LA VISITE DU ROI A LAAYOUN, N’EST-ELLE UN APPEL DE RÉDEMPTION DES ÉGARÉS VERS LE DÉVELOPPEMENT TOUT AZIMUT DANS LA STABILITÉ LA SÉCURITÉ ET LA PAIX ?
On ne débarque
pas à Laayoun. On y arrive en se préparant à la charge émotionnelle, que l’on
vienne de la bande côtière, du Sud, du Nord et de l’Est. D’ailleurs, c’est plus
une réalité symbolique de ce qu’elle représente aux yeux des marocains, qui
n’ont jamais cessé de se battre pour le Sahara marocain tout entier depuis la
conférence d’Algesiras (Avril 1906). Et/où par suite, excepté Tanger qui acquît
un statut international en 1923, il y eut établi au Maroc un protectorat
français flanqué de zones d’influence espagnole au Nord dans le Rif et au Sud
de Sidi-Ifni Tarfaya jusqu’à Lagouira et même au-delà ! Ne s’agit-il d’un contraste
historique qu’il va falloir faire comprendre à l’international ? Notamment
en plage communicative diplomatique parallèle, que le Maroc n’occupe personne
et qu’il ne tient que son authentique et vraie place qui lui revient de droit. En insistant
aussi, que si les marocains optent aujourd’hui pour la régionalisation avancée,
c’est qu’ils entendent la faire aboutir à celle élargie pour tenir parole, et/où l’autogestion
en serait une solution politique viable au sein d’un Maroc unique et unitaire de surcroît auréolé de sa Royauté constitutionnelle sociale et parlementaire par suite au référendum du 01 Juillet 2011.
En cela, pour
mémoire, il ne faudrait jamais oublier le rôle de la résistance et l’opposition
nationale aussi bien dans les villes que dans les montagnes, qui n’ont jamais fait
impasse ou omis de rappeler à qui voulait l’entendre leur désir de recouvrer
tous les territoires spoliés du Nord jusqu’aux confins du Sud du Sahara. Qu’en
effet après la deuxième guerre mondiale elles ont pris du poids, parce
qu’encouragées des USA et des mouvements de libération à travers le monde, voire
aussi influencées par la Ligue Arabe et cautionnées par le Sultan Mohamed V
(discours de Tanger 1947). Suite à quoi les choses se sont accélérées après la tentative
déportation-exil du Sultan et sa famille, jusqu’à l’indépendance 1956 le 03
Mars vis-à-vis de la France et le 07 Avril de l’Espagne pour seulement le Rif encore sans les présides Sebta Melilia et autres iles et rochers. Puis c’était Al Jihad
Al Akbar sous Mohamed V garantissant le fonctionnement de la monarchie
parlementaire pour maintenir l’équilibre des options et choix sociétaux en
dépit des antagonismes frappants entre traditionalistes et forces nouvelles
jusqu’à sa mort en 1961. Ensuite ce fut le règne Hassan II le bâtisseur du
Maroc moderne jusqu’à sa mort en Juillet 1999, succédant à son père en
maintenant et renforçant la monarchie constitutionnelle et parlementaire dans
une marche ininterrompue vers le développement et l’unité territoriale. Dont
son coup de génie de la Massira (06 Novembre 1975) en a ébloui plus d’un dans
le monde en recouvrant paisiblement les territoires du Sahara alors occupés par
l’Espagne. D'ailleurs n'a-t-elle auparavant rusé en commençant à intercéder pour Sidi Ifni Tarfaya et régions dans le but de faire taire le Maroc et donc continuer son stratagème sous le caudillo Franco?
