samedi 15 octobre 2016

DANS L’ATTENTE DE LA VISITE DU ROI DU MAROC EN AFRIQUE ORIENTALE, BOUTAFLIKA ET AL-SISSI NE S’ÉVADENT-ILS JUSQU'A SE REJOINDRE DANS LEURS GRANDES ANGOISSES ?

POURQUOI L’ALGÉRIE ET BIZARREMENT L’EGYPTE NE SUPPORTENT PLUS LE SERVICE INCLUSIF DU RÉALISME DIPLOMATIQUE MAROCAIN AU CCG EN AFRIQUE ET AILLEURS ?

       A l’évidence en 17 ans de règne depuis 1999, c’est un hymne à la paix dans tous ses discours que le Roi du Maroc en a conservé le rythme si particulier auquel la communauté internationale s’y est maintenant habituée. Et, dont il en a impacté le CCG et toute l’Afrique par son influence son souffle et son style, en plus n’en s’en ventant nullement mais seulement essayant de décalquer fidèlement les événements d’aujourd’hui sur ceux des grands bâtisseurs de l’OUA. Malgré que le pouvoir algérien rancunier et celui égyptien putschiste dans leur sens de mise en scène désinvolte, ne s’en lassent de combiner leurs perfidies et malveillances sur le devenir de la situation au Sahara marocain. En cela, voilà pourquoi l’on peut dire que le souverain marocain visionnaire est toujours à l’écoute des changements géostratégiques dans la région MENA-Sahel subsaharien africain, jusque-là étaient construits sur des affinités extrinsèques. En les suivant voire les scrutant et analysant de très près car devenues en ce temps présent basées sur des intrigues intrinsèques au Grand Maghreb, particulièrement au vu de la réalité qui défraye la chronique de par l’atmosphère terroriste transcendante pour le compte de l’entreprise de déstabilisation de toute la région.

       Bien que spécifiquement depuis longtemps algériennes, ces turpitudes n’ont-elles poussé le Roi du Maroc à montrer une mécanique d’anticipation qui marque sa détermination de continuer de se lancer hardiment dans le retour parmi ses pairs en Afrique ? Qu’en effet, qu’on ne le veuille ou pas, tous sans exception y compris Boutaflika et Al-Sissi eux-mêmes, le définissent véritable force de l’intelligence dont le thème et le déroulement sont très proches. De surcroît prodiguant, sans arrogance, la grandeur africaine dans la paix et la sécurité en prenant en compte la mise en œuvre de sa réactivité face au terrorisme. S’ajoutant à sa vivacité d’esprit d’installation de la démocratie qu’il puise dans les références du fil d’actualités de la ‘’révolution du Roi  et du peuple’’ depuis 1953 à ce jour, que par ailleurs ne supporte guère le Général putschiste Al-Sissi. Aussi, l’on confirme de par la solidarité maghrébine, cette volonté royale par le réalisme et l’ambition s’explique non par l’essoufflement de l’Algérie engoncée dans ses dogmatismes contradictoires, mais par souci coté marocain de lui faire éviter le déclin ou même l’agonie. Car le cauchemar de la décennie noire qui la hante est encore dans toutes les mémoires, que malheureusement la junte des Généraux grabataires fidèles à leur déterminisme du temps de la guerre des sables en fait fi. Ne se faisant reconstituer par leurs élucubrations conspiratrices voire leurs palabres de bas de gamme avec la nébuleuse terroriste, que chimères et rêves sans en avoir ni les moyens financiers comme d’antan et encore moins le soutien populaire. D’autant plus, n’en sachant que comme ça ils ne continuent qu’à recréer une vie difficile au quotidien pour le peuple algérien dans les mêmes conditions des séquestrés des camps de la honte à Tindouf à Rabouni et ailleurs.

