lundi 26 juin 2017

MAINTENANT LA QUESTION QUI S'IMPOSE, VERRAIT-ON DES TÊTES TOMBÉES APRES LA COLÈRE ROYALE ENVERS LE GOUVERNEMENT ?

APRES HUIT MOIS DU HIRAK A AL HOCEIMA, LE PEUPLE MAROCAIN EST-IL CONTENT DE LA TOURNURE QUE PREND LA COLÈRE DU ROI ENVERS LES MINISTRES QUI CROYAIENT AVOIR GAGNÉ EN INDÉPENDANCE ET EN LIBERTÉ DANS L'EXERCICE DU POUVOIR EXÉCUTIF ?

       Maintenant, l'on peut dire nous y étions après décryptage du communiqué royal sur la colère sans équivoque du Roi Mohamed VI, à propos du laisser-aller du gouvernement pendant 8 mois du Hirak à Al Hoceima sans solution. Et pourtant, personne ne saurait dire quand le couperet va-t-il tomber sur les ministres ayant failli à leur devoir, car croyant avoir gagné en indépendance en pouvoir et en liberté d'action. Alors que la menace de révolte-déstabilisation en région Tanger-Tetouan-Al Hoceima pèse toujours sur le pays tout entier, comme une suite d'événements sans aucune perspective positiviste en vue à ce jour. D'ailleurs en ce moment mémorable d'Aid Al Fitr 26 Juin 2017, l’œil rouge de la colère aussi des petites gens donne une idée de ce qu'ils attendent du Roi une fois les responsabilités de ce fiasco soient déterminées et définies. Et ce, notamment après l'exploitation des remarques et des conclusions des commissions d'inspection mixte relevant des ministères de l'Intérieur et des Finances pour faire la part des choses. D'autant plus, c'est parce que l'essentiel pour tous les marocains c'est qu'il s'agisse d'un vrai scandale d'Etat, du fait du non respect des engagements pris par certains ministres devant le Roi dans le cadre du programme ambitieux 2015 d'Al Hoceima ''Manarate Al Moutawassit'' Phare de la Méditerranée.

       Alors, de par ce constat infligeant la question qui s'impose n'est-elle, est-ce que les marocains se satisferont de petits rafistolages au sein de l'Exécutif s'il advient que le résultat de l’enquête incrimine tel ou tel ministre de haut rang ? Où, ce sera tellement beau à vivre le grand chamboulement comme dans les démocraties pas lointaines, sous-forme d'un nouveau pacte d'une autre révolution du Roi et du peuple, ensemble en marche pour la construction d'un avenir rayonnant. Même si, il faut le rappeler à toute fin utile, les commandos enragés qui envahissent le Net et les réseaux sociaux tentent à faire porter le chapeau de cette déconfiture gouvernementale à d'autres qui n'étaient et ne sont pas aux responsabilités. Tout simplement, en fabriquant des contrevérités inavouées inadmissibles et inacceptables, dans le but de sauver les têtes des leurs pour les uns ou de faire passer pour les autres la pilule amère de la législature désolante finissante avec Benkirane ayant fait éclore ce malheur de la fronde tout azimut sur la conscience du peuple marocain innocent. A cet égard, allons-nous voire se réaliser, métaphoriquement parlant, la prophétie du prêche d'Al Hajjaj Bnou Youssef Attaqafi dans l'Iraq des abbassides. Comme quoi, disant grosso modo : ''Il est des têtes qui surpassent l'intervalle de confiance admissible en sortant des rangs, et dont il est temps de les araser d'autant qu'il y a de quoi les cueillir sinon les écimer et les mettre politiquement hors service''. 

       Aujourd'hui, avec ça l'on peut dire que le chouchoutage est mort, donc les gens du Hirak ont peut-être gagné parce qu'on va changer de monde et de pratique politique avec tolérance zéro. Mais, pour être plus honnête, ils ont gagné quoi et contre qui ? En tout état de cause, il faut y voir de près, surtout, les conditions de respect du discours de Dakar, et que sont-elles devenues ses promesses et ses directives ? Là on pourrait s'expliquer les pulsions des uns et des autres par rapport à l'acceptation du jugement du peuple sur eux, même sachant qu'il s'agisse d'un tournant historique. Du jamais vu politiquement parlant, de par ce lancement fracassant de colère royale pour faire le point, sans dresser, primo les constats positifs de ceux des ministres existant par eux-mêmes montrant du sérieux et, secundo les égarements négatifs pour ceux des autres ministres faisant du zèle n'existant que pour eux-mêmes. De toute façon, tout le monde sait maintenant ou se trouve le hic de cette situation incongrue qui a donné naissance à cette fronde non exclusive, par ailleurs, commentée très négativement de par le monde par manque de maîtrise communicationnelle côté gouvernement car n'ayant jamais essayé d'anticiper sur les slogans anti tout. Néanmoins, pourquoi aujourd'hui les médias du monde mal informés sur le Hirak, ils se contentent de vouloir faire payer à tous les marocains, au prix fort, toutes leurs libertés retrouvées depuis l’avènement du nouveau règne ? N'est-ce là, une incompréhension criarde et en même temps une occasion de rectifier le tir en sortant de la trilogie H3 ''Hirak-Honte-Hystérie'', pour s'imposer et ''marketer'' le fait que les marocains doivent mettre les bouchées doubles et sortir de cet imbroglio doublement menaçant la cohésion sociale et l'unité du pays.

       Autant dire, que le Maroc n'a pas d'autres choix que de ne pas paraître pourfendu pour réussir sa guerre contre la précarité la pauvreté et la marginalisation. Sauf que pour le faire, il faut procéder au rééquilibrage social économique éducationnel culturel sportif administratif et sécuritaire entre les territoires les provinces et les régions, en ne cédant plus aux folies de la comptabilité des régimes budgétaires amaigrissants, et aussi sans braver douloureusement les lois du bon sens. N'est-ce pour ça, le gouvernement actuel a besoin d'un lifting de non hiérarchisation de ses membres, pour pouvoir jeter sans hésitation aux oubliettes les tracas perturbateurs de sa ligne de conduite selon une feuille de route tracée et entérinée par le parlement ? Alors, en attendant à ce propos, on ne peut que demander du balai aux idées reçues dans les tractations de formation des gouvernements ankylosés. D'où il faut passer aux choses sérieuses en consommant la grande rupture avec les clichés politiciens, désormais considérés de par le monde classiquement périmés. Autrement dit, il faut assurer pour se rassurer dans ce monde fou fou fou, où le moindre choc fut-il socialement minime peut engendrer en retour le creusement d'autres fossés sociétaux dont l'on ne pourrait y risquer si l'on y fait pas attention que régression solidaire à vive allure ! En effet, le Maroc est en voie de démocratisation, d'où l'on est en droit de demander au gouvernement de prendre en charge tous les malheurs de ses propres manquements. Ce faisant, après tout, la question qui taraude à plus d'un titre, pourquoi la solidarité au Maroc ne serait-elle pas aussi contagieuse que la fronde le mépris et le fanatisme pour pousser le gouvernement à une communication sur comment ne pas nier l'importance de la démocratie participative sociale de ses modèles ses images et ses mots ? A bon entendeur, salut amical !

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