dimanche 18 juin 2017

AU MAROC, L'ÉQUATION POLITIQUE (1 x 12= 1) EST RÉSOLUE DANS LE PARI DE LA COHÉRENCE DE LA RÉGIONALISATION AVANCÉE POUR CONSOLIDER L’UNITÉ ET COMBLER LA PRÉSERVATION DE LA PAIX SOCIALE.

EN CE SENS, PAR RAPPORT A LA COMBINAISON DE DIFFÉRENTS FACTEURS INTRINSÈQUES ET EXTRINSÈQUES DU DÉROULEMENT  DE LA RÉGIONALISATION AVANCÉE, POURQUOI AVOIR LAISSÉ POURRIR LA SITUATION A AL HOCEIMA DANS LE RIF MAROCAIN ?

       Même avec une brillance bienveillante de pister la résolution de certaines équations politiques en se référant à l'Histoire, celle résolue au Maroc contemporain dans la régionalisation avancée est (1x12=1). En somme, douze régions pour un et un seul pays de Tanger à Lagouira dont le peuple espère la confirmation par plus de confiance, entre les régions et le gouvernement pour la prospérité et le développement sous l’Égide du Roi Mohamed VI. D'ailleurs, pour rester constructif sans comparer la temporalité événementielle de jadis avec aujourd'hui, n'est-ce pas que Feu Hassan II voulait au début de son règne difficile, résoudre l'équation du clivage politique du Maroc indépendant en faisant appel à l'aide de Benbarka ? Malheureusement, les choses ont pris une dimension dramatique l'en ayant fait un martyr d'Al Watan, sachant pertinemment que tous les marocains ne s'en étaient pas tous émus à l'époque. Car c'était beaucoup plus complexe tant le règlement de compte entre les forces en présence était évident, pour ne laisser l'équation à résoudre (1+1 n'est jamais égal à 2) prendre la forme de l'entente, comprendront ceux qui voudront ! Chose que même, Abbas Houwaida premier ministre du Shah d'Iran voulait lui aussi le démontrer politiquement aux opposants, mais la SAVAC n'en comprenait rien en ce temps là usant de procédure par la torture féroce presque de transgression de l'humanisme. Ce qu'évidemment, chemin faisant, avait favorisé le débarquement en force de l'Ayatollah Khomeyni de Neufleschâteaux en région parisienne vers Téhéran pour mettre en application une autre équation paradoxale (1-1=1), signifiant détruire tout un Etat pour faire renaître un autre Etat. Sans oublier, qu'avec le chancelier allemand Helmut Koll au moment de l'effritement du Mur de la honte de Berlin, il avait démontré preuve à l'appui qu'en Allemagne par la force de la conviction du pragmatisme et du partage de l'idéal commun, l'équation (1+1=1) est vérifiable. En l'occurrence, la réunification de l'Allemagne de l'Ouest RFA et celle de l'Est RDA, qu'au demeurant, normativement avec humilité sans repli ni hésitation, n'a abouti qu'à une et une seule Allemagne stable et forte économiquement politiquement.

        Aussi, ce n'est ni un delirium ni une schizophrénie que de dire, il n'y a plus de temps à perdre concernant la sécurité et la cohésion sociale avec ou sans heurts. Mais, seulement par résolution définitive de l'équation (1x12=1) qui n'est en fait que la conviction partagée par les marocains pour combler la préservation de l'unité dans la paix sociale et donc de la démocratie voulue par le peuple derrière son Roi. Et cela, ça n'est en rien antagoniste avec la demande pour renouveau de la classe politique, afin d'entériner les actions allant dans le sens de la légitimité de récupération des prérogatives des présidents des régions. Alors, effectivement que ceux qui crient avec les loups s’arrêtent ! Parce qu'à l'évidence, aujourd'hui, tout le monde sait qu'avec le Hirak à Al Hoceima la communication du gouvernement sur les grandes lignes d'effectivité de la régionalisation avancée souligne la confusion institutionnelle. De surcroît, incriminant le partage des compétences entre les ministères des Finances l'Intérieur les Offices et les Agences régionales de développement. Ce qui donne l'impression y compris dans les domaines des partenariats bilatéraux et/où multilatéraux entre les régions normalement devant disposer de l'ensemble des attributions et les services extérieurs des ministères, qu'il s'agisse de dépouillement des présidents de leurs prérogatives. Suscitant déjà de vives réserves au sein des Conseils régionaux, pour obliger le gouvernement à négocier et non à promettre à sa guise. D'autant plus, c'est lui qui en souffrira davantage s'il ne révise pas ces approches loin des colloques symposiums et rencontres de la nuisance politicienne venant de tous les côtés. 

