mardi 24 novembre 2015

LA MACHINE INFERNALE DAECHISTE MULTI-ENGRENAGES, N’AURA JAMAIS D’AVENIR AU MAROC.

COMMENT MESURE-T-ON LES EFFORTS MAROCAINS APPRÉCIABLES, DE PRISE EN CHARGE SÉCURITAIRE SURTOUT DES TERRORISMES ?

       Rien ne sera comme avant en Europe, aujourd'hui en état hallucinant et de torpeur. Et, dont Bruxelles sa capitale est devenue ville morte, à cause de renseignements précis d'actions imminentes sûrement fondées divulguées  après le secouement profond de la France. Par suite des attaques terroristes jihadistes du 13 Novembre 2015 à Paris ayant propagé un sentiment de peur d’insécurité et instabilité. Qu’heureusement l’assaut préventif rapide la nuit du 17-18 à Saint-Denis en région parisienne par le Raid et BRI français, l’en a pour le moins apparemment rassurée. Parce que les services français de renseignement ont enfin surmonté leur surmoi et préjugés, en s’armant de notes informatives précises et ciblées émanant des services de renseignement marocains. Dont leur collaboration étroite a crée une dynamique prometteuse que le monde entier en a salué la contribution efficace au succès du traitement de ce dossier brûlant et au rétablissement de confiance même relative chez le peuple français.

       De fait, l’objectif de beaucoup de pays européens africains et américains, c’est d’une part collaborer avec le Maroc à plusieurs niveaux du partage des renseignements humains rapprochés sensibles dont il a effectivement le secret. Et d’autre part mettre en synergie leur potentiel technique de sondage et suivi pour avoir une meilleure visibilité et donc un bon rendement dans la lutte anti terroriste. Sauf que, comment faire pour déjouer les leurres et dépasser les parasitages préjudiciables que les services de renseignement dans le monde, subissent dans leur pistage des jihadistes? Dès lors que dans cette guerre numérique, ces derniers sont en permanence dans la délocalisation de leurs sites échappant à la fermeture au travers les portes dérobées du Net. Mais, même avec ça on peut d’ores et déjà dire, que l’industrie labyrinthique du daechisme multi-faces n’a pas d’avenir, au vu de la contre-attaque par palier de tous les pays à domicile comme au Cham-Mésopotamie. Dans un but final d’éradication de ce cancer, en s’aidant du suivi d’événements établis et sus qui interpellent tout un chacun, comme aussi des non-dits dans le cadre des interventions et appuis aux actions communes entre services sur la toile et sur le terrain. Ceci étant, dans tous les cas le contexte s’y prête à approfondir et mûrir davantage les réflexions sur les opportunités de jumelage des institutions de renseignement entre le Maroc et les pays qui le désirent. A l’instar de ce que demande la Belgique, en plus de l’entraide et coopération judiciaire dont il faut élever les niveaux de fiabilité jusqu’à l’automatisme.        

       A cet égard, néanmoins, partout ailleurs il est maintenant clair que le changement de mentalité envers le Jihadisme, demande des efforts de la part de tout le monde. Au même titre que les services sécuritaires en termes de traitement de ce cancer redoutable, aux répercussions humaines directes et indirectes invraisemblables. D’autant plus qu’il touche, non seulement les jeunes vulnérables souffrant en silence de stress intériorisé par manque de communication intégrative dans la famille et avec les amis. Mais aussi, les personnes cherchant aides dont elles ont besoin, pour atténuer leurs carences matérielles engendrant douleurs sociales dans leur existence difficile. C’est ainsi au Maroc, en prêtant attention à la collaboration des citoyens à l’exercice de veille sécuritaire, l’on se rend compte que beaucoup reste à faire malgré les efforts socioéconomiques culturels éducationnels sportifs et cultuels-sécuritaires déployés à marche forcée pour effacer définitivement les stigmates de l’état de névrose sociétale. Qu’en effet certains comportementalistes continuent d’appeler le pire, ce ‘’Ghoul’’ sorte de source de la productivité d’actes non citoyens au point de ne se sentir dans l’état d’éveil, ni concerné par ces actes ni même obligé de rester dans les rangs de la société.

       Mais pourquoi je dis cela ? N’est-ce parce qu’au sein de certains partis politiques marocains, il y a le double langage portant ambiguïtés et nuances dans les propos relatifs à la vigilance que demande cet état de veille sécuritaire ? Parfois, usant de contestation relativement feutrée qui n’est que rejet intériorisé des dispositions de l’accord tacite des citoyens par rapport au bilan sur le terrain. Ce qui peut engendrer confusion chez des sbires deuxième main sans état d’âme, qui croient malheureusement dur comme fer qu’avec le temps ça les mènerait vers l’abreuvoir du triomphateur final. Et donc de fait nourrissent les structures filipendules en dormance, même celles ne sachant quoi faire devant la maîtrise des services du renseignement de tous leurs recoins et tanières. Sauf qu’attention, éventuellement opportunément, ils pourraient par désespoir se lancer dans des stratégies mortifères consistant à essayer de détruire les symboles physiques ou immatériels du pouvoir de l’Etat là où ils se trouvent, pour donner plus d’éclat à leur action et se donner de l’importance même à titre posthume.

       Cependant, comme tout un chacun le sait, l’impédance du vide pourvoyeuse de flottement et d’incertitude dans les gouvernances induit la nonchalance. Notamment lorsqu’elle ne tient pas compte de l’augmentation des inégalités sur le terrain et des carences d’apports de réponses sociopolitiques clairement établies et réfléchies. C’est ce que l’on appelle les situations favorisant la conjonction de facteurs qui réduisent le champ de vision et d’analyse pour relever les défis du printemps marocains, par rapport à la réalité d’accompagnement sécuritaire sur le terrain. D’où, conséquemment parfois ça pourrait aboutir à la survenue d’actes irresponsables voire à connotations terroristes, qu’évidement à leurs tours vont majorer le syndrome d’agression et ses conséquences diplomatiques économiques et médiatiques. En ce sens, n’est-ce pas pour cela que ce genre de paradoxes encore résiduels dans la vie politique de certains partis au Maroc, a fait perdre beaucoup de marge de manœuvre au gouvernement à ce sujet ?


       De fait, et c’est vrai, ce questionnement tout le monde se le pose, le gouvernement avec cette charge paradoxale a-t-il les moyens d’une gouvernance sécuritaire sans parti-pris du moins sur le volet idéologique ? Chose qui indique qu’aujourd’hui avec la constitution du 01 Juillet 2011, le sérail restreint sécuritaire agit de manière balisant la mise en place du CSS  Conseil Suprême de Sécurité selon l’Article 54, au détriment de la marge d’action gouvernementale en matière de pérennité de l’Etat. Dont des observateurs aguerris en perçoivent par ce truchement, qu’il s’agisse d’un plus de vigilance officieusement envers la scène politique toute entière, sachant que l’idée n’est pas nouvelle et aussi non moins étonnante. Surtout qu’on n'est pas encore tout à fait sorti des zones de turbulences, si on s’en réfère aux formules de langage de religiosité ou du populisme abracadabrantesque qu’utilisent maladroitement certains ténors dans leurs essais de reconquêtes des consciences. Comprendra qui voudra, à bon suiveur bon décryptage !  

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