samedi 29 octobre 2016

QU’ADVIENDRA-T-IL DU RECENSEMENT FACILITANT L’AGENDA ÉMOTIONNEL DU RETOUR ET RETROUVAILLES DES MAROCAINS SAHRAOUIS SÉQUESTRÉS EN TERRITOIRE ALGÉRIEN ?

L’INSISTANCE DU MAROC POUR LE RECENSEMENT DES KIDNAPPÉS-SÉQUESTRÉS-RÉFUGIÉS (KSR) JUSQU’À LA CONDAMNATION DE L’ALGÉRIE, NE COMMENCE-T-ELLE DÉJÀ A AVOIR BONNE RÉPUTATION AVEC L’ARRIVÉE DU NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU ?

       Par le mot recensement c’est d’abord la dénonciation de l’opération de kidnapping et séquestration des marocains sahraouis des années 70 du siècle dernier dont il s’agit. C’est également, une demande de correction de cet état de fait stupéfiant voire effroyable pour la conscience universelle, notamment, pour faciliter la création de ressource des retrouvailles de ces KSR avec les leurs chez-eux au Maroc. Parce que, quand on fait la tournée des conflits dans le monde, on en voit une attraction à la relation diplomatique que préconise le Maroc avec les pays africains qui presque tous appellent au recensement sans condition. Au point qu'ils s'insurgent en martelant, n’est-ce là un grave accident de répétition de l’histoire des souffrances des gens dans ce cas précis, et/où ils sont devenus malgré-eux des réfugiés obligés et oubliés dans les célébrissimes camps de Tindouf Rabouni et ailleurs sur le territoire algérien ?

       Néanmoins, n’en pourrait-on y voir une fin de projection garantie sur ce point clé du processus dans le temps présent de contextualité des conséquences émaillées du terrorisme grondant, qu'au demeurant est lié aux stratégies d’infiltration des algériens partout pour continuer à torpiller les bonnes initiatives ? Et aussi une envie de ne laisser perpétuer le trafic pléthorique enflammant les câbles, parfois-même par de fausses alertes pour tester la vigilance proéminente du Maroc dans cette région. Dont, heureusement, lui, il en a courageusement tiré la leçon pour ne plus se faire berner par Ban Ki Moon, s’ajoutant à sa véhémence vigoureuse de montrer du doigt communément la charge historique lourde et la référence permanente inimaginable de l’ONU. Non seulement du fait de la mauvaise voie d’encouragement de l’impuissance face à la déferlante des escroqueries de l’Algérie en violation de la charte onusienne. Mais, aussi de l’image de spéculation sur le désintéressement de ce dernier en tricherie flagrante l’ayant rendue si moins inspiré à ce propos alors qu’il était à la tête de cette organisation. Parce qu’en plus, évidemment, lui, en rapport de la gestion du temps onusien, il n’a jamais voulu se transporter dans la prévision de cette situation chaotique, et donc conséquemment de ses résultats assez renversants de non trouvaille de solution politique pour épargner à la région d’autres mésaventures.

       En cela, il est vrai maintenant que l’observation et l’analyse des signaux des habitants sahraouis séquestrés voulant coûte que coûte réintégrer la mère-patrie en l’occurrence le Maroc, montrent qu’au contraire Christopher Ross n’a fait que développer sa haine anti Maroc, l’amour dans l’âme pour l’Algérie et son protoplasme le Polisario. Car, en effet, en fonction de ses échecs répétitifs flagrants au-delà de la structure géographique pour tous ceux qui vivent l’information-minute dans cette affaire, Ban Ki Moon se base avec ses petites manigances inimitables rien qu'aux actes et pactes que prépare son envoyé pour attiser davantage le conflit. D’abord par sa partialité et non neutralité pour acculer le Maroc, puis à anticiper à le plonger dans des incertitudes et décrochages afin que le désir des marocains de développement ne soit assouvi par suite d’extraction méthodique des chimères et rêves de la Mauritanie et de l’Algérie. A cet égard, n’est-ce pas que tous les marocains n’ont eu de cesse de lancer appel après l’autre, pour que le recensement modèle soit l’objet d’une prise en charge déterminée et sérieuse par Antonio Gutterres et qu’il en fasse sa priorité onusienne absolue dans le traitement de ce dossier qui n’a que trop duré ? D’ailleurs, n’y aurait-il là une incitation pour la tranquillité de la région, car rien ne vaut cette initiative pour éclaircir les conditions de séquestration d’hommes de femmes et d’enfants dans l’inconfort l’humiliation et la servitude ? Aussi, à ce propos, la question qui taraude les observateurs et les humanitaires c’est comment stopper cette mascarade d’humiliation des séquestrés, et surtout que faire pour les réhabiliter et leur descendance, de 41 ans de maltraitance dans ces camps de la honte ?  

