vendredi 23 février 2018

C'EST QUOI CETTE DERNIÈRE TROUVAILLE DU POUVOIR ALGÉRIEN CONTRE LE G5 SAHEL ET L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MAROC ?

LE G5 COMME LE MAROC NE LAISSERA PAS LE POLISARIO CHERCHER A SE PROCURER DES ARMES BIOLOGIQUES CHIMIQUES ET MÊME RADIOLOGIQUES ?

       Aujourd’hui-même, à Bruxelles, on cherche une contribution conséquente de la communauté internationale pour aider à assurer la sécurité dans la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. Autrement dit, dans cette région, telle que la situation se présente en ce moment, la question de l'attitude de l'Algérie se pose à l'attention des dirigeants du G5 Sahel et du Maroc pas seulement vis-à-vis de son Sahara. Sachant, qu'elle interpelle aussi le Conseil de Sécurité de l'ONU et à un peu beaucoup moindre degré, il est vrai, Horst Kohler sur la prise en compte de sa dangerosité. De fait, au G5 Sahel on se tient, somme toute, pour mécontent de l'évolution des relations Polisario avec les groupuscules jihadistes depuis 4 ans. Cela montre que l'hostilité manifestée par l'Algérie à la coopération France-G5 Sahel, a singulièrement refroidi les rapports qui existaient avec elle et donc détruit le bon voisinage. D'autant plus, les choses se sont envenimées, depuis qu'on soupçonne par-ci par-là le Polisario chercher à se procurer des armes biologiques chimiques et même radiologiques. Dont les rapports des experts internationaux de l'antiterrorisme l'affirment, qu'évidemment le BCIJ (Bureau Central d'Investigation Judiciaire) au Maroc en a maintenant la confirmation sur de telles tractations pour l'acquisition de ces armes. En tout cas, n'est-ce là la dernière trouvaille pernicieuse d'Alger, de rendre son avorton une menace potentielle pour toute la bande Sahel subsaharienne et même au-delà ? 

       Vraiment, ce processus de la terreur dans la région ne doit-il être rapidement pris au sérieux par le Conseil de Sécurité de l'ONU ? D'abord, par les échanges de vues et d'informations sur le terrain avec la France, pièce maitresse dans ce puzzle de coopération de défense comptant sur la lutte antiterroriste. Puis, par la fourniture de logistique de différents matériels et système de surveillance permettant de compléter les capacités du G5 Sahel en matière de contrôle en particulier les frontières et les ports. Comprendront ceux qui voudront, que les sorties médiatiques émanant d'Ouyahiya-Messahel-Cherqui et Gaid Salah augurent de non reprise du cours normal des relations de l'Algérie avec G5 Sahel ! Dès lors qu'ils soutiennent l'idée que l'accord France-G5 Sahel précité ne possède pas de base suffisante pouvant garantir la stabilité et la paix. En plus clair, l'Algérie pense que c'est destiné à la circonscrire, d'où sa formule alambiquée qu'il y a ''atteinte à la balance Maroc-Algérie''. Seulement, le Maroc ne l'entend pas de cette oreille, car reste convaincu qu'il n'y a rien dans ce sens. Alors, si vraiment le Maroc veut neutraliser l'Algérie, c'est là l'occasion estiment les analystes en  SSI (Stratégie de Sécurité Intérieure), même avec un Messahel dans le déni. Ce dernier, n'a-t-il par ailleurs déclaré ''ne pas avoir d'informations'' montrant que le Polisario cherche à se procurer des armes de destruction massive, alors qu'il aurait du dire qu'il se tient prêt au nom de son pays à coopérer avec l'ONU sur ce cas précis ? A l'évidence, suite à cela, il serait très utile d'insister sur la nécessité d'une implication du Conseil de Sécurité d'où, l'on verrait un feu vert politique de l' éradication de cette menace terroriste par des opérations transfrontalières.

       Il est vrai que ces propositions tranchent avec l'optimisme affiché le 19 Février à Moscou par Messahel. Au point que des agents de renseignement algériens ont senti la chaleur marocaine monter en Russie, l'ont convié en tant que chef de la diplomatie algérienne à se précipiter de façon officielle au Kremlin. Et d'où il avait fait état de menteur, à l'issue de son entretien avec Lavrov de soi-disant ''Convergences'' entre les deux pays sur des discussions directes Maroc-Polisario. N'est-ce ce que les medias russes ont appelé ''usage de centrifugation diplomatique algérienne'' pour disséminer les Fakes-news afin de contrecarrer l'intensité de la chaleur marocaine montante au Kremlin ? A cet égard, il faut le marteler, Washington et Moscou sont sur la même longueur d'onde, ayant pris note sur cette aventure polisarienne pour demander sinon pousser l'équipe Boutaflika à l’arrêter. Faute de quoi, elle s'exposera à un retour de flemme de la part du Conseil de Sécurité. Et donc, conséquemment, il y aurait risque d'entendre que la Kabylie se déclarer indépendante en quelques moins et non des années ou des décennies, sans que ce soit fait sous supervision internationale. N'est-ce là l'envoi d'un message clair d'ingérence contre ingérence, aux gens du pouvoir algérien ? Même s'ils savent quand ça les arrange qu'une indépendance déclarée unilatéralement est un acte séparatiste illégale qui viole la loi internationale. Néanmoins, à cet effet, quand est-ce que le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson et le Ministre des Affaires Étrangères russe Sergueï Lavrov entameront chacun une tournée dans les capitales de cette région ou pullulent les diverses tendances terroristes ? D'ailleurs, ça ne fera que calmer le pouvoir algérien sur ce projet tendancieux dangereux même pour lui, sachant qu'Aqmi et Daech dans le Sahel et le Sud algérien ont repris de la vigueur représentant une menace sérieuse aussi pour l'Europe. A toute fin utile, et ce n'est pas une naïveté que de dire, ne faut-il déposer une motion au Conseil de Sécurité sur de telles données objectives, dans un esprit de coopération et de fermeté pour contraindre les programmeurs de propagation de la terreur à abandonner. A bon entendeur, salut !  

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