samedi 1 juillet 2017

QUI EUT VOULU LA JOUER A QUI PERD GAGNE DANS LE HIRAK ACTUEL D'AL HOCEIMA, AU DÉTRIMENT DES INSTITUTIONS ET DU PEUPLE MAROCAIN ?

BAS LES DOUBLE-MASQUES, DEPUIS 1958 LORSQUE LE RIF MONTRÂT UNE SORTE D'INSOUMISSION AYANT DÉCLENCHÉ LA FOUDRE DE L’ÉPOQUE D'OUFKIR, SANS COMPARAISON A CE JOUR AVEC LE HIRAK D'AL HOCEIMA ET RÉGION !

       Bientôt on saura qui eut voulu la jouer à qui perd gagne dans le Hirak d'Al Hoceima, et ce au détriment de la stabilité des institutions, de la tranquillité du peuple marocain et de l'appel des investissements chinois et autres dans la région Tanger-Tetouan-Al Hoceima. Même si, on ne peut pas dire autant des mois écoulés avant le tumulte sociale, relativement à après les élections du 07 Octobre 2016 à ce jour. Par rapport à la comparaison avec la catastrophe épouvantable de traitement du Rif avec Oufkir depuis l'indépendance du Maroc. Aussi, pour combattre les injustices, dénoncer les dépravations et briser les coquilles vides des fausses promesses en ce temps présent, on ne peut mieux trouver que l’utilisation de l’arme de la bonne gouvernance dans la sérénité et le calme. Aussi, même avec des capacités limitées des décideurs politiques gouvernementaux actuels, au sens de l’exécution de leurs programmes, cette arme ne serait pas de trop et encore moins vaine. C’est vrai qu’en s’impliquant ainsi cette analyse, l’art politique prendrait toute sa dimension positive tant dans l’effectivité des programmes que l’intéressement des jeunes à la chose publique. Bien sûr, sans résignation à du n’importe quoi, notamment en matière des enveloppes budgétaires allouées, mais seulement par des actions dont l’effet essentiel susciterait particulièrement leur engouement au vu des résultats escomptés.


       En quelque sorte il faut éviter la prolifération des contractions de crédits hypothéquant l’avenir du pays, au détriment du vivre sereinement qu’au demeurant ne risquerait que d'instaurer la dépréciation des efforts faits et donc de bouleverser l’illustration des fondamentaux de la constitution du 01 Juillet 2011. Autant le dire avec clarté, n’est-ce vrai que la bonne gouvernance se fonde sur la puissance du contrôle de l’exécution du programme politique et socio-économique, pour améliorer le train de vie des populations surtout celles démunies ? A cet effet, bien entendu, tout échec dans l’exécution du programme électoral de tout gouvernement, n’est que l’image des applications nonchalantes qui l’entourent. Et pour cause la perte du pari du gouvernement sortant après les élections du 07 Octobre 2016, car, dans beaucoup de cas il a travesti la vocation des décideurs à mieux faire à Al Hoceima et région. De surcroit, n'ayant permis la bonne conversion de leur volonté à cause peut-être d’incompétence si ce n'est de calculs politiciens non exempts de reproches, dont le Maroc en paye aujourd'hui un lourd tribu social. Autrement dit, à ce propos, pour les membres du gouvernement actuel sous Othmani, plus les critiques qui leur sont faites sont justifiées, plus elles rendent compte de la déformation de leur image auprès des populations non seulement dans le Rif mais sur tout le territoires national. Cela évidemment, avec les temps qui courent a conduit à la mention désormais populaire « DEGAGE ! » par l'usage des slogans anti-tout. Notamment, vis-à-vis de tout le gouvernement où la société civile eut été écartée mais restant polie même étant gênée de ne pas exprimer son mépris ni son dégout à la façon de monter un gouvernement toujours avec les mêmes figures.


       En vérité, au Maroc, dès lors qu'il se produit des interactions politiques entre opposition et majorité, le comportement du gouvernement par chance et/où dé-chance s’en trouve beaucoup plus affecté dans sa formation et structuralisme. Justement quand on lit les monologues en sorties médiatiques de certains membres du gouvernement actuel, adoptant généralement des tons à doubles masques à propos du Hirak d'Al Hoceima, on est saisi par leur désir de vouloir confiner leurs opposants dans leur champ d’endormissement emphatique mimétiquement magnétisant comme à l’ancien temps. Ne sachant pas qu’on est plus dans les contes basriens d'AL Aamzine du temps passé, où la menace prévalait sur l’évolution de dialogue comme ce qu’on a vu en préparatifs de la grève générale du 29 Octobre 2014 sous Benkirane. Néanmoins, sans doute qu’en plus, l’humeur et l’émotion qui commencent à se dégager du périple de l'après soufflerie arabo-amazighe pour la démocratie, ont-elles compté pour beaucoup dans leur attachement aux forces inductrices de ce champ de confinement par la peur l'inquiétude et l'angoisse. Vraiment, ces images envoyées de la sorte, n’aideraient à l’enchantement ni au ravissement des marocains surtout les jeunes à se polariser sur la politique publique d’une façon convaincue et convaincante. Même si, depuis l’avènement du nouveau règne longtemps avant le bourgeonnement du M20F, tout le monde pensait que la lutte contre la sinistrose des jeunes en politique figurerait parmi les priorités de l’Etat.


