mardi 18 octobre 2016

L’HEURE DES CHOIX POTENTIELS INEDITS ET ACCORDS POLITIQUES STRATÉGIQUES, N’EST-ELLE LE SOCLE DE LA VISITE ROYALE AU RWANDA TANZANIE ET ETHIOPIE ?

L’ETUDE GÉOPHYSIQUE DES CARTES DE L’AFRIQUE ORIENTALE CONCERNANT LA CONSTRUCTION DES BARRAGES, LE MONTAGE DES CIMENTERIES DERNIÈRE GÉNÉRATION, LA FOURNITURE D’ENGRAIS ET FERTILISANTS POUR L’AGRICULTURE, LA FACILITATION DU TRANSPORT ET LA LOGISTIQUE, L’ACCÈS AUX TÉLÉCOMMUNICATIONS VOIRE L’ENCOURAGEMENT DES SOLUTIONS D’ENERGIES RENOUVELABLES, N’EST-ELLE PORTEUSE DES FONDAMENTAUX RIGOUREUX DE CETTE  VISITE ROYALE ?

       Désormais, l’on peut avancer qu’assurément les neuf pays de l’Afrique orientale en l'occurrence Érythrée Ethiopie Djibouti Somalie Kenya Tanzanie Burundi Rwanda et Ouganda, seraient enchantés de marquer du grand sceau de l'entente leurs relations respectives avec le modèle voire le mythe du Maroc. Aussi, la visite royale aujourd’hui dans une première étape s’effectue inéluctablement sur la création de la confiance, la prospérité relationnelle diplomatique et l’intelligence dans la conduite des affaires d’égal à égal sans triche. Notamment des échanges commerciaux économiques voire domaine des assurances banques et gestions administratives territoriales dans le respect des souverainetés, en plus des infrastructures en barrages ports et aéroports unités de cimenteries électrification rurale transport réseau routier et cadastre. D’abord sur les terres des puissants complexes volcaniques du Rwanda, ensuite autour des lacs imposants de Tanzanie que surplombent les plateaux élevés de l’Ethiopie dont la légende en fait repenser à la reine de Saba.

       Que l’on ne s’étonne donc pas si ceux des pays qui s’opposent à la finalisation de la construction du Grand Maghreb, font aussi obstacle au retour du Maroc à l’UA (Union Africaine) pour ne plus la laisser fonctionner normalement. D'autant, n’en voyant même pas que ce qu’il y a de remarquable dans la vision révolutionnaire du Maroc aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les témoignages sur sa façon d’appréhender le futur mais la richesse la vie et la puissance de son multipartisme et sa multiculturalité, et ce dans la tolérance et la sérénité en adéquation avec son périple constructif africain. A cet égard, en effet, quel est le but de leur posture à ces acteurs du mal et de la surenchère, sinon inciter l’Afrique orientale à ne pas céder au dynamisme diplomatique marocain et, donc à celui économique commercial culturel écologique géopolitique et sécuritaire cultuel géostratégique ? N’est-ce tout simplement, ils ne le font que pour essayer de mettre un terme à la volonté et à l’aspiration de ces pays voulant le soutenir dans le recouvrement de toutes ses souverainetés, voire même à les pousser à la déconstruction de l’idéal commun avec lui ? N'est-ce, parce qu'évidemment, lui, apporte plus de transparence dans ses choix diversifiés de coopération inter-africaine en disposant de normes et éthiques universelles utilisées et respectées à l’international ? Au sens où, maintenant, comme tout le monde le sait, dans cette sous-région africaine les partisans de l’adhésion à l’attitude visionnaire du Roi Mohamed VI l’emportent finalement haut la main, d'autant plus n’en ont jamais oublié que le Maroc fut le lieu très apprécié des personnalités africaines de légende tels Négus Hailé Sillasse, Nyerere et Kenyatta et d’autres ayant beaucoup fait pour l'unité de leurs pays respectifs et donné de leur temps au moment de la fondation de l’OUA.

