mardi 17 novembre 2015

L’ALGÉRIE, QUEL AVENIR AURA-T-ELLE APRES LES REMOUS DES PÉTITIONNAIRES PAR CI ET LA.

CETTE FIN D'ANNÉE 2015 N’EST-ELLE MAUVAIS PRÉSAGE, POUR LE POUVOIR ALGÉRIEN SOUS INFLUENCE DU PRÉDICATEUR CHRISTOPHER ROSS ?

       Désormais, non pause dans l’offensive diplomatique marocaine à cause des mensonges sans fondement côté pouvoir algérien…D’ailleurs, coté marocain, opter pour une activation à haute performance diplomatique (AHPD) dans laquelle chaque détail a son pesant d’or, n’est pas une posture de prêche inutile et encore moins une perte de temps. Au sens où, il faudrait continuer à zoomer les réalités diplomatiques algéro-marocaines par nécessité de tout savoir, afin de ne continuer à prêcher dans le désert par inadvertance. Et donc, conséquemment d’éviter de les zapper, car c’en serait une faute impardonnable de ne pas en déceler les pièges des rencontres avec Christopher le magnifique prédicateur. Alors que le sésame populaire sans ambages, s’y est apprêté à l’ouverture des trois (03) régions du Sahara marocain à la régionalisation avancée et/où il ne sera plus question de marche arrière.

       Fini donc le temps de l’épandage des contrevérités et sournoiseries sur le Maroc aux Nations Unies ! Ni même le temps de l’autodafé des manuscrits revivifiant la conscience des algériens vis-à-vis de l’affaire du Sahara marocain. Effectivement, même si, le représentant spécial de Ban Ki Moon en l’occurrence C. Ross n’en fait qu’à sa tête, ne cessant de ramener l’essence de ce dossier au cœur de son désir et propres interrogations, il faudra côté marocain lui montrer que réglementation de passage par le Sahara marocain ne veut pas dire une limitation de son droit. C’est tout simplement, un rappel du mécanisme de bons procédés, lui permettant de donner plus de chance au dialogue et concertation avec les représentants-décideurs marocains se trouvant à Rabat, pour aller objectivement dans le sens d’une solution politique négociée apaisée et viable. D’autant, que les mêmes dispositions de ce code doivent s’appliquer aux algériens pour le recensement des séquestrés-réfugiés des camps de Tindouf et ailleurs. Non seulement, dans le sens de l’élaboration d’une résolution onusienne et sa promulgation par le Conseil de Sécurité couvrant l’objet de son application, mais surtout dans le seul but de prise en compte des rôles que désormais détiennent dans la régionalisation avancée les vrais et authentiques habitants dans les 03 régions du Sahara marocain. Dont le monde en a vu l’organisation de leurs rapports fusionnels avec le souverain SM le Roi Mohamed VI, lors de sa visite à Laayoun pour la commémoration du quarantième anniversaire de la Massira (Marche Verte 1975-2015).

       A cet effet, la lettre déposée à la présidence algérienne chez le chef de cabinet Ouyahia par un groupe de 19 personnalités connues, a de quoi interpeller tout un chacun au Maghreb. Difficile de ne pas en voir un message qui rappelle aux algériens que le glas d’Abdelaziz Bouteflika a sonné. Car, n’est-ce bien là le fond de leur initiative ? S’ajoutant au refus public de Ammar Saadani et d’autres non moins ténors du parti FLN, de continuer dans la voie du soutien de la thèse des pro-polisariens sans rendre compte au peuple. Ainsi, autant on en voit dans la lame de fond que ce refus porte, une renaissance de l’esprit de la préférence Algérie d’abord, puis Algérie ensuite et Algérie toujours. Autant ça signifie aussi, que les maladresses de Ramtan Laamamra par son manque de clarté et d’honnêteté, révèlent les inepties confusionnelles dont ses semblables refuzniks se sont trouvés porteurs après le discours tonique du Roi du Maroc du 06 Novembre 2015 à Laayoun.

       D’ailleurs, même comme ça, n'est-ce pas la démarche des 19 pouvait s’avérer fructueuse pour l’ouverture des débats sur les changements constitutionnels en perspective? Sauf que beaucoup de doute persiste à ce sujet, n’en excluant le fait que c’est juste un toilettage de façade après tant de reports incompris. Et qu’aujourd’hui le pouvoir du moins ce qui en reste visible, en espère sa sortie du goulot politique véritablement trop rétrécis, pour donner plus de chance à Said Bouteflika de briguer la charge suprême. A cet égard, ne faut-il pour ces messieurs du gouvernement algérien, de ne chercher par des coups bas à instrumentaliser la révision constitutionnelle comme dernier legs du disparu du radar présidentiel pour ne pas du moins dire du mort-vivant président ? N’est-ce en partie le manque de vision futuriste au sein du sérail bouteflikien, qui a fait de l’Algérie ce creuset de dangers reflétant essentiellement son enlisement social économique et politique du temps présent ? Parce qu’à en voir les pétitions foisonnant ici là, dénonçant les essais d’asservissement des consciences algériennes pour qu’elles n’appellent au bannissement du Polisario de tous les territoires algériens. L’en considérant de fait, portant la perniciosité dans la conception du bon voisinage au sein du Grand Maghreb, surtout entre leur pays l’Algérie et le Maroc.


    C’est vrai, en cette fin de 2015 les algériens n’ont plus besoin de l’autorisation préalable de quiconque, pour dire ce qu’ils pensent de l’affaire du Sahara marocain. Ils ne sont pas dupes de se laisser-faire manipuler, tôt ou tard, ils mettront à genou cette bande à Said par l'usage de la démocratie réelle en la dissolvant pour de bon dans leur matrice. D'ailleurs, autant qu’aujourd'hui plus qu'hier ils considèrent le Maroc leur vrai deuxième patrie, autant les marocains en pensent réciproquement la même chose de l’Algérie. Au sens où, déjà, des manifestations de toutes les composantes de la société civile algérienne commencent à tirer à boulets rouges sur les gouvernants, les accusant de monter en épingle le soi-disant péril marocain rien que pour provoquer zizanie et se maintenir. Alors que, seul le fait de cesser leur transgression des patrimoines moraux des algériens, pourra faire sortir le pays des dysfonctionnements institutionnels, sans en rajouter une couche à l'encontre du voisin de l'Ouest. Pourtant, meme avec les animosités des faucons du pouvoir à Ksar Lamradia à son vis-à-vis, allant dans leurs diatribes jusqu’à le faire passer pour le seul ennemi, le Maroc sans faiblesse ni tremblement n’évoque que le thème d’apaisement et rapprochement entre les deux peuples frères. Dont les USA de la bouche d’Obama en personne, en a vu des opportunités de la main tendue par le Maroc que le pouvoir algérien n’est malheureusement pas arrivé à saisir. D’ailleurs, aujourd’hui, quelques grandes plumes de la presse algérienne ne s’autocensurent plus pour leur taper dessus à ces faucons de carton. Principalement au nom de la liberté de circulation à travers des frontières ouvertes, de la démocratie participative tant désirée et aussi au nom du respect des droits humains surtout dans les camps de Tindouf Rabouni et ailleurs dans le sud algérien. A bon suiveur bonne lecture !

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