jeudi 6 octobre 2016

AVEC ANTONIO GUTTERES A LA TETE DE L’ONU, EST-CE FINI L’ACTIVISME DOCTRINAL ANTI-MAROC ?

L’ELECTION D’ANTONIO GUTERRES N’EST-ELLE EN GÉNÉRAL A LA FOIS BIEN ACCUEILLIE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ET OBSÉDANTE VOIRE NON SÉDUISANTE POUR L’ALGÉRIE CHRISTOPHER ROSS ET LE POLISARIO ?

       Quand les montagnes russes ne seraient plus dans l’agenda politique au Secrétariat Général de l’ONU conséquence des reniements de l’Histoire dans l’affaire du Sahara marocain, alors il se produira une véritable solution fondée sur le maintien de l’équilibre de la paix et de la sécurité de la région MENA et de la bande Sahel subsaharienne africaine. Pour le coup, c’est ainsi en ce sens que l’élection à l’unanimité de l’ex premier ministre portugais Antonio Gutteres est recueillie avec bienveillance fervente du coté des membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU en dehors de celle quelque peu mitigée de la Russie, pour raison de géostratégie et géopolitique plus ou moins rongée d'exaspération de l’appétit de faire vaciller les vertus politiques. Alors que, sûrement, elle est obsédante voire non séduisante pour l’Algérie et ses portes-flingues à l’international, même si, lui, n'est pas responsable de la situation. Aussi, dans le même temps les pays lusophones à l’exemple du Mozambique et de l’Angola qui sont toujours en effervescence anti Maroc, ils s’apprêtent à poursuivre leur prétention calquée sur l'Algérie par archaïsme. Et/où se déroule une usurpation par effraction des consciences de par leur hostilité et leur appui à l’établissement d’un Etat fantoche au Sahara marocain, dont comment ne pas y voir une perspective d'incubation en ON de la violence de la contrebande et du terrorisme.

       Néanmoins, n’est-ce là la posture des portes paroles des mécontents, dont on pourrait dire qu’elle serait dans la diffusion de leurs idées partiales et non neutres pour le perturber dans l’informel de son action autour de sujets politiques et idéologiques d’un temps révolu. Parce que, contrairement aux apparences, le Polisario s’en rappelle de sa visite en 2007 aux camps de la honte, d’où il avait dénoncé l’orgie frénétique qui s’organise autour des détournements des aides humanitaires à même jusqu’à avoir appelé à haute voix au recensement que Ban Ki Moon n’en a nullement tenu compte. Comme ça presque dix ans après une carrière à la tête du HCR, dès sa prise de fonction le premier Janvier 2017 saura-t-il gagner ce pari grâce à sa technique communicative polyglotte illustrative et son génie combatif inspiré de son propre pas politique constructif sans égal avec ses prédécesseurs ? De surcroît, s’incorporant aux suggestions de ses visions carrées d’une manière singulièrement plus normale moins affectée de sournoiseries ni préjugés. Autrement dit, qu’elle soit reposée et résolue pour constituer à la fois la bonne amorce pour un bilan non décalé mais seulement penchant vers l’apothéose de l’offre d’autonomie 2007 dans la régionalisation avancée.

       D’ailleurs, pour cette façon de voir le conflit du Sahara marocain, cela suppose des gestes typiques forts de sa part dès le départ en tant qu’originaire de la région du sud de l’Europe, en l’occurrence le Portugal mitoyen au Maroc et donc normalement bien au diapason du fil historico-politique du Maghreb. Déjà, sa générosité a permis de par sa formation d’ingénieur le montage de nouvelles structures au HCR, avec un rabotage de presque le tiers des employés au siège à Genève ayant pesé dans l’opérationnel par l’efficacité d’action dont on voit un bout d’espoir sur les résultats obtenus et à venir. Avec un cantonnement à l’aspect humanitaire par contribution assumée en cohérence et en stratégie politique sur les différents conflits en matière de prévention indiscriminée, de dispatching des aides sans retard ni hésitation et d’intervention brisant avec la tradition qui irrite beaucoup et inquiète la communauté internationale.

       A cet égard, maintenant qu’il est confirmé, avec son style plus accompli aux objectifs ambitieux il n’a de choix que d’œuvrer pour que l’ONU n’en reste à la constatation des ravages des conflits sans réactivité constructive. D’autant qu’il faudrait qu’il le fasse pour obtenir les plus grands succès dans lesquels figureraient des aires et des impacts diplomatiques sans vengeance ni inertie pathétique d’ivresse de la victoire d’un camp sur l’autre. En cela le Maroc en espère le soutenir dans l’ensemble de son credo politique dans chacune de ses composantes mêmes celles qui assureraient la partialité justifiée et la neutralité pondérée face à l’affichage du fatalisme d’implication des lobbys et membres influents au DEA sous Obama. Et ensuite, tiendraient avant tout de l’évitement du chassé-croisé qui relie l’expression des malveillances comme du temps de Ban Ki Moon à l’insupportable et non conventionnelle voire dramatique attitude du pouvoir algérien. N’en n’oublions pas à cet effet de rappeler que l’accord de Paris sur le climat qui est la continuité de quelques rares succès des Nations Unies sous Ban Ki Moon, ait amené au respect des engagements par l'accélération des ratifications du protocole par les 193 pays pour que puisse se réaliser la COP 22 à Marrakech sous bonnes auspices onusiennes dans la sécurité et la sérénité.

       Bien entendu, tout cela demande des réformes relatives au vocabulaire que doit s’approprier le prochain remplaçant de Christopher Ross, notamment dans son ballet diplomatique face à l’Algérie au Polisario et à la Mauritanie sans tomber dans le récitatif ni dans la pantomime. Parce que la reconduction de Christopher Ross n’arrangerait rien, dès lors qu’il va continuer à faire figure de vrai patron en usant de ses liens avec les militaires algériens qui sont maintenant notoirement connus en mèche avec les terroristes d’AQMI DAECH BOCO HARAM et d’autres. D’ailleurs ne ce sont pas là les seules accusations portées contre lui et ces militaires dans leur besogne commune? Car cherchant à déstabiliser l’Etat-Maroc par une pression des plus injustes voire complexes dans l’énormité au bénéfice des tireurs des ficelles. Avec précision cependant que les conspirateurs de l’intérieur, dans leur rêve de prendre tout le pouvoir sans unanimité derrière seraient inconsciemment en phase avec eux. Et ce, de par qu’ils se confèrent l’auréole du martyr comme les terroristes de Daech, avec en plus une inquiétante constance réitérative surtout en cette veille du deuxième scrutin législatif d’après le Oui référendaire sur la Constitution du 01 Juillet 2011. En ce sens, et c’est là ou il faut faire attention, il est d’autant plus nécessaire pour l’Etat-Maroc de ne rester dans l’expectative alors qu’il y a des protestations de la part de la société civile des élites des corporatismes socioprofessionnelle qui ont l’impression qu’on ne les écoute pas outre mesure. A bon entendeur, salut !  

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