mercredi 4 novembre 2015

N’EST-CE PAS QUE LA VILLE DE LAAYOUN AU SAHARA MAROCAIN, EST AU MAROC CE QUE LE SYMBOLE DE L’ORIGINE DE L’HOMME EST A L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ ?

LA VISITE DU ROI A LAAYOUN, N’EST-ELLE UN APPEL DE RÉDEMPTION DES ÉGARÉS VERS LE DÉVELOPPEMENT TOUT AZIMUT DANS LA STABILITÉ LA SÉCURITÉ ET LA PAIX ?

       On ne débarque pas à Laayoun. On y arrive en se préparant à la charge émotionnelle, que l’on vienne de la bande côtière, du Sud, du Nord et de l’Est. D’ailleurs, c’est plus une réalité symbolique de ce qu’elle représente aux yeux des marocains, qui n’ont jamais cessé de se battre pour le Sahara marocain tout entier depuis la conférence d’Algesiras (Avril 1906). Et/où par suite, excepté Tanger qui acquît un statut international en 1923, il y eut établi au Maroc un protectorat français flanqué de zones d’influence espagnole au Nord dans le Rif et au Sud de Sidi-Ifni Tarfaya jusqu’à Lagouira et même au-delà ! Ne s’agit-il d’un contraste historique qu’il va falloir faire comprendre à l’international ? Notamment en plage communicative diplomatique parallèle, que le Maroc n’occupe personne et qu’il ne tient que son authentique et vraie place qui lui revient de droit. En insistant aussi, que si les marocains optent aujourd’hui pour la régionalisation avancée, c’est qu’ils entendent la faire aboutir à celle élargie pour tenir parole, et/où l’autogestion en serait une solution politique viable au sein d’un Maroc unique et unitaire de surcroît auréolé de sa Royauté constitutionnelle sociale et parlementaire par suite au référendum du 01 Juillet 2011.

       En cela, pour mémoire, il ne faudrait jamais oublier le rôle de la résistance et l’opposition nationale aussi bien dans les villes que dans les montagnes, qui n’ont jamais fait impasse ou omis de rappeler à qui voulait l’entendre leur désir de recouvrer tous les territoires spoliés du Nord jusqu’aux confins du Sud du Sahara. Qu’en effet après la deuxième guerre mondiale elles ont pris du poids, parce qu’encouragées des USA et des mouvements de libération à travers le monde, voire aussi influencées par la Ligue Arabe et cautionnées par le Sultan Mohamed V (discours de Tanger 1947). Suite à quoi les choses se sont accélérées après la tentative déportation-exil du Sultan et sa famille, jusqu’à l’indépendance 1956 le 03 Mars vis-à-vis de la France et le 07 Avril de l’Espagne pour seulement le Rif encore sans les présides Sebta Melilia et autres iles et rochers. Puis c’était Al Jihad Al Akbar sous Mohamed V garantissant le fonctionnement de la monarchie parlementaire pour maintenir l’équilibre des options et choix sociétaux en dépit des antagonismes frappants entre traditionalistes et forces nouvelles jusqu’à sa mort en 1961. Ensuite ce fut le règne Hassan II le bâtisseur du Maroc moderne jusqu’à sa mort en Juillet 1999, succédant à son père en maintenant et renforçant la monarchie constitutionnelle et parlementaire dans une marche ininterrompue vers le développement et l’unité territoriale. Dont son coup de génie de la Massira (06 Novembre 1975) en a ébloui plus d’un dans le monde en recouvrant paisiblement les territoires du Sahara alors occupés par l’Espagne. D'ailleurs n'a-t-elle auparavant rusé en commençant à intercéder pour Sidi Ifni Tarfaya et régions dans le but de faire taire le Maroc et donc continuer son stratagème sous le caudillo Franco?

