dimanche 11 juin 2017

IL FAUT SAUVER L'ETAT D'ESPRIT DES PAYS DU CCG (CONSEIL DE COOPÉRATION DU GOLF) D'IL Y A 36 ANS QUI EST ENTRAIN DE MOURIR !

VRAIMENT, NE PEUT-ON D'ORES ET DÉJÀ SI RIEN DE PROBANT N'EST TENTÉ, PARLER DE FEU ETAT D'ESPRIT DES PAYS DU CCG AU VU DE LA MANIÈRE DURE DE PÉCHER PAR ARROGANCE OU SURENCHÈRE SOUS-FORME DE POSTURE TACTIQUE, D'UNE PART DU TRIO ARABIE SAOUDITE-EMIRATS ARABES UNIS-BAHREÏN ET D'AUTRE PART DU QATAR ISOLÉ ET ESSEULÉ ?

       Maintenant par le constat de la crise enclenchée entre les frères au CCG, n'est-ce confirmé que les ''khalijis'' (habitants du ''khalij'' en l'occurrence le Golf arabe) préfèrent eux aussi les affronts malgré les appels de temporisation venus de ci là pour sortir de l'engrenage ? C'est même bouleversant d'assister à ce qui se passe là-bas sous les yeux de la communauté internationale, se conjuguant aux taches compliquées des intervenants directs comme les USA le Koweït la Turquie et la Russie pour engager des négociations mêmes rudes et cruciales. Dans le but de circonscrire la gigantesque détérioration des rapports, par ailleurs, pour le moment ne menant qu'à l’encerclement de l'action du Qatar en parvenant à contenir la crise sans déchaîner la violence. A cet égard, n'est-ce pas le 23 Mai 2017 à Riyad en Arabie Saoudite quand Donald Trump a montré la route à prendre devant un parterre de plus de 50 chefs d'Etats ou de gouvernements voire de représentants de hauts rangs du monde arabo-musulman pour éradiquer le terrorisme, le Roi Salmane n'était nullement dans l'expectative du moins c'est ce qu'il avait montré dans son discours inaugural ? Or voilà que le 05 Juin suivant à peine franchi, l'Arabie Saoudite les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn de surcroît épaulés de l'Egypte annonçaient qu'une mutation radicale a eu lieu en quelques jours dans leur façon d'aborder la problématique des gouvernants du Qatar au sein du CCG. En quelque sorte, lançant une cabale diplomatique d'envergure et sans merci contre cet enfant terrible qu'il est devenu, et ce en priorité pour le clouer au pilori et donc le mettre devant ses responsabilités. En le fragilisant davantage économiquement, car, il n'aurait pas de lui-même voulu se rabattre vers la raison de l'état d'esprit du CCG, sans continuer ses agissements ni ses actes malveillants et encore moins ses étranges infiltrations d'où il est devenu un vrai danger pour tous ces pays. 

       Néanmoins, apparemment, il n'y aura plus de place pour le doute si rien de probant n'est tenté, car l'esprit d'entente des pays du CCG d'il y a 36 ans est entrain de mourir. Notamment, après le constat des échanges informatifs-désinformatifs virulents des chaines satellitaires entre Al Arabia installée à Dubai et Al Jazeera domiciliée à Doha. Tellement, le quotidien, pour elles, se fait un devoir de se rendre la politesse par torpilles médiatiques, d'où, le monde entier en a compris la fonctionnalité de cette région atteinte elle aussi de passion et de troubles politiques existentiels. Qu'en effet, d'une part le trio Arabie Saoudite-Emirats Arabes Unis-Bahrein et d'autre part le Qatar esseulé, entre les deux restant le Koweït et le Sultanat d'Oman paraissant se tenant à distances élastiques selon les sujets traités de cette crise inédite, ils ne peuvent évidemment s'en sortir eux aussi indemnes de ce jeu de l'honneur et du paradoxe. N'est-ce là où l'on s’aperçoit que tout cela remet sérieusement en question les dogmes indifférenciés de l'islam de la ''Jamaa Islamia'' des frères musulmans sur lesquels ils se basent pour inoculer leur venin, source de cette escalade ? A même jusqu'à aller se risquer à tracer le chemin de ''l’apartheid cultuel'' dans le monde arabo-musulman, car l'Etat du Qatar a fini par y prendre gout à leurs dérives via usage de leur feu logorrhéique de tout bois en réactivité post traumatique à la tension en question. En plus, d'après les services de renseignement égyptien, il use d'artifice d'octroi de rançons en milliards aux groupes terroristes en Irak et Syrie en se cachant derrière des montages financiers caritatifs, trompant ainsi les ONG spécialisées dans l'aide humanitaire sous l'égide de l'ONU qui a perdu en vigilance et en perspicacité de faire la part des choses. Sauf que, cette médaille dont il se targue elle a des revers déconcertants. Au point que maintenant avec la rupture des relations diplomatiques avec ses voisins et leurs conséquences économiques immédiates, lui l'Etat qui se veut épris de bienfaisance et de secourisme humanitaire, il ne peut continuer son entreprise de financement des déstabilisations ici et là par les actes de la terreur surtout la possibilité de sa diffusion comme ce qu'il a réalisé auparavant en Iraq Tunisie Libye Egypte Syrie et Yémen.