       D'ailleurs, le rattachement d'un certain nombre d'administrations y est perçu une tentative pure et simple de démembrement des compétences des régions par la mise en place des Agences de développement, qu'à ce jour, force est de constater, elles n'ont aucunement pu remédier aux dysfonctionnement dont souffrent les régions ? De fait, à ce propos, pourquoi encore le gouvernement continue-t-il d'estimer que les programmes de réajustement de l'effectivité de la régionalisation, ne doivent tenir compte des mutations politiques économiques et sociales que connait le pays ? Alors même que la causalité est prouvée, en tant que leçon donnée à l'Etat par le ''Hirak'' de réviser sa normalisation de ses pratiques sur le terrain, tellement, maintenant à cause de ça, qu'on ne le veuille ou pas, il est question de crise de confiance politiquement parlant vis-à-vis du gouvernement de Saad Eddine Othmani. Finalement, sur ce point bien précis, n'assiste-t-on déjà à un débat à la marocaine entre les institutions à propos de cet invisible bras de fer ? Dont, les seules victimes sont les populations des zones enclavées pas seulement celles lointaines des grands centres, au vu de la détérioration généralisée de leur situation économico-sociale par manque de suivi des chantiers ouverts. Et pourtant, on ne peut pas dire qu'il n'y ait pas eu un travail très utile de fait, surtout par l'INDH depuis 2005 et aussi la programmation des projets structurants dans le cadre d'Al Hoceima ''Manarat Al Moutawassit'' . Au point que tout parait aujourd'hui se fixer une limite pas au-delà d'Aid Al Fitr pour amorcer le vrai apaisement, si ce n'est carrément la pause sociale exceptionnelle afin de les relancer dans la sérénité et la responsabilité. Sauf que, il ne faut pas que ce soit mal vendu par la façon médiatique officielle d'abreuver l'opinion publique, sans aborder les points noirs comme une facture à payer en plus. A ce titre, voilà pourquoi, c'est parce que la mauvaise réhabilitation des promesses n'a pas permis de prendre le chemin vers l'espoir que la tache de faire arrêter la fronde anti gouvernement s'annonçait de plus en plus difficile. 

       Du coup, pour le moment le choix judicieux du citoyen sur tout le territoire national c'est comment retrouver du bon sens et comment rétablir la confiance à l'égard des politiques ? C'à quoi, est-ce possible de laisser le peuple continuer de ramer entre l'attente et la galère, alors qu'il y a risque de ''l'Intifadha des slogans anti tout''. Dont, normalement, si l'on y prête pas attention de voir que le Maroc est à la croisée des chemins par l'état d'épuisement, où bien il réussira son rattrapage social où bien il passera des moments difficiles à même jusqu'à risquer de subir les dictées de l'extérieur voulant imposer à ses populations fragiles et sous-outillées politiquement un changement d'allégeance. Parce que, c'est de ça dont il s'agit de la part d'un quarteron d'énergumènes rémunérés de l'Etranger, qui ne ratent aucune occasion pour attiser les tensions de quelque origine que ce soit. De toute façon, n'est-ce cela qui est incompréhensible dans les priorités du gouvernement d'aborder la problématique du ''Hirak'' d'Al Hoceima, sans changement de méthode d'approche à l'origine de cette situation par le jeu de la cachotterie politicienne post-électorale ? Comme ça, il faut le dire très honnêtement, tant les divergences sur la méthodologie à suivre ne s'estamperont, les forces de l'ordre ont le droit de repousser les manifestants turbulents et les contenir. Parfois, jusqu'à charger leurs attroupements agressifs, comme ce qui se fait partout dans le monde selon la réglementation en vigueur pour casser et circonscrire les dispositions desquelles ils montrent leurs hostilités. D'ailleurs, au delà de cette série ininterrompue de jeu de chats et souris depuis presque huit mois, n'est-il légal que ces mêmes forces de l'ordre puissent s'expliquer sur les tentatives sans fin de passage par force d'éléments cagoulés incontrôlés des cordons sécuritaires ? Dès lors qu'ils le font, petits sauvageons qu'ils sont, dans un but précis pour faire diffuser et partager les photos sur le Net et les réseaux sociaux via montage de leurs pyramides de mensonges. A bon entendeur, salut !

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