vendredi 21 octobre 2016

A QUOI RESSEMBLERA L’UNION AFRICAINE APRES L’ARRIVÉE-RETOUR DU MAROC ?

AUJOURD’HUI POUR LES POLITOLOGUES A L’INTERNATIONAL, L’HEURE DE LA MÉMOIRE EST A L’INTÉRESSEMENT A LA NOUVELLE FORME DE DISTRIBUTION POLITIQUE A ADDIS-ABEBA APRES LA RÉSURGENCE DU MAROC.

       Comme cela a été déjà dit, le Maroc ne se laissera développer la force et l’agilité dans le raisonnement dans une perspective de préparations de guerre envers aucun pays, que s’il en sent qu’il en est contraint de le faire. Maintenant l’on peut affirmer, qu’il n’y ait eu auparavant de l’amour ou pas au Maroc de la part de certains pays africains, à présent l'heure du constat voyant de sa félicité est là, ayant atteint un haut degré de perfectionnement des conditions de partage et d’échange Sud-Sud en référence à la mémoire politique africaine. Ainsi, offensive moderniste et maîtrisée telle est la visite royale en Afrique orientale, à même d’avoir pu triturer sinon tétaniser les forces du mal outrageuses promotionnées par l’ignorance et le suivisme aveugle et dogmatique de certains leaders. De sorte que la charge d’historicité de cette reconquête marocaine de l’UA (Union Africaine) est aujourd’hui l’expression formellement politique sans doute d’intégration solidaire efficiente des perspectives pour sa nouvelle forme de distribution des rôles sur des bases plus saines. De surcroît, en boostant son exposition judicieusement géostratégique, dont elle n'eut fait que manquer l’effectivité des années durant par déficience d’audace raisonnable et de responsabilité autonome.

       Vraiment de par ce nouveau regard du Maroc à l’UA assurant l’évitement de sa déconstruction institutionnelle, tous les feux verts de la reprise de sa place sont allumés consacrant sa félicitation d’avancée assurée dans toutes les cinq sous-régions (Nord, Centre, Ouest, Est et Sud). Notamment celles jusqu’alors ne faisant que traîner les pieds dans des conditions politiques marécageuses, pour l’empêcher sans raison de recouvrir toutes ses souverainetés. Et ce, en dépassant aujourd’hui leur danse politique saugrenue d’un temps révolu, qu’en plus qu'elle fut presque de sacralité à la tricherie du pouvoir algérien faisant partie de son génome voire son code de formatage anti Maroc. Sauf que chemin faisant, bientôt la fin de vacance du siège du Maroc à l’UA, annonçant ‘’l’Hiver 2017’’ dont le tableau exprimera sans conteste la sensibilité de son imagination future, pour l'essentiel, économique cultuelle et sécuritaire au sein de toutes les institutions africaines. De ce point de vue alors, il reste un seul choix pour l’Algérie si elle ne veut pas s’effondrer, c’est d’arrêter de l’harceler voire de le vilipender sans raison valable, et donc, ne plus rester dans ses hypothèses hasardeuses de provoquer zizanie et discorde sans tenir compte de l’honneur des pays africains dans cette Instance qu’est l’UA. Qu’en effet en l’occurrence, deviendra par la force des choses le symbole de l’apparition des nouvelles conceptions de cooptation du co-développement par l'INDH comme l’entend l'élargir le Maroc au Rwanda à l'exemple du Sénégal Cote d'Ivoire Gabon Guinée Conakry Guinée Bissau Mali et Madagascar. En plus de la coopération qu'il pourra influencer en tant qu’Hub-plateforme de transfèrement de son savoir-faire par les actes et les partenariats, et ce même en triangulation gagnants-gagnants avec les pays BRICS USA France Espagne Turquie et autres.

       En revanche à cet égard, la vague du Maroc monte en Afrique et pas seulement, on commence à la voir vu les enjeux colossaux pour les grands groupes d’investissement accueillis ces derniers temps sur ses terres, à l’exemple de Nissan Renault Bombardier Boeing et beaucoup d’autres tels les chinois russes indiens turcs pakistanais espagnols allemands suédois italiens et pays du CCG. Oui, maintenant l’on peut dire que les marocains ont compris la mécanique infernale algérienne, tellement qu’ils ne la laissent plus perturber l'aura du Roi Mohamed VI d'attirance de l'investissement à l’international, et dont le futur gouvernement ne doit aucunement omettre la mise en place des comités d’experts chargés d’étudier les stratégies nationales d’accompagnement et de suivi. Néanmoins, d'une position l'autre de cette Algérie qui rejette les raisons objectives de l’émergence du Maroc, pourquoi pour autant elle n’accepterait jamais en ON le résultat du débat de sa réintégration à l’UA ? Au point de risquer plus d’isolement, alors que les marocains sont sortis du dédale diplomatique de l’improvisation et ne sont plus dans la réaction comme d’antan. Car, d'autant plus s’étant sortis de l’ambiguïté de l’auto-enthousiasme à l’offensive pragmatique et réaliste d’explication interprétative pour lever les doutes comme à l'ONU. Parfois même, avec colère justifiée dont le but premier c’est de faire prendre conscience les africains du deal contresens du pouvoir algérien sur le dos du Maroc, sur beaucoup d’interrogations avec les forces du mal de la manipulation et de la conspiration dont il est facile d’en deviner les origines au Secrétariat Général sous Ban Ki Moon avec son envoyé Christopher Ross.