       D’autant plus, après le discours royal du 09 Mars 2011 on n’en pensait pas moins que l’effet de la nouvelle constitution du 01 Juillet 2011 et les conditions de déroulement des élections législatives anticipées du 25 Novembre de la même année et même celles en échéances respectées du 07 Octobre 2016, allaient pousser les partis politiques à en profiter afin de sensibiliser davantage les jeunes à s’embarquer en politique. Sauf que dans ce pays qui fut reconnu pour et par sa grande élite politique d’avant et après l’Istiqlal, ça ne marche toujours pas. Surtout, au vu de l’état d’excitation des politiques contemporains se croyant d’une extraordinaire brillance, alors qu’ils sont d’une absolue impuissance dans un circuit fermé d’une extrême imprécision et désinvolture voire nonchalance par manque d'ambition pour un Maroc fort et immunisé des controverses en interne. D'ailleurs, n’est-ce pas juste après le discours royal du 10 Octobre 2014 devant le parlement, au lieu d’éviter de continuer à tomber ci bas nos valeureux représentant n’ont guère manqué de se la ramener aussi honteusement. Montrant une fréquence d’intérêts seulement politiciens sans performance pour les besoins de la démocratie du pays, malgré qu’en plus sous le règne du Roi Mohamed VI beaucoup d’avancées sont enregistrées dans tous les domaines pour insuffler de grands espoirs quant à l’attirance des jeunes à la politique.


       A cet égard, pourquoi, avec toutes ces garanties royales il y a encore des hommes politiques qui agissent au sein du gouvernement, malheureusement, encore en méconnaissance du terrain mouvant qu’est la société marocaine aujourd’hui ? De surcroit, le faisant, loin de toute codification anti-dérapage ne s’en souciant ni de leur conduite insolite provoquant brouhaha populaire, ni de l’image qu’ils donnent de leur famille politique. Allant, de par l’interprétation des observateurs et analystes politiques, jusqu’à préconiser des actions étonnantes oscillatoires et non équilibrées en s’attachant gauchement au pompage des idées d’autrui sans en avoir la compétence de décryptage constructif. Mais, comment faire alors pour ne plus passer à coté de la prévalence de l’action royale dans le monde, laquelle s’étant caractérisée à soutenir l’éveil des jeunes à prendre honorablement la destinée de leurs pays respectifs en main ? N’est-ce cela que tout un chacun a constaté dans les tournées et rencontres du Roi à l’intérieur comme à l’étranger, incitant les décideurs à se mobiliser pour accompagner le développement solidaire équitable dans la sécurité et la stabilité ? N’est-ce pas, tout simplement parce que la jeunesse aidera à la recherche des échanges socio économiques et politiques Sud-Sud, étant donné qu’elle est devenue partout dans le monde, l’interface des sensibilisations, débats, formations et informations contre les extrémismes notamment religieux ?


       En cela la lutte contre les dépravations les précarités par une tendance vers l’égalité des chances au même titre que les autres actions pour la paix sociale, en ferait certainement le socle humain de nouvelle gouvernance probe et prometteuse qui s'annonce imminente après la colère royale au premier Conseil des ministres du 25 Juin 2017 avec Saad-Eddine Othmani en tant que chef du gouvernement. D'abord, sur l'approche pour contenir le charivari à Al Hoceima dont certainement il en livrera avec sa prestation de ce soir sur les chaines nationales Al Oula et 2 M les contours. Puis, sans avoir l'idée de vengeance dont le Roi n'en veut procéder à la prise de sanctions morales politiques et/où pénales sans preuve dans l'attente des conclusions des investigations de la commission mixte d'inspection des ministères de l'Intérieur et des Finances sur le retard d'exécution du programme ambitieux du projet ''Al Hoceima Manarate Al Moutawassit''. Pourtant, on ne peut pas dire que les marocains dans les douze régions, à ce propos depuis le début du Hirak n'aient pas été ouverts à la discussion, étant mème peu critiques vis-à-vis des politiques suivies sur le manquement au suivi du projet de requalification d'Al Hoceima. Lequel, malheureusement, n'ayant trouvé bons exécutants aux gouvernements ni le sortant ni l'entrant, malgré la polémique envahissante à propos des responsabilités politiques des ministres ayant signés les partenariats sur le Net et les réseaux sociaux. A bon entendeur, salut !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire