dimanche 22 janvier 2017

LE SOMMET DE L'UA FIN JANVIER 2017 A ADDIS-ABEBA, QUEL SECOUEMENT DE L’ALGÉRIE ET SON CLAN RÉSIDUEL ANTI RETOUR DU MAROC ?

EST-CE QUE LES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT DES SAGES AUTOUR DE PAUL KAGAMÉ POUR LE SOMMET D'ADDIS-ABEBA FIN JANVIER 2017, PRÉCONISENT-ELLES QU'IL NE RESTE PLUS A LA NOUVELLE COMMISSION DE L'UA QU'A FAIRE UN GRAND NETTOYAGE ?

       Depuis toujours, le Maroc a compris qu'il ne doit se laisser ballotter dans sa ligne d'acceptabilité des règles du bon voisinage par l'Algérie, qui, elle, veut coûte que coûte détruire ce que les africains veulent construire avec lui. Et, en conséquence faire de leur continent un grand relais géopolitique et géostratégique commun du fait de leur confiance réciproque régnante, contrecarrant les manipulations presque chirurgicales depuis 2013 pendant l'époque du DEA sous Obama. A cet égard, c'est parce que longtemps restée vouée aux turpitudes politiciennes de l'Algérie, l'ayant attardée dans son fonctionnement par manque de volonté, l'UA aujourd'hui après le commencement des préparatifs à l’échelle des délégués permanents au Sommet d'Addis-Abeba en Ethiopie a trouvé la voie du salut en le retour annoncé acté du Maroc. Enfin, ne va-t-il participer de toute la vision futuriste du Roi à la codification du destin de l'Afrique sur la base de ses formidables outils d'épanouissement et co-développement maintenant connus de tous ? Qu'en effet, apparemment, du point de vue de la méthode de la teneur et la qualité préconisent aussi avec insistance les recommandations des sages autour du Président rwandais Paul Kagamé, dont la surprise plus inclusive et plus durable fera secouer les quelques positionnements restant anti Maroc. D'ailleurs, n'est-ce pas tout cela fait partie de leur rhétorique des années durant, montrant qu'à présent leurs gesticulations unilatérales ne sont plus que des artefacts diplomatiques ? Les ayant mis en virtualité aussi inefficace qu'irréalisable à l'encontre du Maroc, qui, lui, maîtrise le calendrier de son retour dont ils crurent pouvoir l'adapter à leur sentiment de désagrément.

       Et, donc, qu'on ne le veuille ou pas, n'est-ce ce qui facilitera l'installation du Maroc dans un futur africain trop bien vu à l'international ? Car lui-même, s'étant fait construire sans naiveté sur la sécurité ni discrimination dans les exécutions de tous ses programmes qui sont à tous égards pour la croissance et l'émergence numérisée dans toute l'Afrique. Sauf que, du coté interne du Maroc, avec toute sa volonté n'en doutant pas de ses capacités, il y a des planifications sourdes de la part des renégats sans se montrer, de surcroît se croyant dépositaires de la conscience marocaine pour ne laisser le peuple savourer l'instant présent de la première victoire à l'UA. En cela, il faut le rappeler, oui, le retour du Maroc est une Offre Politique Amicale, c'à quoi c'est même un bon constat dont toute l'Afrique s'y est préparée en ayant en ce temps présent l'impression d’être remise à neuf. Alors, face à cette contribution objective du Maroc, est-ce qu'il n'y a pas là le vrai malaise de la RASD réalisant sa défaite préprogrammée de fait, après qu'elle crut pouvoir se pérenniser à l'UA en se connectant par la pensée sur l'Algérie et l'Afrique du Sud ? D'ailleurs, cela n'a rien de surprenant, déjà ces pays avaient évalué le rapport B/R (Bénéfices/Risques) de cette connexion mentale des polisariens en faveur du Maroc après son retour à l'UA. Autrement dit, ils sont intrigués sans l'avouer de la projection de continuité de la montée du Maroc sans contrainte dans le futur proche de la nouvelle commission de l'UA. Parce que, de par son expression politique et ses choix géopolitiques et stratégiques trouvant en lui le rôle clé d'appui bien calé, et ce sur la meilleure façon d'appréhender l'avenir dans cette mondialisation des tumultes idéologiques et populistes. 

       Tant pis pour l'Algérie, le retour du Maroc à l'UA est désormais une émotion sans fantasme et un sentiment de fierté sans que l'esprit des marocains ne soit parasité. D'où d'ores et déjà, l'on peut affirmer qu'il se présente à la veille de ce Sommet à Addis-Abeba, un interlocuteur de choix pour les pays africains qui ont tarder à cautionner son retour mais désirant d’arrêter leur aveuglement. Car, d'autant plus, maintenant ils savent qu'il joue un rôle incontournable dans l'information et la sensibilisation de la population africaine jusqu'à aller à lui donner envie d'aspirer au changement dans la gouvernance de la nouvelle Commission de l'UA, en se basant sur le souci à propos de l'état des lieux laissés par la sortante Ncosazana Dlamini. Ce qui reflète bien non seulement sa détermination dans la recherche d'un rendement théorique de la machine à régler le travail de la Commission et ses annexes, mais aussi la prise en considération de la façon d'anticiper les malveillances machiavéliques et les dangers du terrorisme pléthorique. Avec et par des actions positives plus claires et plus importantes à l'international notamment à l'ONU, même s'il est possible que l'Algérie l'Afrique du Sud et l'Egypte à l'instar des sculpteurs qui manquent d'idées et de spontanéité continueront, consciemment, de lui faire entendre d'autres signaux qu’éventuellement pourraient déranger l'UA. D'ailleurs, en dépit de ce que lui concocte l'Afrique du Sud, n'est-ce pas en menant à bien ses partenariats Sud-Sud gagnants-gagnants d'égal à égal avec beaucoup de pays africains il anticipera les choses et devenir plus actif dans le destin commun Maroc-Afrique ? 

       Aussi, de ce point de vue, ce retour du Maroc à l'UA sera puissant pour sortir l'Algérie de son rêve chimérique de vouloir se projeter sur l'Atlantique sans légitimité. Seulement, en perçant d’évents d'aération pour représentativité élargie aux compétences marocaines sur mesure au sein de la future Commission, afin que la RASD s'efface pour de bon sans rester dans l'effet de survie que l'Algérie et l'Afrique du Sud ont longtemps imposé à l'UA. Néanmoins, les brillants résultats attendus après cette réintégration désirée par plus de 40 pays africains, ne sauraient faire oublier à l'UA certaines faiblesses. Telles, les crises cycliques de transfèrement des pouvoirs, l'inertie d'une ruralité restée à l'écart du développement et du mieux-être au vu de l'emprise de la centralisation décisionnelle politico-économique et enfin la dépendance énergétique qui pourrait se résorber avec le temps en s'alignant sur les choix récents du Maroc dans l'Energie verte via le renouvelable solaire hydroélectrique éolien et maritime avec respect de l'écologie et l'environnement. Voilà pourquoi, le futur gouvernement doit tenir compte de la politique de regroupement des partis qui fait disparaître peu à peu la pensée ''cavalier seul'' incompatible avec la perspective normative de la gouvernance moderne, dont l'évolution va encore s’accélérer et/où toutes les activités seront scrutées de par le monde. A bon entendeur, salut ! 

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