       Ce faisant, concrètement, il ne s’agit certes pas d’une recherche d’entrée hard ou soft du Maroc à l’UA, c’est surtout pour montrer à la communauté internationale l’échec politique d’un modèle de gouvernance héritée à la façon Kadhafi bâtie sur l’usurpation et la triche en fonction des petits arrangements et règlements de comptes. Au sens où, ce questionnement reste encore légitime pour évaluer le désastre qui n’est pas dépourvu toute raison gardée de politique spectacle d’asservissement, selon la satisfaction de l’individu qui l’ait subi qu’il soit chef d’Etat ou décideur politique voire économique de haut rang. Tellement, qu’aujourd’hui on ne comprend pas pourquoi Al-Sissi se promet d’engager un nouveau braquet diplomatique contre le Maroc, croyant ainsi pouvoir gérer efficacement le temps qui joue contre lui. Dont, bizarrement il l’aurait fait en réponse à ses interrogations que soulève le rapprochement diplomatique marocain avec l’Afrique orientale. Notamment l’Ethiopie cet ancien empire jamais colonisé, assurément géant émergent dans l’avenir du fait que son autorité régionale se concrétise par ses grands chantiers infrastructurels à l’exemple du grand barrage sur le Nil, conjugué à son leadership économique incontestable frôlant 10% de croissance soutenue et continue sur plus de dix ans dans la sous-région. Et bien, suite à ce constat qu’Al-Sissi ne le veuille ou pas, n’est-ce là un signe d’énervement gratuit de par sa gesticulation qui risquera d’aboutir à l’accélération de sa destitution ? Vu que même les deux institutions militaire et parlementaire seraient souteneures des récurrentes contestations des rues et à l’internationale surtout au sein de l’UA pour qui l’Egypte ce grand pays a perdu son aura.

        Voilà c’en quoi c’est là ou l’on voit qu’il en ressort déjà des distillations-allocutions diplomatiques de la Tanzanie, un commencement de changement de positionnement sur l’intégrité territoriale en faveur du Sahara marocain. Sachant que le dialogue constructif prospectif qu’entreprend le Maroc aujourd’hui, est sensé répondre à toutes les questions restées en suspens par sa longue absence irrationnelle des institutions africaines sous tutelle de l'UA. S’ajoutant aussi à des recadrages à tant d’autres points déductifs des dérapages algériens n’ayant provoqué que déperdition relationnelle, même si pour le Maroc tout semblait être une gestion du temps. Dans l’espoir que ces pays intègrent toute sa souplesse de se faciliter la tache et faire vite évoluer leur positionnement en sortant des vielles bases d’hégémonisme structurel, sorte de piège dont encore certains pays, très peu nombreux, n’en arrivent pas à s’en libérer et en sortir. Aussi, la dynamique politique et diplomatique que connait l’UA par suite de la visite royale en Afrique orientale aurait été pour quelque chose dans la création des conditions favorables et d’aller plus vite de l’avant sans repli généralisé sur soi. Toujours est-il, est-ce que le rapprochement du Maroc avec ces pays avant le Sommet de l’UA à Addis-Abeba en Janvier 2017, n'est-il révélateur de la confiance de leur soutien à son retour avec grande humilité ? En cela, c’est vrai chose dite-chose faite, n’est-ce là une première tendance pour redonner un autre régime de roulement institutionnel à l’UA, après l’installation du Maroc sur son siège dans cette capitale qui prospère de toutes ses richesses matérielles et immatérielles ? En rassemblant ses amis, d’abord pour l’élection de l’ex ministre des affaires étrangères sénégalais à la tête de la commission africaine en remplacement de l’ex Mme Zouma, puis de ne plus laisser jouer l'Algérie la diversion d’où peuvent sortir des positionnements à la ronde par des danses diplomatiques de blocages non rassurants sur le maintien de la RASD et/où sur le traitement de sujets d'actualités. A bon lecteur, bon décryptage ! 

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