mardi 20 février 2018

SAHARA MAROCAIN : LES VRAIS PROBLÈMES D'HORST KOHLER COMMENCENT !

SA NOMINATION N'A-T-ELLE FAIT TIQUER PAS MAL D'OBSERVATEURS SE DISANT, QU'A DONC FAIT ANTONIO GUTTERRES ?

       Souvent en diplomatie onusienne l'image de l'entente importe peu. Surtout quand les rencontres se déroulent dans un climat non empreint de neutralité de celui chargé de les mener, même séparément. A cet effet, le fait qu'Horst Kohler de manière très officielle ait soumis sa procédure de Berlin à sa supervision en tant qu'envoyé spécial d'Antonio Gutterres, cela ne constitue en rien un grand acquis pour lui. Comme ça, en rencontrant dans des face-à-face d'abord les polisariens, puis la délégation mauritanienne et ensuite le ministre des Affaires Étrangères algérien, il ne s'attendait pas à une contre-attaque en bonne et due forme dans des éditos et chroniques de la part d'observateurs avertis et des journalistes indépendants qui, après tout ne font que leur métier. Et dont ils voient que pour se conformer à sa parole donnée au comité où trône Laamamra au Secrétariat de l'ONU, il a encouru l'ire des marocains qui, eux, sont en droit de supposer que les parties consultées sont hostiles à leur offre d'autonomie 2007. Ce qui augure d'une crise de confiance entre lui et le Maroc, à propos du bafouement  du principe de l'impartialité de l'ONU causé par sa méconnaissance du dossier et donc de l'état des lieux actuel au Sahara marocain.  C'est pour cela, le peuple marocain voit en le résultat de l'approche de Berlin un échec cuisant pour Horst Kohler, que par ailleurs n'honore en rien le Secrétaire Général Antonio Gutterress.

       D'ailleurs, à New York comme à Addis-Abeba on n'est pas enclin au même optimisme que cet envoyé spécial sur cette procédure de Berlin et qu'il est d'importance capitale d'obtenir, avant quoi que ce soit, l'assentiment des marocains qui sont dans et sur leur terre. N'est-ce pas le coup fourré de Messahel de mentir et d’affabuler, en se fondant sur soi-disant que le ministre des Affaires Étrangères russe Serguey Lavrov après sa rencontre avec lui le 19 Février 2018 est pour des discussions directes Maroc-Polisario ? Une usurpation diplomatico-politicienne gravissime d'où à Moscou on le voit tomber si bas, sachant que le Maroc réagirait en affirmant comme toujours sa volonté de ne jamais s'attabler avec une entité fantoche. Ce qui remet sur la table le vieux contentieux Alger-Rabat à propos du tracé des frontières d'avant l'indépendance de l'Algérie, et que la France avait par filouterie et vengeance laissé en suspend. De fait, la grande question est de savoir si Horst Kohler peut encore maintenir sa procédure de Berlin ? Sinon, quelle est la prochaine étape ? Changer de stratégie ? De tactique ? Rallonger ses rotations dans la région ? Qu'est-ce qui va lui permettre de maintenir ce cap sans compter sur le Conseil de Sécurité de l'ONU et les Résolutions adoptées jusqu'alors ? Mais encore, sait-il que la menace qu'agite le Polisario à Gargarate peut justifier une riposte éclair du Maroc ? N'est-ce là un bon argument pour le Secrétaire Général de l'ONU, afin de ne tergiverser davantage sur le retrait de cette horde sauvage ? C'est en ce sens qu'il est tout à fait légitime de se demander si Horst Kohler n'est tout bonnement pas entrain de se voiler la face devant la problématique de sa procédure de Berlin.

       Quant à la proposition du comité de réflexion autour d'Atonio Gutterres d'augmenter l'effectif de la Minurso dans sa composante civile et militaire, c'est même impossible parce que Donald Trump a déjà ordonné la réduction du budget de contribution des USA allouée à cette mission. En y ajoutant, qu'il est inadmissible que le Polisario continue à planer le spectre d'un affrontement, sachant que le Maroc saura y faire face bravement, pour ne pas dire lancer une guerre préventive. Alors, que peut-on en déduire du comportement subséquent d'Horst Kohler ? Ne faudrait-il, toutefois, prévoir le cas échéant l'aggravation de la situation d'où il deviendra nécessaire de régler militairement les comptes au Polisario ? Évidemment, avant le timing de Berlin, Le Drian en France ne s'est pas empêché de lui demander de faire son méaculpa en évitant à l'avenir la ''procédure-tourisme''. Parce que, s'il n'était pas allemand on l'aurait soupçonné de connivence avec le Polisario au service du terrorisme que le monde entier le sait preuve à l'appui. En effet on pourrait en dire beaucoup sur le vrai fil conducteur des groupuscules chez Aqmi Daech Boco Haram et Chababs avec le Polisario. Une mécanique machiavélique leur assurant logistique, et qui n'est autre que l'Armée algérienne en véritable plateforme d'apport de la terreur dans la bande Sahel subsaharienne africaine jusqu'aux confins du Golf de Guinée et même au-delà. Aussi, le vrai problème pour Horst Kohler c'est qu'avec tout ça, il n'a pas réussi à faire mouche contre la vigilance du Maroc. Tellement, on le voit déjà réclamer le soutien franc de son patron, pas seulement pour tancer le Maroc qui n'a fait qu'user de son droit de formuler ses reproches à l'approche de Berlin. Mais parce qu'au Conseil de Sécurité de l'ONU et à l'UA, on ne croit plus aux utopies subventionnées par l'Algérie. A bon entendeur, salut ! 

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