LE PEUPLE MAROCAIN N’A PAS DÉMÉRITÉ, MÊME APRES AVOIR CONSTATÉ LE REPRÉSENTANT SPÉCIAL CHRISTOPHER ROSS NE PAS PARFAIRE SA NEUTRALITÉ !
D’abord que les
choses soient claires, de l’estime des observateurs nationaux sensés et
internationaux avertis, Ban Ki Moon n’est nullement persona non grata au Maroc.
Sinon, cela voudrait dire que le peuple marocain est incontrôlable, notamment sur
les garanties politiques sociales culturelles cultuelles et sécuritaires qu’offre
l’Etat-Maroc officiel sur la régionalisation avancée. Sachant, pour se débarrasser définitivement
des mensonges de l’Algérie et son avorton Polisario, les marocains n'en veulent créer le chaos qui plongerait leurs voisins et frères de l'Est dans une souffrance de guerre civile contre les tenants de la politique du pire à Ksar Lamradia. D’autant que le Maroc n’a pas de
problème avec la personne de Mr Ban Ki Moon sur sa visite dans la région en tant
que Secrétaire Général de l’ONU, mais reste tout de même gêné par l’accompagnement-logorrhée
jusqu’à la rage médiatique algérienne mal placée et injuste. Alors qu’au
contraire, il fait montre aujourd’hui d’excellents rapports avec toutes les instances
onusiennes notamment le Conseil de Sécurité UNESCO FAO UNECEF et autres, parce
qu’il n’a pas dérogé à sa vielle habitude de coopérer courtoisement mais fermement.
Cependant, après 40
ans, les marocains ayant fait leurs comptes, ils se voient envahi d’une amertume
réelle à propos de la gestion Christopher Ross du dossier du Sahara marocain.
Presque une déception, car voyant leur pays devenir acteur incontournable dans
l’échiquier politico-socio-économico-sécuritaire, sans que cet envoyé spécial
n’ait pu parfaire sa neutralité. Et ce, de l’aveu même de ses proches
collaborateurs, dont leur verdict annonce dans une indifférence presque coupable
le rendez-vous nul de leur patron Ban Ki Moon avec l’histoire après cette visite. Et pourtant les
marocains n’ont pas démérité même s’étant vus par le passé, forcés d’adopter
profil bas pour raison de temporalité conjoncturelle et non de faiblesse confusionnelle
comme le prétend le bloc des nonistes de l’intérieur ne ratant aucune occasion pour continuer dans leurs spéculations. Ce qui n’est plus le cas
aujourd’hui, au vu de la réappropriation du Maroc libre d’une politique
d’évolution dans l’approche de son positionnement progressif, ayant aboutit à
l’offre maximale d’autogestion dans la régionalisation avancée de 2007.
Contrairement au Polisario resté figé dans l’illusion et la chimère d’un temps
révolu, n’acceptant que le deal fait avec les généraux nababs algériens et ce
depuis l’ère de Feu Boumediene et son ministre des affaires étrangères d’alors
Bouteflika.
Certes, ladite
déception des marocains n’est pas si surprenante que cela, surtout si l’on s’en
tient à leur détermination d’achever le recouvrement total de leurs territoires
par la preuve de leur patience. D’autant, c’est vrai qu’aujourd’hui, ils en
espèrent plus de reconnaissance au vu de l’aide du Maroc à la stabilité de tout
le voisinage euro-méditerranéen si ce n’est du monde par sa lutte sans merci
contre toutes les expressions terroristes. Particulièrement, par rapport au
malaise diffus mais bien réel comme motif de désenchantement de tous les pays
du Grand Maghreb et de la bande sahélo-subsaharienne-africaine face à AQMI Daech
Boco Haram et autres composantes de mercenaires et trafiquants. Dont le Maroc fait exception, car depuis presque
17 ans s’étant engagé dans un pari de démocratie évolutive dans la
transparence l’unité et l’unicité sans relâchement ni désinvolture. Qu’au
demeurant, n’a rien à voir avec les faux semblants sous des cieux non envieux
pas si lointains, du fait qu’ils se sont appropriés l’usage des simulacres de
communication non objective, et sans avancées démocratiques réelles ni essais
de réconciliation sociétale. Au point que pour Ban Ki Moon, sa visite ne doit
bien évidemment rester sans lendemain, surtout lorsqu’il voit certains
analystes de renommée internationale le lui rappeler évoquant ouvertement l’avancée sociale économique
politique et culturelle et sécuritaire à marche forcée intelligente, que
connaissent les 03 régions du Sud marocain en l’occurrence Guelmim Laayoune et
Dakhla. Néanmoins, n’est-ce
peut-être cela qui explique sa curiosité sans expressément l’avouer,
d’aller visiter dans le prolongement de son déplacement africain d’abord la
Mauritanie qui semble dans l’œil du cyclone terroriste si elle ne prend pas
garde. Puis le camp des séquestrés marocains et autres à Rabouni, dont il en aurait lancé en subliminaire son souhait de les voir réintégrer la mère patrie au plus
vite pour monter dans le train du développement. Et enfin, l’Algérie en plein
grondement sociétal annonçant le tumulte si rien n’est tenté pour la sauver et
la sortir de ses actions chimériques qui ont trop duré. Mais y arrivera-t-il d’affirmer
haut et fort les plans onusiens pré préparés sur la base de la résolution 2218,
dès lors que les experts militaires à l’ONU ont tous justifié une telle virée même
en fin de mandat sans qu'il prenne position d'affrontement ?
