mercredi 19 mai 2021

LE MAROC EST-IL DISPOSÉ À ABOUTIR À UN NOUVEAU RÈGLEMENT DE SES RELATIONS AVEC L'ESPAGNE ?


QUANT AUX PRÉSIDES DE SEBTA ET MELILIA LEUR STATUT SERA RÉGLÉ AU PLUS VITE, ET IL LE SERA À LA QUATRIÈME COMMISSION DE L'ONU.


       Traitant de l'attitude agressive de l'Espagne mise en parallèle de l'hostilité allemande et du bellicisme du pouvoir algérien, le Maroc fort de son alliance géostratégique avec les USA n'admet plus que l'UE intervienne hypocrîtement au Sahara marocain. Autrement dit, pas plus qu'elle ne le fait dans le conflit Russie-Ukraine sur le Donbass. Évidemment, le Maroc saura anticiper sa réaction s'il advient qu'une aggravation tensionnelle Rabat-Madrid perdure, conséquence du flux migratoire sans précédent à Sebta. Sachant qu'il est nécéssaire pour lui de pousser à règler ses comptes à cette Espagne hautaine qui a haussé le ton. Eh ! Bien, on peut d'ores et déjà clamer au visage de son gouvernement que ça ne sert à rien de jeter de l'huile sur le feu. Parce que, tout un chacun sait que la mission diplomatique marocaine à l'ONU procède par étape en attribuant à ses déclarations une valeur dissuasive. S'attelant en même temps sans hésitation ni résérve à mettre le cas des présides spoliés Sebta et Melilia au centre des discussions de la quatrième commission de la décolonisation. Comme ça, à ne pas en douter, les ennemis déclarés du Maroc, partout où ils sont, s'en trouveront devant cette demande du nouveau fait accompli.


       C'est vrai, à ce jour, l'UE concernant ce rush migratoire soudain sur les présides marocains semble corroborer cette interpretation. Et donc, le stratagème de la scène d'insatisfaction d'Arancha GONZALÈS LAYA la ministre espagnole des Affaires Étrangères de la passivité des autorités marocaines n'a fait que consolider la vision de l'État chérifien. En effet, l'Espagne se trompe lourdement, en supposant que le Maroc s'en tient toujours aux bases de leur ancienne coopération sécuritaire et migratoire. Un non sens diplomatique, alors qu'elle ait reçue sciemment le fugitif Brahim GHALI sur son territoire sachant qu'il est recherché par Interpol. Donc, si l'Espagne désire dépasser cette crise, elle n'a de choix que dénoncer son refus infondé de la reconnaîssance de la marocanité du Sahara par les USA. D'ailleurs, ce qui vaut pour elle, vaut aussi pour l'Allemagne ! En tout cas, qu'on ne le veuille ou pas, le Maroc tient le rôle du gagnant dans cette crise avec talent que ni l'Espagne ni l'Allemagne et encore moins l'Algérie et sa protubérance, ne pourront lui retirer.


       En réalité, c'est en vertu d'une clarification politico-diplomatique de leur part, à la condition toutefois que cela repose sur un engagement sans ambages, qu'elles pourraient bénéficier toutes les deux de l'état du developpement en cours au Sahara marocain. Voilà pourquoi, d'une manière imperceptible du dehors, au vu de cette tension maroco-espagnole, les Généraux vert-kaki algériens prennent des mesures préparatives de guerre contre le Maroc dans un proche avenir. Croyant pouvoir tromper la vigilance des FAR, en instillant qu'ils ne recouriront à ce moyen que si le Maroc ne défère pas leurs revendications qu'ils limitent à une jetée extraterritorialisée sur l'Atlantique. Autant leur rappeler avec force que ce rêve chimérique datant de l'ère BOUKHARROUBA ne se réalisera jamais, quelles que soient les combines politiques de l'axe du mal "Allemagne-Espagne-Algérie-Iran". Évidemment, de fait, le Maroc ne se propose pas de modifier sa ligne de conduite envers l'Espagne. Simplement, parce qu'il n'est pas disposé à d'autres deals contractuels avec elle, tant que les soupçons de la GHALIGATE ne sont pas levés. Preuve en est le rappel de son ambassadrice Madame Karima BENAICH pour consultations. À bon lecteur, bon décryptage !

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