       Mais, cet objectif sera-t-il atteint dans le futur proche pour mettre fin à ce scandale humanitaire, après l’élection unanime d’Antonio Gutteres à la tête du Secrétariat Général de l’ONU ? Dès lors que, pour les diplomates marocains c’est une chance de dépasser le stress du recadrage permanent dont ils en parlaient et continuent à le faire à chaque occasion, pour pousser au  changement de cette situation détonante à bien de compromissions. D’autant plus, ils en sont convaincus de sa dangerosité, qu’en effet à l’ONU à Washington à Paris à Madrid et à Genève ils ne cessent de dévoiler les tactiques et brutalités faites aux KSR, sans pour autant donner les sources d’investigation et d’information de ce qui se passe presque sous contrôle de l’armée algérienne à l’insu de la communauté internationale. En réalité, tant qu’un séquestré dans ces camps algériens demeure sans être recensé et sans secours à son mal à sa peine et à son abandon entre les mains de criminels, l’ONU sera pour lui une coquille vide. D’ailleurs, aujourd’hui l’Algérie est mise au défi par le Maroc de ne pouvoir recenser plus de 35000 séquestrés-réfugiés dès lors que le HCR crée à cette fin est disponible à le faire pour le confirmer. Car auparavant, malheureusement, c’est resté une belle profession de foi même sous Antonio Gutterres et donc un vœu pieux dont il est moralement obligé de le réaliser maintenant sans attendre.

       Aujourd’hui, cet imbroglio est certes une véritable incompréhension du nouveau millénaire, dont le Roi Mohamed VI en a fait écho lors du discours de Laayoune du 06 Novembre 2015, ayant montré l’incapacité de l’Algérie à construire 40000 logements décents pour pallier aux souffrances de ces gens. En gros, l’attitude du Maroc, n’est-ce une offre de service diplomatique d’archivage évidemment fiable pour sonder la motivation du pouvoir algérien dans l’affaire du Sahara marocain ? Voire même, les intentions et la réactivité de l’équipe sortante au Secrétariat Général, augurant d’un véritable bras de fer avec celle entrante d’Antoine Gutterres de façon générale. Et ce, pour autant que ce soit, via une guerre de mobilité des pays portes-flingues sous Ban Ki Moon à l'UA et l'UE de leurs services d’intelligence en tant que souteneurs du Polisario dans le but de diffuser leur toxicité à New York et à Addis-Abeba en Ethiopie contre tout ce qu’entreprend le Maroc. En premier, au travers de spéculations imprudentes des algériens et leurs résiduels souteneurs sur le calendrier d’actions du Roi du Maroc d’accompagnement de co-développement assuré avec l’Afrique orientale. Ensuite, de par la conversion de liberté d’engagement en prodigalité politique sans réserve du Rwanda et Tanzanie, ni retenue particulièrement de l’Ethiopie qu’apparemment Obama ne l’aurait guère aimée pendant ses huit ans de présidence des USA pour raison de mémoire cicatricielle originelle, malgré son intérêt porté pour cette sous-région.

       Un constat déconcertant, et/où aujourd’hui le problème est tout autre et risque de devenir dangereusement préoccupant au vu que l’on constate une augmentation de l’agitation qui tient aux multiples complications de l’Algérie à l’idée du recensement dans les coulisses à Addis-Abeba. Mais, est-ce que ces données n’expliquent-elles la nécessité des pays africains de s’impliquer avec le Maroc dans la mise en place d’une stratégie de recensement au sein de l’UA en soutien au HCR ? Tout simplement, parce que depuis l’annonce de son retour lors du Sommet de Kigali, il a été élaboré le consensus sur la prise en charge adéquate de cette donnée hautement stratégique pour la sécurité et la stabilité collective africaine. Comme une inclusion d’alternative faisant par ailleurs du chemin, en termes de révision des positionnements de beaucoup de pays africains pour clore ce dossier via la conceptualisation de l’octroi d’autonomie selon l’offre marocaine de 2007. Bref, un emballement mûrement réfléchi pour le soutien du mode d’autogestion dans la régionalisation avancée, avec le joug politique marocain à bien des égards qui demeurera la meilleure arme de sécurité pour l’unité et l’intégrité du Maroc. A bon suiveur, bonne lecture !

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