Au fond, aujourd’hui,
16 ans après l’intronisation du Roi Mohamed VI, à l’aune de la deuxième
révolution du Roi et du peuple après celle de 1953 en l’occurrence la
régionalisation avancée déjà en marche, le Maroc conscient de la portée historique
du quarantième anniversaire de la Massira, veut lui créer le cadre référentiel par un tracé définitif
institutionnel multi-potentiel avec la participation de l’assise populaire
locale. C’est dans ce sens qu’il y aura
l’accélération de la cadence des constructions et réalisations de projets
structurants en ( gare routière, ports, universités et annexes du savoir, CHU
et centre de traitement contre les cancers, stations d’épuration et traitement
des eaux et déchets, barrages et autres grands édifices socio-culturels et
institutionnels dignes de l’époque…). Ce faisant, dans le cas de Laayoun à
titre d’exemple, aux longues pistes où souffle l’Esprit du Sahara pour la rejoindre,
ne se sont-ils additionnées d’autres tracés devenus des routes passant à
travers les dunes et les collines de Saquia AL Hamra presque pieusement
conservées ? A cet égard, n’est-ce pas dès le lendemain de la Massira
(Marche verte 1975) les marocains ont lancé un plan d’urbanisme à coups de milliards et entamaient
un programme de construction de rocades et infrastructures greffées diversifiées
en mégaprojets, qui font en ce moment la fierté des habitants de Laayoun ?
N’a-t-on pas fait des vielles enceintes de cette ville, une grande cité moderne
qui possède dans sa diversité ceinturée de places plus ou moins verdoyantes,
une remarquable unité citadine de portée civilisationelle ? Par conséquent, et ce n’est
que le début, ceux qui étaient dans le déni des réalités rêvant du concept tout
ou rien, ne montrent-ils déjà pour ne pas dire précipitamment leur revirement
de cuti vers la proposition marocaine ? Car ils ont compris qu’il est
temps de prendre le train du décollage vers le développement, avec plus d’équité
de dignité et de solidarité dans le Maroc d’aujourd’hui et demain.
La Massira a
donc 40 ans. Une multitude de manifestations à travers le Royaume et dans le
monde par les RME, lui sont consacrées. Ne s’agit-il d’ailleurs de l’un des
plus grands événements de l’histoire contemporaine marocaine et aussi des plus
socio politiquement scrutés après les mouvements d’indépendance du
Maghreb ? Cela, ne doit-il encourager les universitaires-chercheurs en
sciences sociales et aussi les conservateurs-bibliothécaires nationaux et
étrangers, à amasser le fruit de ces 40 ans de recoupement et d’études
comparées sur le rapport des analyses politiques du temps présent. En sortant
des fondements englués de théâtralité que certains caciques algériens, peu
nombreux heureusement, continuent à vouloir faire avaliser à la conscience
internationale à propos du Sahara marocain. Sauf que là, on est rentré dans l'ère de l'arroseur arrosé, par le rappel du Maroc à la communauté internationale à travers les instances onusiennes compétentes de la souffrance et l'humiliation que subissent les Kabyles, à l'heure ou le soleil commence à ne plus couvrir l'Algérie du fait du comportement indigne de ses dirigeants.
Finalement que Dakhla
Laayoun et Guelmim en tant que chef-lieu des 03 régions du Sahara marocain
soient tranquilles, car tout est bien qui fini bien ! La visite royale commémorative
du quarantième anniversaire de la Massira (1975-2015) à Laayoun, apportera plus
de valeur ajoutée à l’attente des habitants dans leur diversité. Elle s’appuiera
sur le mouvement puissant de l’amour que portent ses habitants au Roi Mohamed
VI et ce par la preuve au monde, au premier plan les intellectuels la société
civile et les partis politiques. Comme
ça l’offre d’autogestion en gestation pourra prendre son essor dans un cadre
typiquement marocain, en créant la puissance socio-économique culturelle et
cultuelle-sécuritaire dont le CNDH CESE HCP et Cour des Comptes n’en ont jamais
cessé d’en dessiner les contours. N’est-ce ce qu’on appelle la touche made in
Morroco ? A bon entendeur salut !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire