samedi 7 janvier 2017

EST-CE QUE BENKIRANE SE TIENT-IL PRÊT A ENTENDRE LE CAS ÉCHÉANT, ''MERCI'' D'AVOIR PASSÉ CE LONG MOMENT AVEC LES MAROCAINS EN TANT QUE CHEF DE GOUVERNEMENT ?

N'EST-CE CELA QUI MONTRERA L'EXEMPLE DE LA MOBILITÉ ALTERNATIVE VIA LA PRISE DE RESPONSABILITÉ A TEMPS, FACE AUX PROBLÈMES DE L'INACTION DE L'INADVERTANCE VOIRE LA NÉGLIGENCE FAUTIVE ? 

      La vraie illustration de la victoire politique, c'est d'abord d'en faire sans fuir ses responsabilités. A l'exemple d'Abderrahman Youssefi, l'ayant assumée particulièrement dans la simplicité qui est une façon qui active la mémoire du cours de l'histoire de l'alternance et qui met les autres en subjuguassions autour. Pour qu'ensuite au bout, ça se développe avec netteté expressive pour rencontrer le vrai sens de prise de responsabilité d'un coté comme dans l'autre sans tristesse ni tergiversations et encore moins les filouteries. Dans le but de transformer en ce temps présent la deuxième expérience de Benkirane en tant que chef désigné pour former un gouvernement, en une gouvernance en s'attachant rien qu'aux compromis d'apaisement sans chercher l'affrontement. Sinon, la seule solution qui lui reste c'est se retirer honorablement et céder la place à autrui dans le respect de la Constitution, et ce, afin de marquer l'Histoire de la mobilité politique alternative face aux difficultés. Aussi, après le défoulement des uns et des autres au gré des situations et du hasard, à propos de la chronologie des tractations pour la formation d'une majorité gouvernementale n'ayant pas abouti jusqu'alors, n'en peut-on dire que Benkirane est prêt à sauter le pas d'entendre, ''Merci'' pour les loyaux services rendus au pays ? Même si, parfois ce fut fait avec fidélité discutable en tant que chef de gouvernement pendant cinq ans, et d'où l'on pourrait soupçonner l'influence de source de DEA américain de l'administration Obama.

       A cet égard, n'est-ce ainsi l'on peut confirmer que les rumeurs sur le Net et les réseaux sociaux à propos du déroulé des tractations, sont distillées et partagées par des sous-outillés zélés de par leur inculture politique flagrante ? Et, donc conséquemment sont en fait, des pièges pour le chef désigné à former un gouvernement via le marché des cotations des partis politiques désirant l'accompagner. Ce qui évoque qu'il y a, notamment, dans son entourage une doctrine inavouée de sa marginalisation non sur la base des résultats des élections législatives du 07 Octobre 2016 mais sur le futur port de l'héritage construit dans la mémoire commune PJD-PI alors que des catastrophes leur tombent dessus. Cependant, pour ceux qui ne le comprennent pas encore, le paradoxe de cette image de réduction de l'état des choses à la connotation référentielle de religiosité même maquillée, n'est-il là ? D'ailleurs quand on regarde dans la pratique des pjdistes et istiqlaliens outranciers de tous rangs, on les voit tester, chercher et avancer par bonds pour symboliser ce paradoxe de l'union sacrée entre-eux. Sauf que c'est là ou le bât  blesse, pourquoi Benkirane ne sait-il qu'on ne gagne pas une formation de gouvernement sans efforts d’engagement personnel envers tous ceux qui ont montré une prédisposition, vu qu'il est le seul désigné et non son parti le PJD ? Par conséquent, du moins, il aurait dûment ne pas laisser parasiter sa désignation par l'usage exagéré d'emphase par des mots via référence permanente à des territoires inconnus de ses préférés au sein de l'Etat-Maroc unique et unitaire. Même si, c'est vrai, ce n'est pas de tout repos pour lui pour se faire respecter par des vendeurs de leurs âmes à l'étranger au service d'agenda maintenant connu, n'en ayant la moindre crainte qu'à un moment ça puisse s’arrêter par la force de la loi. Comprendra qui voudra ! 

       Néanmoins, donc, n'est-ce pas dès lors qu'il montra qu’être chef désigné en respect de la Constitution n'est pas sa préoccupation majeure, sa continuité n'en vaut pas la peine ? Face à un politique de la trempe d'Akhnouche serein paisible et déterminé qui est resté ouvert à la discussion sur l'expression de révolte de ses partenaires à l'UC et USFP de n'avoir eu, eux aussi, leur chance dans la mécanique infernale de Benkirane. Lequel, a montré qu'il est véritablement figé dans une rigidité sans égal, car, pour lui, il s'agit d'obtenir une réponse qui permet de trouver les clés de la source d'interrogation et de vérifier si son désir de rester sur la majorité sortante est accepté. En cela, de par ce décryptage certes alambiqué au travers son sentiment-complexe, n'est-ce pas qu'il crut qu'il y a velléité contre lui de tous les cotés, faisant savoir à qui veut l'entendre qu'il est encore le seul maître de cérémonie ? Malheureusement pour de prétendues raisons inavouées de sa part, sous prétexte que l'UC et l'USFP ont besoin de rester dans l'autre recadrage politique non gouvernemental que ce qu'il préconise au PI et veut éviter au PPS. Bien sûr, certaines interprétations tirées par les cheveux de l'article 47 de la Constitution par des universitaires, eux-même en sevrage informationnel sur les effets de la longueur de cette gestion du temps, ne font qu'aggraver les déviations des zélés du PJD et PI. Comme ça, la question qui mérite d’être posée sur le profilage de ces effets néfastes, n'est-ce pas il est légitime de s'en inquiéter de cette souscription de capture dés-informationnelle de court terme de non valeur ajoutée pour l'image du pays ? 

        En effet, du fait que cela n'indique qu'une véritable optimisation de la stratégie de se maintenir avec une dépendance décisionnelle à des dictions de ses exaltations tout en négligeant d’être à l'écoute de tout le monde. A cet égard, évidemment, ne lui faut-il se résigner à abandonner cette façon des tractations toujours infructueuses pour éviter son remerciement jusqu'au passage pour une autre distribution des cartes politiques d'aide à la levée du blocage. Qu'au demeurant, son parti a manifestement délibérément maintenu à coups de communiqués atypiques dans leur substance politique structurellement proche de ceux émanant du PI après la bourde déconcertante de l'incorrigible Chabat ? Alors, de ce point de vue, son attitude d’entêtement à ce jour, ne pourrait-elle s'expliquer par sa représentation du futur gouvernement dont il imagine systématiquement qu'il serait noir sans lui ? Peut-être, justement, parce qu'on lui a fait croire que les idéaux du Maroc ne seraient atteints sans sa projection gouvernementale qu'il voulut, n'en sachant que le fait de se laisser ballotter au gré de cette soi-disant certitude il n'eut aucune prise sur les événements de sa propre existence en tant que personne désignée. D'autant plus, n'est-ce au travers même de sa provocation et aussi incompréhension à l'égard de l'UC et l'USFP, qu'il cherche la preuve de son existence en tant que vrai chef devant Akhnouche ? Mais, n'est-ce objectivement réellement déjà trop tard ? A bon suiveur, bon décryptage !       

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