vendredi 27 janvier 2023

CHRONIQUE DES ANNÉES DE RÉCUPÉRATION DU SAHARA MAROCAIN !


APRÈS LA MARCHE VERTE EN NOVEMBRE 1975, L'ESPAGNE S'EST PRONONCÉE EN FAVEUR DU RETRAIT COMPLET DU SAHARA MAROCAIN.


       Comme les pourparlers se prolongeaient, l'Espagne évolua brusquement et se prononça pour le retrait en faveur du Maroc. Notamment, après le jugement rendu par la Cour de Justice internationale de Lahaye reconnaîssant les liens d'allégeance des tribus Sahraouies envers les Sultans du Maroc. D'ailleurs, le ministre espagnol des Affaires Étrangères de l'époque voyait en cela une libération d'un lestage injustement porté par son pays. Sauf que, au lieu de partager cette vision l'Algérie boukharroubienne l'a critiquée avec véhémence et irrésponsabilité totale. Même sachant que le Maroc en 1958 bien avant l'indépendance de l'Algérie en 1962, avait déjà soumis la question à la Commission de la décolonisation aux Nations-Unies. De cet état de fait, il semblait impossible d'éviter le recours à l'affrontement avec l'armée algérienne épaulée de ramassis de mercenaires propolisariens lourdement armés. Et c'est là où le partage avec la Mauritanie est un faux pas politique et diplomatique, dont le résultat fut désastreux pour elle au point d'avoir accépté l'ultimatum de dégager de la région Dakhla-Oued Eddahab imposé par l'Algérie et la Libye 1978. Il est vrai que depuis la Marche Verte en Novembre 1975, le conflit Maroc-Algérie n'a jamais cessé d'alimenter de ses péripéties, incidents diplomatiques et batailles militaires la chronique de l'actualité. 


       Mais, pourquoi cet événement a-t-il engendré tant de rancune de rancœur et de haine anti Maroc ? Dont, le défunt Roi Hassan II en a montré au monde ce que représente en vrai le pouvoir algérien. Autrement dit, c'est parce qu'Il connaîssait mieux que quiconque de quoi est-il fait et sur quoi ce régime a bati son idéologie qu'Il a anticipé sur la volte-face de la Mauritanie. Oui, au début l'engagement pris par le Maroc, était en fait une étape diplomatique imposée par l'intérêt géostratégique en évitant la question de négociation sur le Sahara oriental. Parce qu'on ne peut courir derrière plusieurs objectifs à la fois, alors que l'Espagne vivait les derniers instants de vie du CAUDILLO le Général FRANCO. C'est ainsi que le Sahara marocain devint aussi un sujet de discussion de la Mauritanie sous-couvert de la France qui estimait, déjà en ce temps, probable son détachement du Maroc. Sachant que les négociateurs marocains étaient préocupés d'une part, par les agissements de l'Algérie et la Libye de KADHAFI. D'autre part, par l'URSS qui exigeait le contrôle international sur le Sahara marocain pour éventuellement rendre accéssible l'Algérie sur l'Atlantique par suite de tractations. Un rêve chimérique qui ne se réalisera jamais ! En conséquence de quoi les 25 ans de règne hors du commun du Roi Mohamed VI à ce jour ont tout vérouillé.


       En effet, le Maroc subissant les conséquences de l'attitude de la Mauritanie, s'habitua à vivre en état de guerre permanent dans ses provinces du Sud avec l'Algérie. Laquelle à son grand étonnement, elle fit toujours vaincue par lui au point d'être poussée avec le Polisario d'accepter les termes du cessez-le-feu 1991 avec l'ONU. En cela, de fait, le Maroc s'est vu accroitre le territoire pacifié de son Sahara d'environ 80% et le reste est devenu Zone Tampon garantie par le Conseil de sécurité via la Minurso au-delà du Mur de séparation construit en 1983 par les FAR. Et dont aujourd'hui, les drones prédateurs marocains y interdisent toutes incursions civiles et/ou militaires de qui que ce soit. D'autant plus, il faut le rappeler comme quoi il appartenait aux USA de réduire les prétentions de ces intervenants qui ignoraient que la CIA le Pentagone et le FBI leur préparaient la grande surprise. Ce qui arriva 46 ans plutard avec l'administration Donald TRUMP après les accords d'Abraham, voyant la reconnaîssance de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara comme la seule solution à ce problème préfabrriqué. Voilà pourquoi, quoi qu'il advienne des camps de la honte, le Maroc n'accéptera le retour des séquéstrés que ceux faisant partie du recensement 1974 de l'Espagne. La déclaration sans ambages de TEBBOUNE devant les Walis en est la meilleure preuve, que tout est bien qui fini bien ! À bon lecteur, bon décryptage !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire