dans la stabilité et la responsabilité autour du Roi de surcroît facilitateur d’émission d’idées constructives du futur et non destructrices de l’image de marque du pays. Vraiment, si le chef du gouvernement ne put comprendre cela, il en est de même de quelques politiques amnésiques et leurs plumes ponceuses et non penseuses, qui, à une époque plus récente se déclarèrent anti hégémonie islamiste, à même d’avoir quitté avec fracas la première mouture de la coalition gouvernementale. Et dont, n’est-ce ce même Etat-Maroc qui ait pu sauver cet homme et ses coalisés de circonstance de la traversée du désert, dans leur expérience qui semblait entraîner plus d’ennuis que d’avantages pour le pays. Autrement dit ‘’souffle souffle vent d’hiver, tu n’es pas si cruel que l’ingratitude des hommes’’ dixit W. Shakespeare.  

       De ce point de vue, ne peut-on conclure c’est parce que ces partis sont incapables de soulever l’enthousiasme de la société marocaine multiculturelle, en ne vivant par ailleurs que sur le passé dont ils voudraient l’efforcer d’établir ? Notamment par des liens d’opportunisme ambivalent, sans vraie organisation de coopération ni coordination dans les programmes des uns et des autres. D’ailleurs, à ce titre, n’est-ce vrai que tous y paraissent bien plus probables qu’ils aient senti, d’abord pour les uns, une limitation dans leur représentation souvent hostile que paisible à l’Etat ? Alors que pour les autres, une humiliation de ne comprendre qu’ils sont dans une position carrément périlleuse selon les conditions de leur recherche d’affrontement ? En tout cas ‘’Drabni Akhobzi’’ (Frappe-moi mon pain) ! D’autant plus tout le monde sait que le cycle de fabrication des majorités est désormais caduc, au point que l’on puisse deviner l’expression d’amertume comme intitulé à l’exemple : ‘’L’Etat-Maroc ne se voit-il subliminalement menacé de l’intérieur au-delà du concevable voire du tolérable, par des partis ayant mangé des années durant dans ses mains’’ ? Pour les uns avant et pour les autres après, le discours mémorable du 09 Mars 2011, même voulant aujourd’hui sans en avoir ni la popularité ni les moyens, faire du chantage à la construction de la démocratie pour que ce même Etat-Maroc succombe à leur hégémonisme au détriment des résultats des urnes. A bon lecteur bon décryptage ! 

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