N’EST-CE A CE PROPOS, QUE LE BRUIT DES CHENILLES DE
L’OFFRE MAROCAINE D’AUTOGESTION DES TROIS RÉGIONS DU SAHARA COMMENCE A S’ENTENDRE
DE PLUS EN PLUS PRESSANT ?
Bientôt les
bienfaits de la nouvelle donne royale sur les circuits relationnels Sud-Sud,
vont faire changer les positionnements de beaucoup de pays du Sud.
Notamment ceux aux trajectoires variées selon des voies algéro-dépendantes, et dont
leurs peuples montrent qu’ils n’en ont nullement besoin…A ce titre, à en croire
les questionnements qui en découlent, n’est-ce pas que le rythme de pénétration
du Maroc au plan d’approche Sud-Sud fait peur au pouvoir algérien et ses
acolytes ? Parce que, lors de l’intervention royale au Sommet Inde-Afrique
du 29 Octobre 2015 à New Delhi, ce rythme a atteint un deal de bouclage
coopératif sans précédent pour mieux faire entre le Maroc et l’Inde. Dont
évidemment l’objectif est de sensibiliser les décideurs politiques et
économiques africains, à l’assimilation des nouveaux défis dans ce monde
globalisé.
Néanmoins,
est-ce que ces interrogations relatées et échangés dans des câbles intimistes
diplomatiques, ne pourraient-elles créer un nouveau marché de la reconnaissance
de l’entité Kabyle (8 millions d'individus), seule composante existante plus de 8000 ans ? Au point
que l’on peut dire, l’affaire du Sahara marocain n’est-elle devenue un caillou
dans la chaussure du pouvoir algérien récoltant la tempête de ce qu’il a
semé ? En quelque sorte, tel est pris qui croyait prendre! D’autant qu’en
plus l’Algérie ne pratique pas les droits ni de l’homme ni des minorités, au
contraire elle les combat. D’où, est survenue la querelle diplomatique sur la
Kabylie par suite des échanges rigoureux entre le Maroc répercutant une réalité historique et l’Algérie mensongère restant dans le déni de l'histoire par ses colportassions, à
l’occasion des festivités officielles des soixante dixième anniversaires de
l’ONU. Ainsi, comme c'est parti, tôt ou tard il va falloir s'attendre à ce que le Polisario allaité par l'Algérie, fasse volte-face en voulant devenir lui aussi l'un des piliers de l'offre marocaine. La laissant de facto dans ses regrets de l'avoir recueilli au détriment des Mzabes Kabyles et Tamachks.
Ce faisant, stratégiquement, après l’avalanche des
derniers discours royaux de vision réaliste de l’avenir de l’Afrique par suite
de radioscopie des potentialités des pays africains, c’est avec humilité et
détermination que le Maroc montre qu’il fait face aux soucis de matérialisation
de la régionalisation avancée. Et d’où se dégage sa capacité de maîtrise et expertise de concrétisation de ce grand défi, relevant de l’évaluation des
besoins dans tous les domaines malgré ce que colportent les ennemis comme
contrevérités à son vis-à-vis. Qu’au demeurant ne s’inscrivant, malheureusement,
que dans le déni la jalousie et la rancune, car sachant pertinemment que le point fort de l’offre
marocaine d’autogestion des trois régions du Sahara, c’est évidemment le
confort d’exécution de ce modèle dans la régionalisation avancée pour ensuite passer à celle élargie déjà en mode
START. Une sorte d’exploitation du champ d’activation des sensations de
recherche de dignité d’équité et d’égalité sur des bases objectives, au
demeurant conformes aux potentialités socio-économiques et culturelles, loin
des maquillages et/où autres artifices ne captant l’intérêt des populations
locales.
En effet, quarante
ans après la ‘’Massira’’, n’est-ce pas les marocains sont aujourd'hui témoins du
renouvellement volontariste par transfert-pivot institutionnel, avec plus de
pouvoir aux régions pour le progrès et le développement ? Ce à quoi, même avec tout cela, il ne
faut pas se faire d’illusion face à la rhétorique politique algérienne actuelle,
ne voulant aucunement accélérer le recensement des séquestrés dans les camps de
Tindouf Rabouni et autres. Et ce, en appel de la communauté internationale comme
scénario viable permettant à comment imaginer leur retour à la mère patrie sans contraintes ni coercitions.
C’est d’ailleurs dans cet esprit avec sourire quarante piges, que désormais les marocains authentiques
expriment leur joie en cette occasion de célébration du 06 Novembre (1975-2015).
Non seulement par suite à l’émotion des battements de leurs cœurs en remémorant
les images-souvenirs de cette date, mais aussi par la fierté et la passion que
suscitent les discours royaux offensifs du temps présent, de Tanger à Lagouira au
gré du fil d’actualités. D’autant plus qu’en Algérie, il est maintenant établi
que des voix sensées et raisonnables commencent à s’élever pour briser la
dictature du pouvoir algérien mensonger dictant ses tabous au peuple désemparé.
Et, dont il lui sera possible prochainement de plonger dans le bouillon d’idées
sur le projet de constitution en perspective, en étant moins frustré dans ses
choix pour braver les non-dits sur l’avenir au cœur du grand Maghreb. N’est-ce
là, l’un des moments qu’attendent les algériens pour créer le meilleur tracé
constitutionnel, entre leurs vraies aspirations et les illustrations dirigistes que
brassent déjà les moulins à vent du pouvoir actuel ? Aussi, n’est-ce pas
que l’un des atouts exclusifs de l’entente pour la promotion du dialogue en tenant
compte des objectifs parlants à court et moyen terme, c’est de s’adapter à son
environnement par le réalisme de l’analyse des choix démocratiques ? Dès
lors que le manque de perspective qui fait monter les affrontements
diplomatiques embarrassants, ne peut aider à réfléchir à comment redessiner la
finesse de l’engagement correct vis-à-vis des voisins.
Finalement, tout
compte fait en étant encore plus clair, l’Algérie pour sortir de ses
psychodrames avérés, elle doit s’interdire les relations sans valeurs ajoutées
et sans amélioration de la sensation de faire partie du grand Maghreb stable
rayonnant et hautement sécurisé. Pour cela, elle n’a de choix que d’imiter le
Maroc dans ses défiances, ses annonces, ses constats et ses actions ne
remettant aucunement sa capacité réceptive de ses possessions fonctionnelles
pour le bien de son peuple. A cet effet, ce n’est pas difficile pour elle de se
rendre à l’évidence de pouvoir aligner son activation diplomatique, rien qu’à
travers la défense avec ferveur de la compréhension des clés des nouvelles
données stratégiques dans la région. Parce que les effets des croisements des
destins Maroc-Algérie dont certains écervelés n’en parlent jamais sans se
tromper de cible, peuvent aider à saisir les opportunités du fil du déroulement
des événements. En allant directement à l’essentiel sans perte de temps, même
si, il faut le dire, dans l’affaire du Sahara marocain on est toujours loin du
gong final d’une solution acceptée par le pouvoir algérien du moment. A bon
entendeur salut !
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