jeudi 12 janvier 2017

LES PARTIS POLITIQUES MAROCAINS REVIENNENT IN EXTREMIS SANS DÉDOUBLEMENT, DANS L'HISTOIRE APPROPRIÉE DU RETOUR DU MAROC AU SEIN DE L'UA.

C'EST SIMPLE EN APPARENCE MAIS RICHE DE CONSÉQUENCES, LES PARTIS POLITIQUES MAROCAINS ENTERRENT-ILS LEUR HACHE DE GUERRE A LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS ET DONC N'IRONT JAMAIS JUSQU'A FORMER UNE PLATEFORME DE SABORDAGE DU RETOUR DU MAROC A L'UA ?

       Comment les ennemis du Maroc à l'UA parleraient de lui au Sommet d'Addis-Abeba de fin Janvier 2017, s'il parait dérangé à propos de l’expérience encore vacillante de former un gouvernement et surtout de mettre sur pied l'élection du président de l'Assemblée Nationale et son Bureau ? Afin de passer rapidement à l'adoption par le parlement de la loi relative à l'acte constitutif de l'adhésion à l'UA de Lomé 2000 et aussi les protocoles additionnels. Donc, aujourd'hui, songer à continuer de bloquer l'élection des instances de la première chambre du parlement marocain parce qu'il n'y a pas de majorité gouvernementale, ne permet plus de ne laisser de place aux valeurs essentielles du retour du Maroc à l'UA. Dès lors que, c'est même une nécessité de garantir à temps la caution juridique et morale du cadre de ce retour qui est à plein régime. Parce que, Sa Majesté le Roi a chargé le Chef désigné à former le gouvernement et le député-doyen le plus âgé en représentativité, à s'y atteler ensemble pour trouver l'oiseau rare via consensus entre partis pour occuper la présidence. Une occasion donc pour le parlement de se mettre par l'expression d'un vote dont on espère qu'il soit à l'unanimité en phase avec les dispositions prises au Conseil du Gouvernement et au Conseil des ministres. A cet égard, ne pourrait-on dire les nouvelles stratégies décisionnelles et/où recommandations du Maroc en anticipation de son retour, ne mettent-elles l'accent sur la prise en charge globale de l'adaptation fonctionnelle juridique, en adéquation avec la gouvernance du fait qu'elle fait intervenir l'évaluation des partenariats gagnants-gagnants signés d'égal à égal avec tous les pays ? S'ajoutant au respect des engagements économiques diplomatiques politiques cultuels écologiques culturels et sécuritaires pris en ce sens, car il est inadmissible de les mettre en péril au gré des contrastes sur les positionnements politiques tantôt d'un coté tantôt de l'autre. 

      En fait, de toutes ces réflexions, il n'y a pas un jour où le thème de son retour parmi les siens n'eut pas affecté sa démarche multivalente positive multidirectionnelle pour préserver l'avenir en commun avec aujourd'hui plus de quarante pays africains. Même si, les marocains ont vécu plus de trois mois tiraillés dans leur conscience politique, entre sentiments contradictoires sur l'épisode de la formation du gouvernement après les résultats des élections législatives du 07 Octobre 2016. Avec une vérité normative certaine devant tenir compte du recadrage du discours royal de Dakar par rapport à la réalité secrète des partis politiques les uns vis-à-vis des autres pour avoir le meilleur positionnement. Autrement dit, si les moyens d'y parvenir à une solution tardent à s'incruster dans l'esprit de certains, vraisemblablement, ils réaliseront de fait, qu'ils sont peu de chose à l’échelle de l’historicité événementielle de ce retour tant attendu par le peuple marocain. Tellement, maintenant pour Benkirane son choix n'est pas à s'interroger sur sa propre existence à travers cette réflexion, mais sur les clés de sortie de l'engrenage dont n'est-ce pour former son gouvernement le blocage peut se résoudre aussi sans avoir la majorité à la première chambre au parlement ? Ce qui exige des uns et des autres, le déclin des pratiques sournoises comme sorte d'examen de conscience pour l'apaisement dans l’intérêt du pays reflétant que tout le monde revient bien plus tôt dans l'Histoire pour retrouver la sérénité de la pratique de la politique. 

       Certes, c'est vrai ce questionnement parait dérangeant pour le PJD PI et PPS, vu qu'il est la base d'un exercice de développement du déblocage de la situation dont ils se sont eux-mêmes volontairement enfermés. Et, donc, ce qu'il y a de mieux pour eux, au présent urgent, c'est de ne plus relativiser le temps de la demi-vie de l'acte de retour du Maroc aux répercussions inattendues pour les ennemis. Par exemple, de par les explications données ici et là en des termes évoquant la raison la passion et le sens du futur qui attend la machine à gagner africaine avec le Maroc, pour réduire les effets du narcissisme de Ramtane Laamamra et  surtout la partante Ncosazana Dlamini. Qu'à l'évidence laissera ses protégés dans la commission, dont on peut prédire qu'ils continueront à livrer duel à mort avec les futurs défricheurs des recoins de la Commission qui vont incessamment débarquer en la plaçant hors pics d'angoisse de l'immense creuset des tensions. Ce qui advient à limiter par effet de leur exigence de leur probité et leur présence, les essais d'apprivoisement des idées de ces protégés d'une époque aveuglément pro-algérienne, n'ayant fait qu'essayer de retarder voire repousser plus loin le calendrier sur la réflexion du retour du Maroc au sein de l'UA. 

       Du coup en allant à l'essentiel, c'est maintenant évident, le retour du Maroc à l'UA entre raison et passion est retenu pour le Sommet d'Addis-Abeba en Janvier 2017. Dont, les marocains viennent d'en percevoir les prémices de de la faisabilité de lecture solennelle de l'acte d'adhésion en séance plénière. Et que c'est même drôle, qu'elle soit à l'origine de polémique créée par l'Algérie, comme quoi il va falloir demander au Maroc de surseoir à sa requête sur la base d'une procédure d’exception et de prévision adaptée à cette situation. En cela, voilà pourquoi l'UA s'est-elle préparée, sans équivoque à recommander l’intégration du Maroc, d'où l'on peut confirmer que pour lui, en raison de ses profondes mutations depuis 17 ans la raison eut fait durer l'espoir d'arriver à ses fins, la passion les ayant fait durablement vivre. Comme ça, dans les peu de jours qui vont suivre il va falloir que le parlement avec ses deux chambres (Députés et Conseillers), vote cette actassions en prenant aussi la seule décision qui vaille, celle de ne laisser personne, quel qu'il soit de saborder cette construction juridique de ce retour. A même de se vanter qu'il eut accepté de reconnaître son créneau urgentissime, rien que parce que ça donne l'occasion de faire une pause pour revenir après au blocage. A bon suiveur, bon décryptage ! 

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