jeudi 8 juin 2017

DÉCIDÉMENT, LE PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON AU MAROC AU BON MOMENT.

CETTE PREMIÈRE VISITE OFFICIELLE DU PRÉSIDENT FRANÇAIS AU MAROC, NE VIENT-ELLE A POINT NOMMÉ POUR PROPOSER D’AGRÉABLES SURPRISES A L'AFRIQUE ET AU MONDE ARABE.

       Depuis l’avènement du nouveau règne au Maroc, la France a connu la ''Chiraquie'' la ''Sarkosye'' la ''Hollandie'' et aujourd'hui la ''Macronie''. D'autant plus que cette dernière il y a moins de deux ans on donnait pas cher qu'elle parvienne à exister et survivre. Pour les uns, une majorité, c'est une bulle, alors que pour les autres, une poignée d'hommes et femmes plutôt jeunes, un rêve et une utopie. Maintenant, elle est au pouvoir à l'Elysée et risque de rafler la mise facilement au soir du deuxième tour des législatives du 11-18 Juin 2017. Presque après un mois de la passation des pouvoirs du 14 Mai, de surcroît riche en leçon d'humilité de symbolique de témoignage poignant et de démocratie. En ce sens, n'est-ce pas que le nouveau président Emmanuel Macron est considéré sur le curseur politique européen le modèle, ayant l'épaisseur intellectuelle la sensibilité aux dossiers du moment et l'ambition par la capacité d'avoir l'autorité et donc la verticalité décisionnelle qu'il faut pour se défaire une fois pour toutes des eurosceptiques ? Alors même que sur la plateforme africaine, on souhaiterait qu'il soit aussi un président solide carré positif et sincère que la France n'ait jamais eu ces quinze dernières années, et qu'il inspire confiance des chefs d'Etats africains pour dépasser le faux-sacerdoce de la France-Afrique. A même, jusqu'à mettre son image en symbiose avec celle du Roi Mohamed VI du Maroc,  comme une couverture d'ange de ''la foi des winners'' jusqu'à l'accomplissement qui fixerait sans doute sa sincérité morale et politique à l'égard et au service des pays amis alliés de toujours. Pour contrer l'offensive ''hard'' de la Chine  Israël Turquie Qatar Brésil USA Inde et d'autres en terre africaine, laquelle apparemment, elle se veut hostile aux intérêts de la France. C'est même assez confirmé, qu'à l'évidence elle ne récupérera son retard par le choix judicieux que de se mettre en complicité de synergie dans l'action de prospection avec le Maroc désormais facilitateur reconnu par ses réseaux de ses grands investissements qualifiés porteurs et prometteurs.   

       D'autant plus, évidemment que c'est un débatteur-orateur qui éblouit quand il veut ou quand il y est contraint usant d'un charisme jusque là caché, auquel il sait y ajouter la valeur technique car connaissant mieux ses dossiers. C'est pour cela, à ce jour, tout porte à croire qu'il a fait un sans faute, en se mesurant à la réalité des lendemains qui ne chantent pas toujours. D'ailleurs ne l'a-t-il montré chez Merckel en Allemagne et chez les troupes militaires en projection contre le terrorisme au Mali juste après son arrivée au sommet de l'Etat français à l'Elysée, en plus à l'OTAN à Bruxelles et au G7 en Sicile. Devenant par sa poignée longue énergique et tonique face à Donald Trump, l'image même de sa jeunesse dans son rôle le meilleur, montrant qu'il a les coudées franches sans oublier la séquence de réception de Vladimir Poutine à Versailles par la symbolique de l'Histoire de France-Russie. A cet égard, sa visite au Maroc pour le 14-15 Juin 2017 entre les deux tours des législatives françaises, on peut dire qu'il a l'occasion de montrer à l'Afrique et au Monde Arabe qu'il n'est ni un politique brouillon ni un parvenu aventurier va-t-en-guerre. Et qu'au contraire, il est une sorte de concepteur de la marche ordonnée étincelante en meilleure gouvernance à suivre sans cynisme ni absolutisme, ce qui lui servira à éloigner la courtisanerie extraterritoriale et donc de ne se laisser déborder par le rôle des relais susceptibles de provoquer la perte de ses propres jugements sur les politiques suivies loin de la temporalité exécutive France-Afrique. 

