lundi 16 janvier 2017

AUJOURD'HUI A L'UA, N'EST-CE FINI LE GRAND BLUFF DE L’ALGÉRIE MANIPULATRICE DE LA COMMISSION ?

C'EST  MÊME CERTAIN, AU-DELÀ DES RAPPORTS D’INCOMPRÉHENSION DANTAN DE L'UA PAR SUITE A LA POLITIQUE MAROCAINE DE LA CHAISE VIDE, C'EST MAINTENANT LA DISSUASION CONTRE LE MÉSUSAGE DE LA DONNE D'UN FAUTEUIL POUR DEUX APRES LE RETOUR DU MAROC.

       Les périodes politiques idéales sont celles où un pays détecte une baisse de tension dans le fonctionnement de ses institutions. Comme ce que vit le Maroc par suite à l’élection aujourd'hui du président de la première chambre après 4 mois de tergiversations suivies de cycles d'échanges source de surchauffe relationnelle entre partis politiques. Ce qui a mis les tractations sur la formation du gouvernement dans un ''état métastable'', à même de représenter un déséquilibre institutionnel n'ayant occasionné que refus par arrogance chez les uns et refoulement par inadvertance chez d'autres. Alors que tous, ils n'ont pas le droit à la négligence du fonctionnement des institutions ni le droit de ne s'en soucier de l'image du Maroc, surtout qu'il est en phase de vivre un événement sans pareil par son retour désormais acté à l'UA. En conséquence de quoi, cela ne veut-il dire que nos partis politiques ont besoin de se requinquer, et le faire sans tarder, comme signal de dépassement des dysfonctionnements auquel il faut avoir du répondant patriotique, sans recherche de privilèges ni de critères de reprogrammation des calendriers ?

       C'est maintenant évident, avec Sa Majesté le Roi Mohamed VI au Sommet d'Addis-Abeba fin Janvier 2017 muni du document de l'adoption par le parlement de l'acte constitutif de l'UA, les rapports de celle-ci vis-à-vis de la RASD et l'Algérie vont changer. Néanmoins, du fait du succès incontestable du retour du Maroc, ne peut-on confirmer, le nouveau testament de consolidation du leadership du Maroc est d'ores et déjà établi par plus de 40 pays africains ? D'où s'en suivra un feuilleton politico-coopératif inédit avec lui, sur comment ne pas accepter la présence de la RASD qui est non désirée dans les instances surtout avec ce que les ennemis du Maroc appellent la nouvelle donne de deux fauteuils pour deux pays ? S'ajoutant à comment doit-elle faire la future Commission de l'UA, pour jouer un rôle de dissuasion contre le mésusage de déconditionnement d'une telle perspective chimérique et reconnaître sans équivoque un et un seul fauteuil pour le Maroc ? D'autant plus, déjà, il fascine et suscite mille questions dont tout le monde en parle à l'international de la fin du grand bluff du pouvoir algérien dans l'affaire du Sahara marocain. Mais pour être plus concis, les sages de l'UA n'ont-ils déjà prévu de revoir le texte presque dinosaure qui reconnait à la RASD de siéger sans qu'elle n'ait le conditionnement adapté à la nouvelle situation par le retour du Maroc. Parce que, tant qu'elle n'est pas exclue même étant entité fantoche, cela suppose plus de vigilance procédurale non seulement du Maroc, mais aussi des 28 pays signataires de la demande de son évincement du temps du 27 -ième Sommet de Kigali au Rwanda 17-18 Juillet 2016.

       Donc, dans l'attente du limogeage de la RASD, il n'y a pas lieu de s'alarmer sur la position de tel ou tel pays, pas plus de 10, en tant que soutiens du pouvoir algérien militariste en pleine dérive faisant voir de toutes les couleurs à son peuple. D'ailleurs, Abdelmalek Sellal sur la position de l'Etat-Algérie qu'il représente se contentant parfois de déclarations ambiguës même si c'est compliqué à le croire, n'a-t-il rassuré clairement à Bamako pendant le Sommet Afrique-France 13-14 Janvier 2017 à propos du retour du Maroc à l'UA ? Seulement, pour le président Boutaflika, n'est-ce juste une préoccupation tout à fait déprimante pour-lui, avant d'envoyer le télégramme de félicitation au Roi et au peuple marocain de cet événement grandiose ? Ainsi, tout le monde sait que s'il le fait, ce n'est nullement pour se faire pardonner, lui, l'algérien marocain du sol, mais seulement par peur qu'il ne soit jamais apprécié dans un environnement africain désormais Maroc-dépendant. En cela, son hypocrisie, conséquence politique de l'encombrement des canaux diplomatiques au Grand Maghreb du fait qu'il n'ait su analyser et intégrer à temps la percée du Maroc organisé concret et cohérent, ayant généré un mode d'emploi de décryptage efficace. Qu'évidemment, les observateurs à propos de l'évolution de l'affaire de son Sahara le ramènent aux succès des visites royales en Afrique, dont les sites d'images et commentaires n'ont jamais eu autant d’adeptes sur la toile. 

       Aussi, savoir qu'aujourd'hui ce qui reste de l'axe Alger-Pretoria est cassé, car il est traversé par la stratégie royale de la proximité relationnelle porteuse d'espoir sans triche ni manipulation, de surcroît usant de partenariats réels et intelligents gagnants-gagnants Maroc-Afrique dans un style chaque fois renouvelé et actualisé selon les pays. Dont on est convaincu que ses lignes directrices ont révolutionné la stratégie de l'influence de maximisation du temps africain pour lutter contre la pauvreté la précarité et la marginalisation. Surtout en prenant conscience qu'il est possible d’évoluer ensemble en donnant un coup de fouet à la production des richesses locales dans tous les secteurs, sans accorder plus d’intérêts aux tracas que l'Algérie et ses manutentionnaires font subir à l'UA. A l'évidence, tout cela marque un nouveau départ de la marque de fabrique du Maroc se référant aux discours successifs du Roi Mohamed VI à Bamako Abidjan ONU Riad et Dakar, de faire réfléchir et partager la réalité brute de toute l'Afrique sans verbiage de convenance ni langue de bois sur sa vulnérabilité ses travers et ses impuissances. A bon lecteur, bon décryptage !

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