mercredi 4 janvier 2017

DÉJÀ L'ON PEUT DIRE, LE RENDEZ-VOUS DU FUTUR GOUVERNEMENT DU MAROC AVEC L'AVENIR NE SERAIT PLUS AU PARFUM DES CHOIX VIA SCHÉMAS POLITIQUES ARCHAÏQUES.

S'IL Y A UNE CHOSE QUE REDOUTE L'ETAT-MAROC, N'EST-CE TOUT LE BROUHAHA PROVOQUÉ PAR LE PJD SUR LA CONSTITUTION DU GOUVERNEMENT DEPUIS LA DÉSIGNATION DE BENKIRANE, AYANT VOULU PRENDRE LA PARTICIPATION PERSONNELLE DE CHABAT COMME ACTE FONDATEUR D'UNE NOUVELLE ÈRE ?

       Enfin,  Hamid Chabat l'homme qui croyait régenter l'Histoire se trouve après ses déclarations non bien calculées dans la corbeille des damnés, en plus mettant le PI hors configuration gouvernementale Benkirane III. Tellement, c'est maintenant avéré, aussi curieux que cela puisse paraître, la parole donnée en politique elle-même peut être ce qui encombre ou même interdit la formation d'un gouvernement. Notamment, parce que le Chef désigné eut voulu remettre en scène des choix politiques avec schémas archaïques témoignant de l'état d'esprit d'interdependance que les leaders du PI et PPS ont pu établir avec lui, loin des fondements primo de la cohésion programmatique, secundo la sérénité comportementale et tertio la responsabilité dans l'engagement. D'ailleurs, n'est-ce là le gros défaut de cette approche de Benkirane qu'apparemment ne verra pas le jour, même étant convaincu que la politique est un formidable support de la guerre de communication dont on sait que le puissant mange le faible même s'il fut grand auparavant. Surtout, par rapport au sentiment de peur de l’abandon du PI dans un environnement politique d'ajouts de culpabilité sur la position du PJD qui pourrait être jugée malsaine. Comme ce qui vient d’être distillé à travers le communiqué de presse creux du PJD au soir du 03 Janvier 2017, en l'occurrence semeur de doute émotionnel jusqu'à l'intolérable. 

       Bien sûr, ce ne sont que quelques indications d'où c'est le comportement personnel des leaders des partis politiques qui peaufine enrichit voire interdit l'attractivité-complémentarité des uns vis-à-vis des autres pour la formation normale du gouvernement. Mais, sans naïveté, pourquoi alors cette attitude communicative du PJD d'où il montre que certes Chabat en tant que chef de parti le PI n'est pas un ennemi de son pays le Maroc, mais juste un producteur-distributeur d'infamies provoquant le trouble partout à l'intérieur comme à l'extérieur. Alors que normalement il est sensé donner un autre cap via une autre vision d'horloger non perturbée, qu’évidemment tout simplement aurait tourné sans conteste à la formation du gouvernement Benkirane III ou autre. Ce qui démantèlera ses nuisances-gesticulations inavouées et facilitera la suppression du blocage permettant la faisabilité des grandes idées en concomitance de la marche à vitesse de pointe insufflée par le Roi dans tous les domaines. Ainsi, l'on peut dire maintenant que le train PJD-express ait peiné à s'adapter aux nouvelles conditions de convoyage des partis RNI-UC MP, c'est la réponse tant attendue qui apparaît dans la position du chef désigné sans risquer d’être frustré par son rejet de l'USFP après qu'il s'était essayé exclusivement infructueusement à la pose de rails fixés sur le PI et PPS. C'à quoi, c'est au travers des connexions-communications tambour battant selon une chronologie très lente mais ininterrompue de la part du chef de gouvernement désigné, qu'il crut pouvoir tromper les observateurs qu'il serait une sorte de grosse locomotive New look capable de tout tracter sans encombres ni difficultés. Alors qu'on assiste à une mise en évidence de la manie à la Chabat, d'évoquer l'instauration d'une ère nouvelle sans garanties entre rage de convaincre et désespoir de s'accaparer encore plus des méandres de l'Etat. 

       Néanmoins, n'est-ce ainsi qu'on sent une fébrilité chez les politiques après la rencontre Benkirane-Akhnouche de ce jour 04 Janvier 2017 au vu du raisonnement populiste du PJD qui augmente sous le regard de ses préférés, n'ayant lésiné eux-aussi sur les moyens de communiquer pour continuer à tromper les petits esprits ? Et, c'est là où ce n'est nullement anodin, au vu des irrégularités expressives noyées de subjectivité de leur part pour battre en brèche, à la longue, la résistance d'Akhnouche à leur désir de s'accaparer des maroquins les plus sensibles de l'Exécutif. Dont, on voit qu'en effet cela a éveillé la curiosité des observateurs qui ont découvert le pot aux roses des tractations discrètes d'alors, et donc l'ingénieux manège de Benkirane d'avoir voulu imposer le PI à tout le monde. Ce qui montre que tout cela prend tout son sens sur l'abondance d'informations à propos de la méthodologie suivie, alors qu'en fait il s'agit de cruel souvenir de son orgueil aujourd'hui transformé en parade filipendule seulement entre PPS et le RNI-UC MP. D'autant qu'après la période de mal-être, presque 03 mois de vraies rafales d'incohérences ayant tout fait fragiliser, Benkirane s'est rendu à l'évidence comme quoi il y a risque d'avènement d'une autre projection gouvernementale. Notamment, si les préoccupations des Conseillers du Roi Messieurs Omar Kabbaj et Abdellatif Mennouni ne parviennent pas à trouver chez-lui la manière de s'y prendre pour les rendre une difficulté momentanée ? En cela, n'en pourrait-on penser, eu égard du bon sens, que c'est ce qui fit dire à d'autres analystes plus en phase avec la marche dynamique du Maroc, qu'il valait mieux arriver à faciliter cette formation par la substitution du chef désigné vu que la Constitution le permet ? A bon entendeur, salut !

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