       En effet, c'est ce qui pousse, aujourd'hui, les observateurs aguerris à poser la question sur ce qu'il proposera de concret et palpable dans son discours loin des slogans et clichés sur le terrain, pour le co-développement en Afrique d'égal à égal ou en trilogie paramétrique France-Maroc-Afrique et aussi contre le terrorisme en faveur de la sécurité et la paix. Là aussi, loin des postures de langue de bois, il est difficile de ne pas y voir une interrogation sur ses actes ressemblant sans jeu mots à ceux du Roi du Maroc, paraissant tous les deux des visionnaires politiquement extrasensoriels dotés d'inspiration mettant le futur de leurs pays respectifs avec l'Afrique en ligne de mire. A ce propos, concernant le président Macron, n'a-t-il dans toutes ses conférences de presse à ce jour, apparu convivial charmeur et fascinant aussi bien envers les associatifs de la société civile et les journalistes en plus des intellectuels, car ne s'y dérobant presque jamais faisant la part des choses en tant que fin politique non fermé. Sauf qu'il y a un bémol tout de même, de vouloir tout contrôler en matière de communication un peu à la manière de celui qui nie l'évidence tout en donnant l'impression qu'il n'y est pour rien. Forcément, comme ça il donne l'image de l'homme providentiel comme jeune président de la cinquième puissance du monde, qui soi-disant se sacrifie pour ne pas tomber dans le rite de la politique à l'ancienne alors que tout est calculé avec minutie chez-lui. 

       Comme ça, à bien décrypter l'annonce de cette visite prochaine au Maroc du 14-15 Juin 2017 du président Macron avec sa femme, on en devine le visage blêmi des ennemis surtout du pouvoir Boutaflika. Tellement que ce dernier s'est précipité à le contacter par téléphone pour lui demander de faire aussi en Algérie une visite officielle pour respecter la balance à l'ancienne. Surtout, que celle programmée pour le Maroc, elle concerne l'affirmation du premier contact avec le monde arabe en tant que président de la République française, par rapport à ses visites en Tunisie au Liban et en Algérie en période avant les élections présidentielles du 07 Mai d'il y a un moisNéanmoins, même si, il ne se voit pas héros, l'on peut dire pourra-t-il inspirer l'incarnation vivante de l'utopie avec en même temps le durcissement dans ses fonctions officielles en bon pragmatique qu'il est. Parce qu'il n y a aucun doute que tout va bien se passer par son passage au Maroc, dont il ne reste qu'à pousser encore plus loin les partenariats géostratégiques en proposant d'un commun accord des chefs-d'oeuvre de haute technologie et d'expression exclusive en valeur essentiellement gagnant-gagnant entre les deux pays. En s'attaquant, au vu de tant de réussites Maroc-France à des sujets de l'avenir ambitieux, à l'exemple de la consolidation de la lutte antiterrorisme sans répit et sans relâche, comme aussi l'excellence dans la recherche la culture, l'échange universitaire, le tourisme, le numérique et la communication à haut débit, les énergies renouvelables l'agroalimentaire la pêche l'automobile l'aviation et le chemin de fer de haute performance. 

       Alors, de ce point de vue, n'est-ce comme ça l'on peut remonter le temps, sur le vif, pour comparer cette première visite par ce choix stratégique typiquement ''macronien'' du Maroc, à de la mise en chantier de la mécanique de partenariat-association dernière génération qui tient plus de la géopolitique pour faire ses pas salvateurs dans le Maghreb ? D'où l'on pourrait entrevoir des conséquences concrètes dans le prolongement judicieux de son passage au Mali, en continuité avec la bande sahel-subsaharienne africaine via la dynamisation concertée du G5 Sahel avec ses partenaires. En plus, sûrement, il y aura une élévation de la vitesse de croisière dans ses tournées dans le Proche-Orient en notant les appréciations du Roi Mohamed VI qui lui seraient précieuses à ce sujet s'il en tient compte. Pour se voir passer lui-aussi avec moindre dégât psychologique, dans toutes les émotions de la problématique de judaisation d'Al Qods et de la création à outrance des colonies sur les territoires palestiniens spoliés, dans l'attente d'une solution à deux Etats sur la base des frontières 1967. S'ajoutant à la virée stratégique dans les pays du Golf en pleine tourmente diplomatico-politique entre l'Arabie Saoudite Emirats Arabes Unis Bahreïn contre le Qatar, pour le leadership de lutte anti terroriste chacun selon l'angle de sa lecture, afin d'apporter son rameau d'olivier et participer à la désescalade qui s'annonce inévitable au vu du rythme où vont les choses loin des bons pronostics quasiment sur les résultats décourageants qui se profilent. A bon entendeur, salut ! 

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