       Voilà, pourquoi au nom de quoi la puissance du Maroc sous Mohamed VI de par la stratégie de communication et d’exposition de l’accompagnement de sécurité, elle s’explique aisément. Tellement que tous ces pays veulent s’engager avec lui, par des partenariats de développement gagnants-gagnants non pas en dépassant les panels de la concurrence existante mais de bénéficier de l’accès aux marchés ouverts aux challenges. D’autant que cette sous-région dispose de ressources minières envieuses que l’expertise marocaine pourrait la rendre compétitive en la matière,  de quelques grands ports concentrant l’essentiel de l’activité commerciale comme à Djibouti escale importante sur la route de Suez, d’un tourisme de Safaris encore freiné par une infrastructure hôtelière insuffisante dont tous cherchent à la dynamiser à l’instar de l’expérience marocaine, d’un réseau de télécommunication en voie d’accessibilité mais toujours lente, de constructions routières peu attrayantes laissant à l’écart des zones entières malgré les efforts des chinois. S’ajoutant à une sécheresse récurrentes et aux particularismes nationaux même avec des déclarations de bonnes intentions de ne plus y céder, afin d’éviter de revivre les génocides ou autres guerres civiles et déportations des populations malgré la présence du siège de l’UA à Addis-Abeba.

       Néanmoins, il ne faudrait jamais l’oublier, car assurément, il y en a cinq Afriques sur le plan physique (Centrale, du Nord, de l'Ouest, de l'Est et du grand Sud), au-delà de l’incroyable variété des paysages des formes et du climat d’où transparaissent aujourd’hui les contradictions structurelles aux multiples facettes. Mais, sur le plan politique, est-ce que le contraste existant actuellement de par les oppositions politiques ici et là, ne montre-t-il une dégradation dangereuse au carrefour de toutes les influences et manipulations venant de l’extérieur ? D'ailleurs c'est là le point qui sert comme cheval de trois aux multinationales d'usurper les indépendances des pays surtout africains par la désinformation en vue de convoitise de leurs diverses ressources. Dans le fond, clairement, le choix du Maroc de la voie des énergies renouvelables ne répond-il avec précision à l’établissement de son équilibre énergétique et donc à son indépendance des pouvoirs financiers maîtres de la bourse d’octroi de l’énergie fossile et même nucléaire mondiale ? Par conséquent, de ce fait, est-ce conciliable avec la temporalité d’anticipation politique africaine, qui plus est fait l’objet d’attirance et intéressement de partout de toutes parts ? Alors, n'est-ce du fait de la croissance frôlant 8 à 10% la réponse est oui, d’autant qu’il faut noter la sensibilisation croissante sur ce sujet de tous les pays africains notamment aux problèmes de l’équilibre écologique et du défi de sauvegarde environnementale ? Néanmoins pour l’heure, l’on est en droit de dire que la COP 22 à Marrakech le 07-18 Novembre 2016 construira et consolidera le socle premier de cette envolée africaine vers la tendance à l’énergie renouvelable, dont l'ambition permettra à l’homme et à la femme en Afrique l’exploitation sans problème.

       A cet effet, c’est vrai maintenant, il est incontestable que le Maroc s’engage en Afrique orientale usant de son fonds d’historicité d’ouverture légendaire, en plus qu'en ce temps présent il fait appel à son action experte labellisée sécurisée sur la chaîne des échanges pléthoriques au long terme. D’abord en accourant à la consolidation de la complémentarité géostratégique avec l’Inde le CCG et surtout la Chine qui a plusieurs longueurs d’avance dans cette sous-région, que d’ores et déjà il n’en fait pas un complexe mais voulant acquérir une position envieuse contrairement à l’Algérie envoyeuse que de mauvais signaux et velléités déconcertantes à son égard partout ou il est. N’est-ce par ailleurs pour cela, que la tournée royale se présente comme bloc-package, sorte d’offre très cohérente en tant que tête de pont de pénétration effective par les choix vitaux et stratégiques de l’économie en Afrique orientale ? Soit directement pour combler les lacunes diplomatiques relationnelles ayant souffert pendant 32 ans de l’agitation algérienne, soit par l’énorme effet collecteur marocain des échanges-partenariats labellisés gagnants-gagnants et donc modélisés de rigueur et éthique morale comme pour l’Afrique de l’Ouest. A bon suiveur, bonne lecture !

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