POURQUOI L’ALGÉRIE ET BIZARREMENT L’EGYPTE NE SUPPORTENT PLUS LE
SERVICE INCLUSIF DU RÉALISME DIPLOMATIQUE MAROCAIN AU CCG EN AFRIQUE ET
AILLEURS ?
A l’évidence en
17 ans de règne depuis 1999, c’est un hymne à la paix dans tous ses discours
que le Roi du Maroc en a conservé le rythme si particulier auquel la communauté
internationale s’y est maintenant habituée. Et, dont il en a impacté le CCG et
toute l’Afrique par son influence son souffle et son style, en plus n’en s’en
ventant nullement mais seulement essayant de décalquer fidèlement les
événements d’aujourd’hui sur ceux des grands bâtisseurs de l’OUA. Malgré que le
pouvoir algérien rancunier et celui égyptien putschiste dans leur sens de mise
en scène désinvolte, ne s’en lassent de combiner leurs perfidies et
malveillances sur le devenir de la situation au Sahara marocain. En cela, voilà
pourquoi l’on peut dire que le souverain marocain visionnaire est toujours à
l’écoute des changements géostratégiques dans la région MENA-Sahel subsaharien
africain, jusque-là étaient construits sur des affinités extrinsèques. En les
suivant voire les scrutant et analysant de très près car devenues en ce temps
présent basées sur des intrigues intrinsèques au Grand Maghreb, particulièrement au vu de la
réalité qui défraye la chronique de par l’atmosphère terroriste transcendante
pour le compte de l’entreprise de déstabilisation de toute la région.
Bien que
spécifiquement depuis longtemps algériennes, ces turpitudes n’ont-elles poussé
le Roi du Maroc à montrer une mécanique d’anticipation qui marque sa
détermination de continuer de se lancer hardiment dans le retour parmi ses
pairs en Afrique ? Qu’en effet, qu’on ne le veuille ou pas, tous sans
exception y compris Boutaflika et Al-Sissi eux-mêmes, le définissent véritable force
de l’intelligence dont le thème et le déroulement sont très proches. De surcroît prodiguant, sans arrogance, la grandeur africaine dans la paix et la
sécurité en prenant en compte la mise en œuvre de sa réactivité face au
terrorisme. S’ajoutant à sa vivacité d’esprit d’installation de la démocratie qu’il
puise dans les références du fil d’actualités de la ‘’révolution du Roi et du peuple’’ depuis 1953 à ce jour, que par
ailleurs ne supporte guère le Général putschiste Al-Sissi. Aussi, l’on confirme
de par la solidarité maghrébine, cette volonté royale par le réalisme et
l’ambition s’explique non par l’essoufflement de l’Algérie engoncée dans ses
dogmatismes contradictoires, mais par souci coté marocain de lui faire éviter
le déclin ou même l’agonie. Car le cauchemar de la décennie noire qui la hante
est encore dans toutes les mémoires, que malheureusement la junte des Généraux
grabataires fidèles à leur déterminisme du temps de la guerre des sables en
fait fi. Ne se faisant reconstituer par leurs élucubrations conspiratrices
voire leurs palabres de bas de gamme avec la nébuleuse terroriste, que chimères
et rêves sans en avoir ni les moyens financiers comme d’antan et encore moins
le soutien populaire. D’autant plus, n’en sachant que comme ça ils ne
continuent qu’à recréer une vie difficile au quotidien pour le peuple algérien
dans les mêmes conditions des séquestrés des camps de la honte à Tindouf à
Rabouni et ailleurs.
