dimanche 25 juin 2017

POLITIQUEMENT PARLANT, N'EST-CE PAS LE DIABLE SE CACHE DANS LE DÉTAIL DE LA FRONDE SOCIALE QUE CONNAIT LE MAROC ?

DE TOUT TEMPS LE MAROC TIRAIT SA PUISSANCE DE SA MAÎTRISE DES ÉVÉNEMENTS, POURQUOI CHERCHE-T-ON AUJOURD'HUI A LUI FAIRE PAYER LE PRIX DE CETTE GRANDEUR-LA ?

    D'emblée l'on peut confirmer, tout développement d'écart avec le plébiscite normatif constitutionnel de l'unité et de la cohésion sociale du Maroc est intolérable. D'autant plus, qu'en réalité en ce temps présent même en se servant d'instrument de travail sécuritaire légitime et légal, ce n'est pas seulement que de la Com mais aussi un fait réel sur l'inquiétude que prend le Hirak à Al Hoceima et ailleurs. Notamment, en tant que risque de déstabilisation avec un dispositif sans précédent, malgré que l'Etat tire sa puissance de sa maîtrise des événements. Lequel, ce dispositif là, n'est-ce pas qu'il est porté par la rancune et la rancœur de quelques uns des marocains nababs en Europe notamment en Hollande, qui sont impliqués jusqu'au cou dans le trafic transcontinental, dans le crime organisé, dans les réseaux de la migration clandestine de masse et surtout dans le transport et la distribution de la drogue ? En cela, n'est-ce le Maroc a décanté et pris le temps de réflexion pour isoler les surexcités de la soi-disant élite des ''sachants'' paraissant soutenir la fronde du moment, juste pour montrer leur vengeance désuète anachronique envers l'Etat en plus sans valeur ajouté pour les démunis ? Dont, le grand chamboulement déjà dans les tuyaux des nominations des walis et gouverneurs en serait, obligatoirement, la plateforme édificatrice du nouveau changement de braquet qui s'annonce imminent pour les contenir en l'occurrence. Loin de toute naiveté en s'attelant avec passion imaginative aux montages de solutions spécifiques sur le terrain, lesquels par ailleurs ne sont-ils déjà amorcés par l'adoption de neuf projets de décrets relatifs à la régionalisation au dernier Conseil du gouvernement. C'est un peu pour ne plus paraître comme un club de négociants avec leur notoriété qui est leur seule garantie morale face à la fronde qui s'agrandit de jour en jour, faute de n'avoir pu la contrecarrer par le sérieux dans la discussion l'abnégation dans l'approche et la méthodologie sans provocation, dans le cas d'Al Hoceima ils n'aurait même pas fêlée la carapace des résistances pour ne pas dire tout au moins ils ont tout perdu.

       A cet effet, n'est-ce parce que les politiques sont discrédités dans le Rif frondeur, que les nouveaux nommés deviendront sans ambages, qu'on ne le veuille ou pas, le nerf de la paix sociétale contre la gronde si ce n'est carrément contre la fronde sociale ? Simplement, en étant les seuls et uniques négociateurs habilités par la force de la loi face aux porteurs de revendications légitimes ciblées cohérentes et faisables pour l'accompagnement des solutions trouvées. Et ce, sans éloignement des stratégies de concertation et des réciprocités dans l'action, non seulement via approches techniciennes administratives de haute performance mais aussi par le respect des temps impartis à l'exécution des programmes préétablis selon une feuille de route tracée par le gouvernement. D'ailleurs, pour ne laisser de place à cette situation contributive de la fronde, est-ce que les femmes et hommes qui vont être nommés ne ne doivent-ils susciter les discours en plus de la rhétorique efficace pour faire éviter à la jeune démocratie marocaine de sombrer ? Mais, dans le cas du Maroc contemporain, qu'est-ce que la rhétorique frontale, à la fin des fins ? N'est-ce la belle machine de culture du patriotisme dans laquelle s'y trouveront tous les marocains, pour en partager l'idéal de mieux communiquer entre eux et aussi avec l'extérieur ?  Une sorte de mise en effectivité de leur conscience en tant qu'éléments centraux du chantier formidable qui s'ouvre désormais, par la redistribution des prérogatives clarifiées et aussi par la rationalisation des compétences locales territoriales dans le choix politique du pays. En tout cas il faut l'avouer, ce sera mieux qu'avant pour aller dans une direction d'installation de la confiance, afin de remettre de réelles avancées sociales solidaires entre les douze régions en portant l'honneur de l'unité du pays sans tergiversations ni hésitations.

