lundi 2 novembre 2015

CHICHE AU POUVOIR ALGÉRIEN CHICANIER, D’OSER CONTINUER A CHERCHER QUERELLE DIPLOMATIQUE A PROPOS DU SAHARA MAROCAIN !

N’EST-CE A CE PROPOS, QUE LE BRUIT DES CHENILLES DE L’OFFRE MAROCAINE D’AUTOGESTION DES TROIS RÉGIONS DU SAHARA COMMENCE A S’ENTENDRE DE PLUS EN PLUS PRESSANT ?

       Bientôt les bienfaits de la nouvelle donne royale sur les circuits relationnels Sud-Sud, vont faire changer les positionnements de beaucoup de pays du Sud. Notamment ceux aux trajectoires variées selon des voies algéro-dépendantes, et dont leurs peuples montrent qu’ils n’en ont nullement besoin…A ce titre, à en croire les questionnements qui en découlent, n’est-ce pas que le rythme de pénétration du Maroc au plan d’approche Sud-Sud fait peur au pouvoir algérien et ses acolytes ? Parce que, lors de l’intervention royale au Sommet Inde-Afrique du 29 Octobre 2015 à New Delhi, ce rythme a atteint un deal de bouclage coopératif sans précédent pour mieux faire entre le Maroc et l’Inde. Dont évidemment l’objectif est de sensibiliser les décideurs politiques et économiques africains, à l’assimilation des nouveaux défis dans ce monde globalisé.

       Néanmoins, est-ce que ces interrogations relatées et échangés dans des câbles intimistes diplomatiques, ne pourraient-elles créer un nouveau marché de la reconnaissance de l’entité Kabyle (8 millions d'individus), seule composante existante plus de 8000 ans ? Au point que l’on peut dire, l’affaire du Sahara marocain n’est-elle devenue un caillou dans la chaussure du pouvoir algérien récoltant la tempête de ce qu’il a semé ? En quelque sorte, tel est pris qui croyait prendre! D’autant qu’en plus l’Algérie ne pratique pas les droits ni de l’homme ni des minorités, au contraire elle les combat. D’où, est survenue la querelle diplomatique sur la Kabylie par suite des échanges rigoureux entre le Maroc répercutant une réalité historique et l’Algérie mensongère restant dans le déni de l'histoire par ses colportassions, à l’occasion des festivités officielles des soixante dixième anniversaires de l’ONU. Ainsi, comme c'est parti, tôt ou tard il va falloir s'attendre à ce que le Polisario allaité par l'Algérie, fasse volte-face en voulant devenir lui aussi l'un des piliers de l'offre marocaine. La laissant de facto dans ses regrets de l'avoir recueilli au détriment des Mzabes Kabyles et Tamachks.

        Ce faisant, stratégiquement, après l’avalanche des derniers discours royaux de vision réaliste de l’avenir de l’Afrique par suite de radioscopie des potentialités des pays africains, c’est avec humilité et détermination que le Maroc montre qu’il fait face aux soucis de matérialisation de la régionalisation avancée. Et d’où se dégage sa capacité de maîtrise et expertise de concrétisation de ce grand défi, relevant de l’évaluation des besoins dans tous les domaines malgré ce que colportent les ennemis comme contrevérités à son vis-à-vis. Qu’au demeurant ne s’inscrivant, malheureusement, que dans le déni la jalousie et la rancune, car sachant pertinemment que le point fort de l’offre marocaine d’autogestion des trois régions du Sahara, c’est évidemment le confort d’exécution de ce modèle dans la régionalisation avancée pour ensuite passer à celle élargie déjà en mode START. Une sorte d’exploitation du champ d’activation des sensations de recherche de dignité d’équité et d’égalité sur des bases objectives, au demeurant conformes aux potentialités socio-économiques et culturelles, loin des maquillages et/où autres artifices ne captant l’intérêt des populations locales.

       En effet, quarante ans après la ‘’Massira’’, n’est-ce pas les marocains sont aujourd'hui témoins du renouvellement volontariste par transfert-pivot institutionnel, avec plus de pouvoir aux régions pour le progrès et le développement ? Ce à quoi, même avec tout cela, il ne faut pas se faire d’illusion face à la rhétorique politique algérienne actuelle, ne voulant aucunement accélérer le recensement des séquestrés dans les camps de Tindouf Rabouni et autres. Et ce, en appel de la communauté internationale comme scénario viable permettant à comment imaginer leur retour à la mère patrie sans contraintes ni coercitions. C’est d’ailleurs dans cet esprit avec sourire quarante piges, que désormais les marocains authentiques expriment leur joie en cette occasion de célébration du 06 Novembre (1975-2015). Non seulement par suite à l’émotion des battements de leurs cœurs en remémorant les images-souvenirs de cette date, mais aussi par la fierté et la passion que suscitent les discours royaux offensifs du temps présent, de Tanger à Lagouira au gré du fil d’actualités. D’autant plus qu’en Algérie, il est maintenant établi que des voix sensées et raisonnables commencent à s’élever pour briser la dictature du pouvoir algérien mensonger dictant ses tabous au peuple désemparé. Et, dont il lui sera possible prochainement de plonger dans le bouillon d’idées sur le projet de constitution en perspective, en étant moins frustré dans ses choix pour braver les non-dits sur l’avenir au cœur du grand Maghreb. N’est-ce là, l’un des moments qu’attendent les algériens pour créer le meilleur tracé constitutionnel, entre leurs vraies aspirations et les illustrations dirigistes que brassent déjà les moulins à vent du pouvoir actuel ? Aussi, n’est-ce pas que l’un des atouts exclusifs de l’entente pour la promotion du dialogue en tenant compte des objectifs parlants à court et moyen terme, c’est de s’adapter à son environnement par le réalisme de l’analyse des choix démocratiques ? Dès lors que le manque de perspective qui fait monter les affrontements diplomatiques embarrassants, ne peut aider à réfléchir à comment redessiner la finesse de l’engagement correct vis-à-vis des voisins.

       Finalement, tout compte fait en étant encore plus clair, l’Algérie pour sortir de ses psychodrames avérés, elle doit s’interdire les relations sans valeurs ajoutées et sans amélioration de la sensation de faire partie du grand Maghreb stable rayonnant et hautement sécurisé. Pour cela, elle n’a de choix que d’imiter le Maroc dans ses défiances, ses annonces, ses constats et ses actions ne remettant aucunement sa capacité réceptive de ses possessions fonctionnelles pour le bien de son peuple. A cet effet, ce n’est pas difficile pour elle de se rendre à l’évidence de pouvoir aligner son activation diplomatique, rien qu’à travers la défense avec ferveur de la compréhension des clés des nouvelles données stratégiques dans la région. Parce que les effets des croisements des destins Maroc-Algérie dont certains écervelés n’en parlent jamais sans se tromper de cible, peuvent aider à saisir les opportunités du fil du déroulement des événements. En allant directement à l’essentiel sans perte de temps, même si, il faut le dire, dans l’affaire du Sahara marocain on est toujours loin du gong final d’une solution acceptée par le pouvoir algérien du moment. A bon entendeur salut ! 


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