samedi 3 février 2018

QUAND LE MAROC SE FÂCHERA L'UA S'EN ACCOMMODERA.

N'EST-CE LE TEMPS DE SÉVIR CONTRE LES GAFFEURS ET AUTRES USURPATEURS AU SEIN DE L'UA ?

       Que l'on soit d'accord ou pas, désormais à l'UA comme au Conseil de Sécurité de l'ONU, tous les chemins mènent à Rabat. D'ailleurs, tout plaide pour plus d'attention à l'offre de l'autonomie du Sahara marocain dans la régionalisation avancée avec le renforcement de la coopération multi sectorielle Maroc-UA. En cela, les compagnons de la chansonnette du pouvoir algérien au sein de l'UA sont maintenant avertis. Le Maroc ne tardera pas à leur livrer bataille axée sur les concepts de l’éthique de solidarité inter africaine dans tous les domaines. En somme, une guerre sans merci par le dessèchement de leur creuset commun de racolage mensonger d'où se distillent leurs gaffes intentionnelles. S'ajoutant à leurs entraves aux accords et échanges que lui pays souverain signe par-ci par-là à l'international, particulièrement dans l'antiterrorisme la migration le commerce et le codéveloppement. Et, dont le Secrétaire Général de l'ONU Antonio Gutterress a estimé l'expérience du Maroc positive à beaucoup d'égard. A cet effet, n'en a-t-il bien fait de rappeler à l'occasion du Sommet de l'UA fin Janvier 2018 à Addis-Abeba à qui veut l'entendre, que le Maroc s'est forgé progressivement la réputation de pays sérieux qui tend vers l’émergence ? Ayant drainé des investissements extérieurs qui s'accélèrent et s'intensifient, en tant qu'atouts qui font de lui le partenaire privilégié de l'UE du CCG du BRICS et d'autres grands pays comme le Pakistan les USA et le Canada.

       D'autant plus que Rabat a fait de cette stratégie géopolitique la rampe de lancement économique pour et envers l'Afrique. Ainsi, pour tous les observateurs avertis non corrompus par l'équipe Boutaflika, c'est la voie de l'ouverture des négociations sur le réaménagement géostratégique des zones de libre-échange entre les exportateurs africains, non seulement entre les sous-régions mais avec le monde entier. N'est-ce là, par ailleurs, l’intérêt de l'information cognitive au retour du Maroc au sein de l'UA, du fait que conséquemment elle ouvre la réflexion sur l'interconnexion des sous-commissions ? Sachant que c'est là où il y a les intrigues favorisant les Fakes-News qu'il va devoir que l'UA appréhende  avec discernement si ce n'est totale réserve. Et ce, dans le but d'éviter les pollutions de toutes ses structures, comme du temps du CPS (Conseil Paix et Sécurité) sous emprise algérienne avec Smail Cherqui qui n' a fait, des années durant que développer l'interactivité politicienne non abstractive. Ceci d'autant plus, que certains pays africains ne disposaient pas de l'information matérialisable nécessaire et suffisante, pour le contrer. Et donc se mettre à l'abri de la manipulation quelle qu'elle soit, dont l'équipe au pouvoir en Algérie en est la championne. De ce fait, il ne reste pour le Maroc qu'à sévir par le durcissement de sa diplomatie contre ces usurpateurs, et les mettre devant leur responsabilité, parce que c'est le seul langage qu'ils connaissent et dont effectivement ils en ont peur.

       Alors, vivement la Résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU fin Avril 2018. Dès lors que, sur le dossier du Sahara marocain, comme le martèlent certains algériens libres (diplomates, hommes d'affaires, associatifs, politiques, syndicalistes, et universitaires), la moindre attention à l'égard de l'offre d'autonomie marocaine 2007, devient immanquablement une série d’opprobres et vociférations de la part de l'équipe au pouvoir à Ksar Lamradia à Alger. Sachant que les causes de ce comportement indigne sont connues à l'international, d'abord comme à l'accoutumée vis-à-vis du Maroc, puis envers la forme et le contenu de la Résolution à la fin du mois d'Avril de chaque année. Ce qui montre que ce pouvoir n'attend que ça pour se mettre en branle via ses Fakes-News jusqu'à la panique. Autrement dit, c'est sa hantise d'avoir tout raté, sa rancœur en plus de n’être plus considéré soi-disant le mammouth politique et diplomatique d'autrefois aux yeux des africains et enfin sa rancune qui fait partie des stigmates qu'il porte depuis la guerre des sables 1963. Reste à savoir, que pense-t-il Horst Kohler, lui, qui a affirmé à ses débuts que trop de temps a été perdu, tout en continuant à proposer une approche dépassée ?

       A l'évidence, cette attitude de cet envoyé spécial d'Antonio Gutterress n'est guère rassurante pour qu'il invite le Maroc à Berlin, dans un décor de diplomatie minée par les filouteries algériennes de par ses liaisons dangereuses avec des lobbys anti autonomie. Mais, comment peut-il être à ce point naïf, puisque c'est impossible de faire abstraction sur le désaccord fondamental Maroc-Algérie, surtout s'il pense le ressusciter dans la confidentialité. Ainsi, le Maroc à toutes les raisons de se féliciter non pas de l'invitation de Horst Kohler, mais parce qu'il n'a pas manqué de signaler bien avant et aussi depuis son retour à l'UA, qu'aucun dépaysement du dossier de son Sahara du Conseil de Sécurité à une quelconque Organisation fut-elle l'UA, ne serait acceptable ni même imaginable. Comprendront ceux qui pourront ! D'ailleurs, n'est-ce le moment pour la diplomatie marocaine de durcir le ton envers les gaffeurs de quelque origine qu'ils soient, cherchant à intriguer et faisant montre de mauvaise foi. Alors que la différence entre le Maroc et l'Algérie est dans le reprofilage des structures de l’État avec des engagements respectables  par l'encadrement économique social politique et sécuritaire. Dont, l'un l'a réussi amplement en l'occurrence le Maroc, et que l'autre est passé à coté se trouvant dans l'abime ayant mis le peuple algérien dans la souffrance. Alors n'est-ce pour cela, quand le Maroc sévira contre ces haineux et rancuniers, l'UA s'en accommodera aisément ? A bon entendeur, salut!

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