lundi 9 novembre 2015

DE QUELLE BOMBE LE POUVOIR ALGÉRIEN A-T-IL PEUR ?

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LES PRÉDATEURS A KSAR LAMRADIA DANS LEUR BAROUD D’HONNEUR SAVENT DÉSORMAIS QUE C’EST FINI, ILS NE POURRONT PLUS DÉSAMORCER QUOI QUE CE SOIT ?

       L’Algérie fut considérée au début de l’indépendance, comme un sous-produit de l’extraction de la guerre froide qui s’est isolé à sang et à feu de la France. Sauf qu’avec le temps après 55 ans, elle est devenue un pays prospecteur de mirages et chimères avec un zèle qui rappelle une histoire pas lointaine…Une sorte de ruée vers l’inconnu ! Voire même producteur de malheur pour son peuple malgré ses richesses et potentialités, alors que de par le monde une transformation profonde s’est produite sous l’influence de nouvelles idées à propos de la conduction des affaires de l’Etat. Notamment, concernant la recherche des motivations destinées à attirer l’attention des peuples sur les besoins d’instauration de la démocratie participative dans la dignité l’équité et la sécurité. Chose que le pouvoir algérien actuel n’est jamais arrivé à le faire, parce qu’il est tout le temps dans la fabrication des tromperies outrancières, évidemment téléguidées par le clan du bienheureux frère du président absent.

       D’ailleurs, si aujourd’hui on regarde le décollage que connait le Maroc dans sa vision-perspective multidimensionnelle réaliste, on aurait tort de ne pas s’inquiéter du devenir de l’Algérie. Et d’où, malheureusement grondent déjà des menaces d’explosion, que certains ex-proches du pouvoir confirment même n’étant plus dans la même optique des tenants et aboutissants du temps présent. Parce que lorsqu’on pense à leur positionnement dans toutes ses formes, un questionnement taraude pourquoi c’est maintenant, alors qu’ils avaient cautionné la reconduction d’un vieillard malade à un quatrième round. Ce qui montre qu’ils n’ont su se munir de réflexion politique clairvoyante, pour comprendre à temps l’expression d’alors de ne pas s’entêter en s’éloignant de l’observation réaliste de beaucoup d’algériens.

       A ce propos, l’Algérie n’est-elle aujourd’hui un conglomérat-bombe à fractionnement, dont les détonateurs intrinsèques socio-économiques et militaro-politiques et extrinsèques d’ordre diplomatique et in-sécuritaires terroristes, sont hors de sa portée ? Déjà, tous les observateurs  considèrent qu’elle est en phase de préchauffage susceptible d’être converti à tout moment, soit en putsch militaire ou en soulèvement à lourdes conséquences pour toute la région. Par conséquent, le climat de peur et le spectre de désordre qui sévissent aujourd’hui en Algérie posent une série de questions et thèmes politiques sur l’utilité et opportunité de, faudrait-il de facto sauver ce pouvoir ? Parce qu’à s’en référer aux distillations informatives de quelques lanceurs d’alertes, tellement il y a danger imminent de déflagration sociétale que ni Poutine ni Obama et encore moins Hollande ne désirent s’engluer dans les sables mouvants algériens. Déjà que la Lybie ressemble à un réacteur en sur-chauffage conséquence d’un interventionnisme sans lendemain, la Tunisie à une tour d’observation sans moyens même avec un Nobel à la clé, la Mauritanie à un champ de projection d’expériences malgré elle et que seul le Maroc présente une harmonie dans le sens visant la sagesse d’influence et du maintien de son idéal pour le développement socio-économique culturel écologique et cultuel-sécuritaire.    

       Pourtant, faut-il le rappeler, dans le cas de l’Algérie ce n’est qu’une version expurgée de l’état d’esprit des algériens, qui est projetée pour démontrer au monde l’immoralité du comportement de leurs dirigeants ayant aboutit à cette situation tendant vers le chaos. N’est-ce ceci s’explique, parce qu’il n’y a plus d’Etat pour faire face aux déprédateurs à Ksar Lamradia ? A cet égard, le président invisible ne commence-t-il à incarner le rôle du héros ingénu qui découvre le moyen de disparaitre sans laisser de traces aux yeux de ses concitoyens. En ce sens, n’est ce dans ce genre de situation que l’ethno culturalisme légitime rencontre plus de facilités, pour éventuellement se reconvertir en détonateurs des bombes parsemées ici et là ? Comprenant dans le cas de l’Algérie, non seulement la Kabylie le Mzab le Hoggar et Kanadssa qui demandent ouvertement leur autonomie, mais aussi le Chaouia et d’autres territoires nécessitant des investissements matériels appropriés pour faire face à la déplétion de l’offre des débouchés et travail par suite de souffrance des rentrées en devises pour l’Etat. N’en parlons pas des maladresses des gens du premier cercle du pouvoir vis-à-vis du Maroc, où là encore leurs contes pro-polisariens implacablement cruels n’augurent que d’un spectre aux couleurs du sang. Parce que si l’on s’en réfère aux derniers dires de Ramtan Laamamra, l’affrontement armé avec le Maroc n’est que question de temps. Ne sachant que la seule idée sans vouloir faire désordre, qu’une vielle cohorte de voleurs ‘’Chirdima’’ dont il fait partie, puisse penser pouvoir infliger une correction aux FAR est une absurdité affabulatrice. Ce qui donne une idée sur la confiance  qu'ont les marocains en eux, ne supportant plus continuer de se faire malmener sans réagir avec fermeté et vigueur. Et encore moins d’être manipulés par Christopher Ross voulant en rajouter une couche par sa proposition-gamme tendance fédéralisme rejeté immédiatement, du fait qu'il voulait mettre le Maroc dos au mur pour avoir le temps de soigner les blessures diplomatiques des férus polisariens. Lesquels, semblent encore candidement dans les effets d'annonce de reprises d'hostilités armées, omettant qu'ils risquent de plonger dans un enfer inédit au cœur même de leur campement par l'usage du coté marocain du droit de poursuite.


       En résumé, il est intéressant néanmoins de noter qu’un président intelligent et actif, possédant tous ses moyens ne peut se laisser emporter vers un tel pourrissement. A moins qu’il soit lui aussi en séquestration, certes dorée, mais sans aucune vue sur le pays et son environnement, rappelant le cas d’autres chefs d’états connus du passé. Au fond, n’est-ce là où le Roi du Maroc de l’avis de tous les observateurs, s’avère un géo stratège de grande envergure, posant les vraies questions tout en les accompagnants d’une véritable pépinière d’idées réalistes facilement exécutables. Dont aujourd’hui les paramètres d’appréciation faisant foi, tel le timing de sa visite à Laayoun en arrivant symboliquement directement de New Delhi, puis la tonalité du discours montrant les clés du développement dans la paix la stabilité et la sécurité et enfin la charge référentielle du lancement de la régionalisation avancée comme point culminant de l’effectivité de la constitution du 01 Juillet 2011. Ce qui révèle en lui également, son génie d’une grande profondeur d’analyse perfectionnée de mise en exergue du respect des droits de l’homme, carrément impossiblement surpassable par les ennemis qu’ils soient temporels et/où atemporels. A bon suiveur bonne lecture ! 

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