       Une histoire dont, désormais les saoudiens les emiratis et les bahreïnis avec les égyptiens et les yéménites non ''houtis'', paraissent absolument peu disposés au compromis avec le Qatar isolé et montré du doigt. De par son rôle joué à répétition dans le redéploiement et le financement du terrorisme, particulièrement, s'il ne change pas son addiction maladive d'attirance à cette interface de la dangerosité. Non seulement de formation de ce que l'on pourrait appeler ''Génération terrorisme'', mais aussi dans le recrutement par la communication professionnelle sournoise délibérément imprécise pour provoquer confusion. Dont, il faut le dire sans gène, s'il ne révise pas son soutien flagrant des frères musulmans, et, donc, conséquemment par-dessus tout, de mettre un terme aux essais déstabilisateurs du monde arabo-musulman, il en récoltera la mauvaise place dans la perspective des mécontentements à venir à même de subir l'affrontement militaire. Qu'au demeurant, qu'on ne le veuille ou pas, l'envoi des troupes turques sur place ne montre aucunement de souplesse en réponse à la médiation koweïtienne apparemment en souffrance. Ce qui refléterait, si le conflit s'aggravait, l'enjeu de l'hypocrisie essentielle dans la géostratégie de toutes les grandes puissances et les pays émergents impliqués dans la portée historique symbolique de la création du CCG. D'autant plus, tous ils n'auront plus, en réalité, le plein contrôle des événements s'il advient par malheur, qu'une dimension nouvelle dangereuse s'y invite dont ils ne pourraient ni les uns ni les autres la présenter comme un succès. Comme ça, d'ores et déjà, l'on peut affirmer, n'en risque-t-on de parler dans le proche futur de Feu état d'esprit des pays du CCG, au vu de la manière dure de pécher par arrogance du Qatar et par surenchère tactique des autres ?   

       Il est vrai, pour rester dans le vif du sujet, le Maroc n'a-t-il réussi de n’interférer dans cette épreuve de force entre les pays frères sans leur demande, ce qui indiscutablement renforce son crédit auprès de Riyad Dubaï Manama et aussi de Doha ? A ce titre, n'est-ce pas il est donc normal qu'on veuille à Washington à ce que le Roi du Maroc s'y rende utile avec le Koweït fort de sa compétence en négociations, convaincu que, si peu qu'on lui laisse l'occasion de montrer son savoir-faire pour les mettre d'accord sur une feuille de route d'application des exigences des uns et de la demande de l'autre en ordonnant l'ouverture des accès aux échanges économiques et commerciaux ? Comme ça, l'on peut dire, le Roi Mohamed VI est parmi les rares personnalités au monde qui peuvent aider à régler le conflit sans épreuve de force, à même de dissiper et effacer à peu près entièrement les traces de la mauvaise humeur de l'Arabie Saoudite des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn à l'égard du Qatar. Encore faut-il que cela ne soit pas rendu impossible par des exigences non réalisables, dont, nul ne croirait plus après son implication à côté l’Émir Cheikh Al Sabbah, que le Chekh Tamim ne renoncerait à sa politique pour donner plus de visibilité à sa propre existence. En s'éloignant de la ligne de son père Cheikh Hamad trop investi et enrôlé dans la mécanique des milieux traditionnellement favorables aux frères musulmans, lesquels, comme des stratèges agités peuvent, à tout moment faire exploser de l’intérieur le Qatar si rien n'est tenté de les stopper net. Sorte de conséquence directe de leur bouclage du peu d'institutions étatiques existantes, en plus n'ayant aucunement l'intention de respecter les accords à propos de l'hospitalité qui leur est offerte par le Qatar surtout si la crise prend une dimension imprévue. A bon suiveur, bon décryptage !

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