vendredi 27 janvier 2017

LE ROI DU MAROC AU SOMMET DE L'UA A ADDIS-ABEBA 30-31 JANVIER 2017, N'EST-CE L'HISTOIRE EN MARCHE ?

VOILA, N'EST-CE CE QUI FAIT DE LA RESPONSABILITÉ DE L’ALGÉRIE VIS-A-VIS DE L'ACTE DE BON VOISINAGE AVEC LE MAROC QU'ELLE NE PUISSE ETRE DÉLÉGUÉE POUR PERSONNE ?

       Les pays africains ne sont plus en crise de cohésion à propos de ce qu'ils ont amplement débattu ces derniers temps en se préparant au retour en force du Maroc à l'UA, en l'occurrence ''La RASD est-elle un membre légal ou une entité fantoche illégitime ?'' Au sens où, déjà, les postulants à la présidence de la Commission tentent d'y répondre en filigrane comme quoi l'UA ne doit éternellement chercher à concilier deux logiques radicalement opposables. Entre, celle de l'exercice de ses prérogatives axées sur le respect de la charte onusienne, et celle de la gestion d'un fonds de commerce hérité d'un imbroglio préfabriqué par la Libye de Kadhafi et l'Algérie de Boumedienne pour la vente de chimères d'une époque révolue. En cela, aujourd'hui, la responsabilité de Boutaflika même étant absent du Sommet, ne doit-elle de se mettre du coté du Roi du Maroc pour relever l'acte de bon voisinage en lui donnant une lisibilité politique, un organigramme de réactivation de l'entente et une relance de la mémoire puisque tous les déterminants sont établis et consignés ? Sauf qu'à cet effet, il ne faut pas se leurrer, l'Armée de Gaid Salah ne l'entend pas de la bonne oreille dans son exercice du voisinage avec le Maroc, car elle ne fait que dans la surenchère se situant dans le management de la déstabilisation de la région MENA-Sahel subsaharienne. S'en balançant de ce que pensent les Etats de cette région surtout son voisin le Maroc, ce qui la pousse même à généraliser jusqu'à couvrir par la sous-traitance et la délégation toute l'Afrique de son activité malsaine.   

       Aussi, pour être plus précis et concis, pourquoi l'Algérie longtemps exploitante de ce fonds de commerce, continue-t-elle en cette veille de ce Sommet de vendre des lignes politiques destinées à l'entretien de la discorde au sein de l'UA ? Et, aussi à l'application du non droit voire de l'illégalité qui ne peuvent être dispensés dans aucune des organisations ou groupements de par le monde. A même qu'elle s'est prévalue du titre de détentrice des clés de l'avenir de l'UA, en arborant son soutien à la RASD qui n'est pas inscrite à l'ordre des pays légitimes de l'ONU. Cependant, combien même dans un temps pas lointain l'on trouvait des pays dans l'UA, certes pas nombreux, ils donnent encore l'impression de rester politiquement la propriété de l'Algérie via l'Afrique du Sud. Croyant, en revanche, pouvoir continuer à profiter de l'achalandage de la SONATRACH de tous ses réseaux de formation des barbouzes-sbires-mercenaires-taupes et du maillage de ses services financiers donateurs-corrupteurs dilapidateurs de la manne gazière-pétrolière dans le monde au détriment de la pauvreté du peuple algérien. Alors ce Sommet d'Addis-Abeba n'est-il l'épilogue de la recherche sans triche d'un deal moral de vertu pour consolidation de la cohésion entre pays africains, loin des secousses de l’intolérance ni soubresauts ethniques et encore moins l'affectation de frontières d'entités non reconnues ?

       Néanmoins, quand des personnalités du gotha économique financier et politique sud africain loin des officiels, qualifient ce retour une chance pour repenser l'Afrique, cela ne veut-il dire que c'est la relance de la marche de l'Histoire par la présence effective du Roi Mohamed VI en Ethiopie ? L'occasion, bien sûr de montrer que c'est un appel à ne pas rater ce rendez-vous, pour sortir l'UA du carcan politique lourd de l'axe Alger-Pretoria fortement protesté par les industriels les investisseurs et même les diplomates qui sont au courant de ce qui se passe. Un exemple suivi au Nigéria Soudan Comores Tanzanie Ethiopie et partout ailleurs comme au Kenya dont Amina Mohamed, elle, a bien entendu, fait le point sur les diverses questions qui grèvent son soi-disant talent de négociatrice en tant que ministre des Affaires Etrangères suggérant sans détours le respect de la charte et donc l'actassions du retour du Maroc par la 28-ième Assemblée des Chefs d'Etats et de gouvernement du 30-31 Janvier 2017 à Addis-Abeba en Ethiopie. 

      Par ailleurs, n'est-ce cela qui mettra la réalité du développement du terrain africain en face de la relance par la délivrance, via primo l'argumentation du Maroc sans polémique, secundo la diminution du risque de se montrer moins réticents à l'application de la charte de l'UA et tertio la maîtrise de l'influence géopolitique du temps présent après l'arrivée de l'américain Donald Trump ? En se projetant aussi, dans la perspective pleine résonance de la stratégie en méditerranée du russe Vladimir Poutine, dans la contre-offensive promotionnelle du libre échange du chinois Xi Jinping depuis Davos et dans la réactivité ''hard'' des ''brexiteurs'' anglais par rapport à une Europe en désarroi. C'à quoi, dans un but de réalisme vigilant de par sa clairvoyance-anticipation, le Maroc a pris parallèlement à sa politique de retour à l'UA depuis le Sommet de Kigali 2016 des mesures de clarifications compensatrices en faveur des pays africains. Telle que l'adoption par les deux chambres du parlement de l'acte constitutif de l'UA dont un but de valoriser sa demande et d'encourager à plus d'appuis sans ambages. Parce que, conscient, qu'à l'évidence, suite à ce constat, aucun pays sensé n'en peut engranger d'hostilités anti son retour à l'UA ni même engager de stratégie guerrière contre lui, sans tenir compte de la fixation de la marge de ses soutiens avec la nouvelle réalité géopolitique.

       Mais, que les choses soient claires, cette adoption n'est-elle à juste titre basée sur les exigences de conformité qui constitue en fait, une récolte de données géopolitiques et sécuritaires stratégiques ni plus ni moins ? Qu'au demeurant dans la situation actuelle du cas posé de l’intégrité territoriale du Maroc dans le cadre de toutes ses souverainetés, seul le Conseil de Sécurité de l'ONU est en droit de sortir des résolutions sur la base de la solution politique. Et dont l'offre de l'autonomie 2007 dans la régionalisation élargie pour conclure cette affaire par une paix durable, justifierait de contrecarrer l'indexation politique de surenchère que suit l'Algérie. Sauf que, malheureusement, toutes ses données ne sont pas appréciées à leur juste valeur politique, par l'Afrique du Sud et ses substituts, à cause de ce que l'on pourrait appeler le devoir erroné de recherche à sanctionner le retour du Maroc à l'UA. Dès lors qu'ils sont incapables à percevoir la valeur ajoutée apportée par lui et à admettre la portée qui en découle, n'en sachant que leur démarche est aujourd'hui de plus en plus qualifiée dérisoire du fait qu'elle soit suivie par une traçabilité à l'ONU et l'UE montrant la prédominance de l'ignorance des équilibres géopolitiques économiques et sécuritaires. A bon suiveur, bon décryptage !

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