Evidemment, si aujourd'hui dans
l’absolu Ban Ki Moon n'a fait mieux dans sa tournée non fortuite en n'usant de
neutralité pondérée voire mesurée, on peut dire il n'en a essayé de gommer le linkage
diplomatique aux résultats contre-productifs laissés par son envoyé spécial.
C’est d’ailleurs là où on voit que le sigle RASD souffre, à raison, du déficit
de reconnaissance au vu de l’absence de traçabilité identitaire historique en
dehors de la marocaine sûre et certaine, de surcroît reconnue par la cour de Lahey
en 1975. A cet égard, ne peut-on en dire autant pour le Sahara oriental spolié
par la France, et dont l’Algérie après l’indépendance en a bénéficié automatiquement au grand
dam du Maroc malgré sa victoire éclair de la guerre des sables 1963. Justement,
il est maintenant clair que les objectifs assignés à Christopher Ross, ne devront ressembler plus à des supputations mais à des recommandations pour qu’il ne
puisse plus perdre le fil de sa mission. Et, ce ne sont plus ses redondances
creuses à l'encontre du Maroc, selon lesquelles l’algérianisation des esprits engendre le sentiment
séparatiste, qui pourraient influer le devenir du Sahara marocain par
dépolitisation à contre courant des élections du 04 septembre 2015. D'ailleurs, le constat
est là de plus en plus évident, tellement le pari fut gagné haut la main par le Maroc sur le
plan tribal ethnique éthique social économique sécuritaire culturel et
cultuel-politique. En effet, globalement, les
enseignements politiques du passage de Ban Ki Moon dans la région sans le Maroc
qui ne faisait pas partie de l’agenda, mettent en évidence l’autosatisfaction des
tribus sahraouies pour recevoir les revenants des camps dans tous les cas. En ce sens du reste, n'y a-t-il déjà un pacte de responsabilité onusien en voie de préparation pour faciliter l’accueil même massif, de ceux qui
ne veulent plus continuer à vivre la vie indigne des réfugiés-séquestrés
malgré-eux ? Alors même que leur pays en l’occurrence le Maroc leur offre
la vie digne, en plus ne leur demandant rien d’anormal si ce n’est de renoncer
à vouloir asseoir une soi-disant suprématie contextuelle au niveau local
régional et national.
En effet, pour être plus complet, ne
faut-il pour les pays de la région rajouter à ce constat positif de la tournée
du Secrétaire Général, leur soutien sans condition au
Maroc en tant seul pays africain capable d’organiser logistiquement dignement
et professionnellement parlant la COP22 à Marrakech en Novembre 2016. Comme ce que font sans aucune résèreve, les USA les pays du CCG l'UE les BRIC la Turquie l'Amérique du Sud le Canada le Japon l'Océanie les Caraibes et même l’UA sous la pression des ONG très impliquées. Dont il
se pourrait que Sa Majesté le Roi Mohamed VI si le calendrier des circonstances le permet, qu’il aille
à New York pour co-présider avec Ban Ki Moon la ratification du protocole d’exécution des clauses de coopération
avec l’ONU seul organe décisionnel compétent ayant fait pencher ses avis sur le Maroc. Et dont apparemment le scénario envisagé ne serait pas bien trop différent du profilage précédent
à la COP21 à Paris en France, tout en respectant la touche marocaine par son leadership en Energie renouvelable potentielle diversifiée pour rester dans la continuité. A ce titre, il va de soi que les marocains seront
plus motivés à accompagner cet événement planétaire de plus de 32000 personnes,
de par les retombées politiques et économiques escomptées et, par conséquent,
plus propice à l’enchantement qui naitra quant à la réalisation de ce défi
grandiose. Voilà, pourquoi Ban Ki Moon dans sa tête, ne veut aucunement la
moindre incartade de ce que la résolution 2218 du Conseil de Sécurité 2015 a
prioritairement préétabli, pour éviter l’ire marocaine qui commence à faire
bonne école, comprendra qui voudra. A bon suiveur bonne lecture !
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