       Au fond, aujourd’hui, 16 ans après l’intronisation du Roi Mohamed VI, à l’aune de la deuxième révolution du Roi et du peuple après celle de 1953 en l’occurrence la régionalisation avancée déjà en marche, le Maroc conscient de la portée historique du quarantième anniversaire de la Massira, veut lui créer le cadre référentiel par un tracé définitif institutionnel multi-potentiel avec la participation de l’assise populaire locale.  C’est dans ce sens qu’il y aura l’accélération de la cadence des constructions et réalisations de projets structurants en ( gare routière, ports, universités et annexes du savoir, CHU et centre de traitement contre les cancers, stations d’épuration et traitement des eaux et déchets, barrages et autres grands édifices socio-culturels et institutionnels dignes de l’époque…). Ce faisant, dans le cas de Laayoun à titre d’exemple, aux longues pistes où souffle l’Esprit du Sahara pour la rejoindre, ne se sont-ils additionnées d’autres tracés devenus des routes passant à travers les dunes et les collines de Saquia AL Hamra presque pieusement conservées ? A cet égard, n’est-ce pas dès le lendemain de la Massira (Marche verte 1975) les marocains ont lancé un plan d’urbanisme à coups de milliards et entamaient un programme de construction de rocades et infrastructures greffées diversifiées en mégaprojets, qui font en ce moment la fierté des habitants de Laayoun ? N’a-t-on pas fait des vielles enceintes de cette ville, une grande cité moderne qui possède dans sa diversité ceinturée de places plus ou moins verdoyantes, une remarquable unité citadine de portée civilisationelle ? Par conséquent, et ce n’est que le début, ceux qui étaient dans le déni des réalités rêvant du concept tout ou rien, ne montrent-ils déjà pour ne pas dire précipitamment leur revirement de cuti vers la proposition marocaine ? Car ils ont compris qu’il est temps de prendre le train du décollage vers le développement, avec plus d’équité de dignité et de solidarité dans le Maroc d’aujourd’hui et demain.

       La Massira a donc 40 ans. Une multitude de manifestations à travers le Royaume et dans le monde par les RME, lui sont consacrées. Ne s’agit-il d’ailleurs de l’un des plus grands événements de l’histoire contemporaine marocaine et aussi des plus socio politiquement scrutés après les mouvements d’indépendance du Maghreb ? Cela, ne doit-il encourager les universitaires-chercheurs en sciences sociales et aussi les conservateurs-bibliothécaires nationaux et étrangers, à amasser le fruit de ces 40 ans de recoupement et d’études comparées sur le rapport des analyses politiques du temps présent. En sortant des fondements englués de théâtralité que certains caciques algériens, peu nombreux heureusement, continuent à vouloir faire avaliser à la conscience internationale à propos du Sahara marocain. Sauf que là, on est rentré dans l'ère de l'arroseur arrosé, par le rappel du Maroc à la communauté internationale à travers les instances onusiennes compétentes de la souffrance et l'humiliation que subissent les Kabyles, à l'heure ou le soleil commence à ne plus couvrir l'Algérie du fait du comportement indigne de ses dirigeants.


       Finalement que Dakhla Laayoun et Guelmim en tant que chef-lieu des 03 régions du Sahara marocain soient tranquilles, car tout est bien qui fini bien ! La visite royale commémorative du quarantième anniversaire de la Massira (1975-2015) à Laayoun, apportera plus de valeur ajoutée à l’attente des habitants dans leur diversité. Elle s’appuiera sur le mouvement puissant de l’amour que portent ses habitants au Roi Mohamed VI et ce par la preuve au monde, au premier plan les intellectuels la société civile et les partis politiques.  Comme ça l’offre d’autogestion en gestation pourra prendre son essor dans un cadre typiquement marocain, en créant la puissance socio-économique culturelle et cultuelle-sécuritaire dont le CNDH CESE HCP et Cour des Comptes n’en ont jamais cessé d’en dessiner les contours. N’est-ce ce qu’on appelle la touche made in Morroco ? A bon entendeur salut !  

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