       N’est-ce là où l’on perçoit que le Roi du Maroc enchante plus les peuples africains par sa vision diplomatique structurante avec succès appréciable sur le terrain de développement de proximité et création de richesses locales ? D’abord, parce que ses impressions de recadrage volontariste comme feuilleton de construction de l’idéal commun dans le respect de la démocratie avec l’Afrique leur paraissent dignes de foi et de confiance. Puis, portant plus d’intérêt au cap de ses voyages répétés en Afrique, ils le considèrent pour autant le chef d’Etat le plus actif au cœur de la mêlée géopolitique africaine. Car, ils sont convaincus qu’il s’est engagé librement sans retenue dans la géostratégie de lutte contre le terrorisme qui est basé sur la nostalgie de l’islamisme intégriste et aussi sur le sens populiste sournois et pernicieux diabolisant l’ethno culturalité. En cela pour la promotion de la nouvelle touche diplomatique visionnaire du Roi Mohamed VI, les diplomates récemment accrédités ne doivent-ils accentuer leur contact et couverture des événements en se basant sur une stratégie de communication très élaborée mais ciblée au dessus de tout soupçon. D’ailleurs, n’en parle-t-on déjà dans les chancelleries à travers le monde de cette reconfiguration diplomatique comme nouvelle ligne de conduite annonçant rigueur vigueur et obligation de bonne pratique relationnelle de stabilisation des tensions ici et là, dont Omar Hilal n'en cesse de donner à l'ONU le tempo ?

       Désormais, grâce à ce redéploiement diplomatique le Maroc se montre offensif pour encore reprendre plus de terrain dans le marché onusien des influences afin de contrer efficacement les orientations des réseaux et mafia de la contrebande et les ventes d’armes dans la zone de séparation et même au-delà. A cet effet, tout le monde sait que Tartag le Général patron du renseignement militaire algérien est devenu le guide du terrorisme illustrant par ses manigances comme du temps de Taoufiq, l’exaltation des jeunes aventuriers propolisaiens perdus et pour qui Daech Aqmi Boco Haram et autres pourraient effacer le droit inaliénable du Maroc sur ses territoires. Tout simplement, parce que, l’attitude du pouvoir algérien depuis 1963 quel que soit le président comporte toujours des composantes d’animosité anti Maroc, à savoir, le FLN par ses mises en scènes tantôt avec tantôt contre le Polisario et l’Armée par ses agissements hors respect du droit international via son service de renseignement. S’additionnant au comportement de la Presse sous dominance, et ce par ses révélations narratives d’un temps révolu même avec des titres qui ne sont pas toujours crashs contre le Maroc mais distillent des analyses racoleuses tendancieuses.

       Quant à Al-Sissi l’égyptien perdu dans le Sinaï face aux frères musulmans, ne met-il son pays en plein désordre inspiré de son mauvais rôle et de sa piteuse interprétation contre le droit du Maroc sur son Sahara ? Tellement, malheureusement, ce positionnement cruellement conçu de par la récente parade de réception officielle de la délégation polisarienne à Charam Cheikh en marge de l'assemblée du parlement arabe africain, mettant l’Egypte dans la situation d’Etat condamné à danser pour ne pas dire à se prostituer comme une vulgaire entité sans foi ni loi pour avoir les faveurs de l’Algérie et de l’Iran. N’est-ce là aussi de par cette incroyable bougeotte diplomatique Donquichottesque reprochant au Maroc son aura chez les pays du CCG et pas seulement, il passe aux yeux des observateurs avertis une sorte de pasticheur ridicule ? De surcroît contenant tout le mystère sous-entendant ses rêves, dont invraisemblablement il en espère qu’avec le temps et l’oubli il se couvrira de gloire des soi-disant vainqueurs par la conspiration, jusqu’à ne plus s’en soucier du boulet qu’il traîne depuis son complot contre ‘’Achar’ya’’ la légitimité démocratique. Néanmoins, même si l'Ambassadeur égyptien à Rabat en minimise les conséquences de ce contre temps, la question qui taraude c’est pourquoi la diplomatie du Caire s'est-elle engagée dans cette ligne de création de rapports complexes avec le Maroc en faisant la victime innocente et en même temps empruntant le chemin pro algérien ? A bon entendeur, salut !

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