N’est-ce là où
l’on perçoit que le Roi du Maroc enchante plus les peuples africains par sa
vision diplomatique structurante avec succès appréciable sur le terrain de développement
de proximité et création de richesses locales ? D’abord, parce que ses
impressions de recadrage volontariste comme feuilleton de construction de
l’idéal commun dans le respect de la démocratie avec l’Afrique leur paraissent
dignes de foi et de confiance. Puis, portant plus d’intérêt au cap de ses voyages
répétés en Afrique, ils le considèrent pour autant le chef d’Etat le plus actif
au cœur de la mêlée géopolitique africaine. Car, ils sont convaincus qu’il s’est
engagé librement sans retenue dans la géostratégie de lutte contre le
terrorisme qui est basé sur la nostalgie de l’islamisme intégriste et aussi sur
le sens populiste sournois et pernicieux diabolisant l’ethno culturalité. En
cela pour la promotion de la nouvelle touche diplomatique visionnaire du Roi
Mohamed VI, les diplomates récemment accrédités ne doivent-ils accentuer leur contact
et couverture des événements en se basant sur une stratégie de communication très élaborée
mais ciblée au dessus de tout soupçon. D’ailleurs, n’en parle-t-on déjà dans
les chancelleries à travers le monde de cette reconfiguration diplomatique
comme nouvelle ligne de conduite annonçant rigueur vigueur et obligation de
bonne pratique relationnelle de stabilisation des tensions ici et là, dont Omar Hilal n'en cesse de donner à l'ONU le tempo ?
Désormais, grâce
à ce redéploiement diplomatique le Maroc se montre offensif pour encore
reprendre plus de terrain dans le marché onusien des influences afin de contrer
efficacement les orientations des réseaux et mafia de la contrebande et les
ventes d’armes dans la zone de séparation et même au-delà. A cet effet, tout le monde
sait que Tartag le Général patron du renseignement militaire algérien est devenu le
guide du terrorisme illustrant par ses manigances comme du temps de Taoufiq, l’exaltation
des jeunes aventuriers propolisaiens perdus et pour qui Daech Aqmi Boco Haram et autres pourraient effacer le droit inaliénable du Maroc sur ses territoires. Tout simplement, parce que,
l’attitude du pouvoir algérien depuis 1963 quel que soit le président comporte
toujours des composantes d’animosité anti Maroc, à savoir, le FLN par ses mises
en scènes tantôt avec tantôt contre le Polisario et l’Armée par ses agissements
hors respect du droit international via son service de renseignement. S’additionnant
au comportement de la Presse sous dominance, et ce par ses révélations narratives
d’un temps révolu même avec des titres qui ne sont pas toujours crashs contre
le Maroc mais distillent des analyses racoleuses tendancieuses.
Quant à Al-Sissi
l’égyptien perdu dans le Sinaï face aux frères musulmans, ne met-il son pays en
plein désordre inspiré de son mauvais rôle et de sa piteuse interprétation
contre le droit du Maroc sur son Sahara ? Tellement, malheureusement, ce
positionnement cruellement conçu de par la récente parade de réception
officielle de la délégation polisarienne à Charam Cheikh en marge de l'assemblée du parlement arabe africain, mettant l’Egypte dans la situation d’Etat
condamné à danser pour ne pas dire à se prostituer comme une vulgaire entité
sans foi ni loi pour avoir les faveurs de l’Algérie et de l’Iran. N’est-ce là
aussi de par cette incroyable bougeotte diplomatique Donquichottesque reprochant au Maroc son
aura chez les pays du CCG et pas seulement, il passe aux yeux des observateurs
avertis une sorte de pasticheur ridicule ? De surcroît contenant tout le
mystère sous-entendant ses rêves, dont invraisemblablement il en espère qu’avec
le temps et l’oubli il se couvrira de gloire des soi-disant vainqueurs par la
conspiration, jusqu’à ne plus s’en soucier du boulet qu’il traîne depuis son
complot contre ‘’Achar’ya’’ la légitimité démocratique. Néanmoins, même si l'Ambassadeur égyptien à Rabat en minimise les conséquences de ce contre temps, la question
qui taraude c’est pourquoi la diplomatie du Caire s'est-elle engagée dans cette ligne de création de rapports
complexes avec le Maroc en faisant la victime innocente et en même temps empruntant
le chemin pro algérien ? A bon entendeur, salut !
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