       Cependant, en 2017, qu'est-ce que la fronde sociale, du moins pour les perspectives de projection dans l'avenir d'un Maroc plus fort et plus poignant ? N'est-ce une riposte sociétale à la ''Hogra'' à la marocaine, qui a pris cette année une coloration déstabilisatrice dans tous ses étages de partage n'allant vers son inversion voire sa régulation et/où arrêt ? Et donc, afin de ne plus la vivre ne faudrait-il en espérer de se dégager petit à petit du marasme psychologique actuel provoqué, dont les Etats ennemis y disposent de mains d'agitateurs professionnels formant la base frondeuse riche téléportée, relativement par rapport à la base pauvre sur le terrain ? Autrement dit, la deuxième n'est-elle considérée par la première, sorte de conglomérat de simples exécutants comme des figurants ne pouvant se mettre en ordre de marche en quasi-frondeurs sociaux que sur son instruction à elle seule ? Comme ça, n'est-ce là où le gouvernement a raté l'opportunité de son contrôle sur cette fronde du Rif en se basant sur les hauts fonctionnaires incompétents de surcroît illégitimes et les notables qui ne sont guère pris en estime ni en considération par la population locale ? Du moment, que la majorité des marocains depuis l'arrivée du PJD à la chefferie au lendemain des élections du 25 Novembre 2011, donne l'impression d’être humiliée par les choix politiciens de l'Exécutif ne tenant compte de ses doléances. Tellement, maintenant elle considère cette reconduction gouvernementale un hold-up dans une partie de sa conscience, par manque de courage de l’élite des ''sachants'' restés silencieux médusés et écrasés face au ''Hirak'' à part quelques initiatives qui n'ont rien donné de probant. Qu'au demeurant, force est de constater, malheureusement, c'est pour cela que d'autres intrus profiteurs co-développeurs de religiosité folle s'en sont glissés comme d'habitude pour se montrer. Ne s'en écartant ni des envenimations exogènes ni des machinations endogènes, alors que ce ne sont que des parasites rémunérés par l'argent comptant ou autres avantages en nature pour faire cette besogne. Ce qui risque de mener les soi-disant ''sachants'' eux-aussi à l'humiliation, car n'ayant pu imaginés le moindre manifeste de désapprobation d'une voix unie, sur ce qui se trame contre le pays de l'intérieur comme de l'extérieur. 

       C'est vrai, longtemps politiquement parlant, au Maroc l'agitation des rues fut réservée aux professionnels. Aujourd'hui de plus en plus envahissante, serait-elle en passe de devenir une rampe de lancement des surexcités de tous genres jusqu'à s'y associer avec le terrorisme. Et ce, comme une caisse de résonance pour un forfait qui ne l'est qu'en apparence, d'où ceux qui n'ont pas la mémoire courte s'en souviennent des actes terroristes s'y greffant à la fronde sociale dans les années soixante-dix ensanglantant l'Europe et le monde. Tels les cas des groupuscules ''Brigades rouges'' en Italie, ''Action directe'' en France, ''Bande à Bader'' en Allemagne et ''Fraction armée rouge'' au Japon, qu'heureusement ils furent combattus d'une main de fer par les polices du monde, s'ajoutant que les sociétés occidentales avaient tenu compte de la révolte de ses enfants égarés, et corrigé, dans une certaine mesure, les tares qui y ont été à la source. Sauf qu'aujourd'hui, les terroristes, eux, sont très différents de ceux de l'ancien temps qui ciblaient leurs victimes, contrairement en ce temps présent ne faisant que tirer dans le tas ou se faire déchiqueter par ceinture explosive sans grande difficulté en provoquant des dégâts incalculables. D'ailleurs, ce n'est pas seulement dans le monde arabo-musulman qu'on pourrait le vérifier le mieux, notamment, depuis 1995 date de la création de la chaîne médiatique satellitaire Al Jazeera par le Qatar que peut-être sans le vouloir en a provoqué le chaos. Tout simplement en faisant découvrir diaboliquement brouillament aux populations, les dialogues contradictoires sur les courants religieux, sur les identités ethnoculturelles nationales et sur les partages des pouvoirs économiques et politiques. Mais, bien sûr, en omettant délibérément d'en parler des dysfonctionnements flagrants loin de la démocratie et le respect des droits des travailleurs étrangers par l'Emirat des Al Thani, lui-même devenu bizarrement ce monstre de l'agitation par l'encouragement à la fronde aux Etats souverains via sa manne de la rente du gaz et du pétrole. Même si, les officiels marocains depuis la fermeture de l'antenne d'Al Jazeera à Rabat n'aient jamais rien tenté de la corriger, au contraire l'ayant laissée faire sans bouger aux élections législatives du 07 Octobre 2016. A y regarder de plus près, la crise actuelle du Golf n'y a pas changé grand chose dans l'attitude du Maroc envers les six pays, car il se pourrait qu'elle se noue grâce à sa contribution à faire lever le blocus sinon le baisser d'un commun accord avec l'Arabie Saoudite les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn. A bon entendeur, salut !    

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