lundi 31 octobre 2016

L’EXPRESSION JUSQU’AU MEURTRE ‘’T’HANE MO’’, N’EST-ELLE UNE FANTAISIE DE L’INVENTION VERBALE DE CERTAINS PROVOCATEURS MANIPULATEURS MACHIAVÉLIQUES ?

L’AFFAIRE ‘’T’HANE MO !’’ A AL HOCEIMA AU MAROC QUI AURAIT MENÉ AU MEURTRE EFFROYABLE DE LA VICTIME MOHSINE FIKRI, N’EST-ELLE DEVENUE PLANÉTAIRE PARCE QUE DES PROFESSIONNELS A TORT OU A RAISON EN FONT LA COMPARAISON RAPPELANT LES ANNÉES DE PLOMB ?

       Les marocains sont blessés au plus profond d’eux de l'autre séisme d'Al Hoceima par la mort atroce du jeune poissonnier Mohssine Fikri écrasé dans une benne à ordures. Et aussi aigris du comportement de certains responsables dans cette affaire voire tourmentés par la tournure incroyablement dangereuse qu’elle prend au vu de la distillation de sournoiseries non fondées ni avérées. En effet, qu’elle ait été dite ou pas, personne ne peut nier que l’expression ‘’T’HAN DINE D’AMMOU’’ fait malheureusement partie du langage en réaction violente irréfléchie au quotidien de certains décideurs marocains. Encore heureux qu’ils ne soient pas nombreux nationalement ni localement, qu’au demeurant le cas de ce crime odieux du jeune poissonnier d’Al Hoceima s'il est vrai que c'en est un, ils n’auraient fait qu’exalter comme à l’accoutumée leur vraie nature par l’usage d’abus de pouvoir face aux démunis des conjonctures et/où des circonstances. De fait, n’est-ce pas dans l’affirmative il ne faudrait pas s’étonner qu’à l’impunité dont ils jouissent administrativement, ils aient opposé leur sport préféré de la profusion de ce genre de langage indécent qui fait partie du vocable des voyous ? C’est d’ailleurs de cela, face à la résistance légitime des administrés depuis le référendum du 01 Juillet 2011, que malheureusement ce vocabulaire ne désigne que l’abondance et le renouvellement incessant des mots et phrases de l’irresponsabilité jusqu’à la perpétration des actes inimaginables telle la Hogra d’autrui. Ce qui montre, qu’ils n’ont toujours pas compris qu’il y eut changement en la demeure Maroc, surtout du point de vue de l’in acceptabilité de tels comportements vis-à-vis des citoyens voire des administrés. D’autant qu’en plus le discours royal à l’ouverture de la première session de la première année de la nouvelle législature, en a fait allusion presque prémonitoire sur l’abus de pouvoir.

       Maintenant, après l’inhumation de la victime Mohsine Fikri n’est-il venu le moment des choses sérieuses dont le Roi Mohamed VI a montré qu’il en suit les étapes presque à la minute avec grand intérêt. D’autant plus étant infligé et choqué lui aussi par les photos de la victime, tellement qu’il est bien déterminé dans ses instructions au ministre de l’Intérieur sur la sanction à appliquer aux impliqués quel qu’il soit leur rang. Laquelle, elle doit être exemplaire et, qui de surcroit soit issue d’investigations et enquêtes très poussées dans la transparence pour établir les responsabilités morales administratives et mêmes politiques. Et ce, loin de ce qui est relaté par les souffleurs sur les braises dans le Net et réseaux sociaux, voulant machiavéliquement faire croire que le Maroc vit encore et toujours dans les années de plomb. A ce titre, n’est-ce la qualité des investigations judiciaires qui pourrait sceller la résolution de cette hécatombe, dont la grande conséquence n’est évidemment que ce passage à l’état de manifestations certes légitimes mêmes étant fortuites non encadrées ?

       Toutefois la question qu’on est en droit de se poser, pourquoi ces atomiseurs attisant de brasier en veulent-ils à ce point à leur pays de par leurs positionnements les uns les autres sur l’ouverture d’enquête par les autorités compétentes ? Et, dont ils n'en cessent de cultiver partout les soupçons sur ceux cités ici et là par médisance ou par vengeance sans preuve, à même jusqu’à en faire un chantier de supputations sur soi-disant le non respect des droits de l’homme au Maroc. Notamment dans ce cas précis que l’on pourrait s’il s’avère incontestable, appeler A.O.I ‘’Assassinat sur Ordre Immoral’’, alors que la saisie de la charge des poissons prohibés aurait pu être envisagé autrement dans le respect de la réglementation. Par exemple, en s’efforçant calmement d’estimer le prix d’achat des grossistes à la criée et essayer d’un commun accord de l’encaisser en tant que recette accidentelle avec évitement de la Hogra de ce jeune. Et, donc de ne pas donner l’impression de confusion de deux poids deux mesures et d’usage d’abus de pouvoir en transbordant toute la charge dans la benne du camion des éboueurs appelés en urgence sans  respect de procédure ni conformité à la loi.

       A cet égard, n’est-ce pas avec la réglementation en vigueur, cette situation dramatique était prévisible, vu que la pêche artisanale même codifiée dans le cadre du programme Maroc-bleu, n’est toujours pas exonérée comme il le faudrait dans le but de résoudre la contrainte du prix élevé sur les marchés d’un pays qui a plus de 2500 km de cotes poissonneuses. Sorte de conséquence résultant des circonstances qu’entraîne le placement des marchés de poissons presque en position de monopole partout sur les ports de pêche. D’où l’on peut supposer que les petits concurrents informels n’ont de choix que de se concentrer sur la marchandise en poissons à forte valeur ajoutée n’intéressant que la niche de clients aisés. A cet égard, donc, le futur gouvernement pour compenser cette injustice envers les petits exploitants pêcheurs, ne doit-il revenir sur quelques décisions pour faire bénéficier les consommateurs nationaux conformément à l’accord Maroc-UE de la détaxation en matière de pêche dans les eaux territoriales marocaines ? D’ailleurs, comprendra qui voudra, n’en vit-on à ce jour la même injustice sur le prix du carburant, comme l’a évoqué dernièrement le Wali de Bank Al Maghrib alors que le baril de pétrole ne dépasse guère 50 dollars ? A bon entendeur, salut !

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