jeudi 15 février 2018

INGÉRENCE POUR SAUVER L’ALGÉRIE, CONTRE L'INGÉRENCE DE TOUT TEMPS POUR DÉSTABILISER LE MAROC.

APRÈS TOUT POURQUOI PAS, ÇA NE SERAIT QU'UN RÉQUISITOIRE ACCABLANT DE PLUS, SUR LE PASSIF DIPLOMATIQUE DE L’ALGÉRIE.

       Le Maroc, qu'on ne le veuille ou pas, fait face par ses propres moyens aux grands enjeux recouvrant l’Économie l’Éducation la Justice l'Administration la Diplomatie et la Politique. Il s'agit de mise à niveau aux exigences de la maitrise caractérisée par cette époque de la tendance à la fois à l'ouverture et au recroquevillement selon les opportunités qui s'offrent. Et ce, tout en valorisant ses fondements cultuels culturels et civilisationnels qui ont forgé son identité à travers le temps. Contrairement à l'Algérie, ce pays neuf, qu'au demeurant actuellement est à la confluence de plusieurs logiques, dont certaines présentent des formes lacunaires et expressions antagonistes. De fait, et c'est là l'ingérence, il est important pour elle de résoudre ses contradictions trop apparentes. Par des transformations radicales qui exigent la volonté de changement de ses comportements à l'international, pour préserver son unité dans la paix la sérénité la responsabilité et la sécurité. Parce que, c'est maintenant confirmé qu'en plus du terrorisme la contrebande et l'émigration qui lui sont tombés dessus, il y a aussi le malheur de la faillite totale qui fonce à toute allure sur elle. D'ailleurs, tous les experts sérieux en économie sociale sont catégoriques qu'il ne lui reste que peu de temps pour trouver une solution, sinon c'est la déliquescence qui pointe à l'horizon proche et qui fait peur à toute la région MENA-Sahel subsaharienne africaine.

       Bien sur, comme on s'y attendait, Ouyahia ce génie du bavardage de trop en se grattant la tête a fini par s'inscrire dans le grand bêtisier. C'est-à-dire repenser l'Etat en relevant autant de défis afin d'accentuer l’enrichissement des militaires et autres parias du pouvoir sans parler de pauvreté qui fait partie des tabous et listing des non-dits en Algérie. Pour cela, sa trouvaille géniale, c'est de faire un trou encore plus béant dans la trésorerie de l’État, en y plaçant la bombe de sa désinvolture gestionnaire d'augmenter la dette extérieure de façon vertigineuse. Dont les militaires n'en ont que foutre du calendrier de rééchelonnement des règlements, étant donné que le seul règlement qu'ils apprécient, c'est le règlement de compte avec les voisins surtout le Maroc. Dans ce cas, que faut-il faire au moment où le Maroc découvre ses nouveaux riches ? N'est-ce, se focaliser d'éviter qu'ils deviennent des crésus en usant de moyens malhonnêtes, à l'exemple du délit d'initié en contresens du renforcement de la démocratie et de l’État de droit dans tous les domaines ? Puis, après pousser à ne pas se fâcher avec les pauvres, comme ce que fait le gouvernement Ouyahiya en Algérie. Au fond, est-ce que, étaler le passif politico-diplomatique de l'Algérie du coté du voisin de l'Ouest ne sert à lui offrir une vraie chance de valorisation des potentialités communes ? Et donc, de réaliser à bon escient leur validation active indispensable à la certification à l'international du concept du bon voisinage dans cette région. D'autant plus, en ce temps du débat à propos du 5-ème mandat de Boutaflika, les gens du pouvoir à Ksar Lamradia à Alger sont le sujet d'actualité après les départs forcés de Mogabee et Jacob Zuma. Tellement, c'est évident que c'est au peuple et à lui seul que revient le choix du président et non au FLN et l'Armée. Et oui c'est toujours l'ingérence pour sauver l'Algérie et aussi pour arrêter l'autre ingérence visant à déstabiliser le Maroc.

       Quel diagnostic du passif de l'Algérie ! C'est ce que les intellectuels pensent de leur pays.  Mais, qu'a-t-il vraiment fait ce pouvoir depuis l'indépendance ? Si ce n'est le constat de son machiavélisme synthétique et alarmant par l'usage de la transmission de ses méchancetés à l'égard de toute la communauté internationale. En effet, c'est ce qui l'a fait passé de sa soi-disant certitude absolue de leader du tiers-monde, au doute actuel qui traverse ses obsessions au delà de son simulacre sécuritaire, dont le Maroc en sait beaucoup. En réalité, ce pouvoir n'a plus de capacité d'interagir à quoi que ce soit, même ayant encore la prétention de refaire le monde. N'est-ce là où réside sa haine sa rancune et sa rancœur qui proviennent de son complexe de supériorité dont il pense que ça légitime son comportement ? Mais, il y a aussi l'influence des lobbys qui maintiennent l'idée qu'il doit rester le centre de gravité, tout au moins, au sein de l'UA. Et puis, il y a les militaires qui sont parvenus dans leur surmoi à instaurer ce qu'ils appellent ''sans eux il n'y aura pas d'Algérie''. N'est-ce là le vrai piégeage du peuple algérien ? Au nom du particularisme de gouvernance, dont Gaid Salah pense que, malgré la crise il y aura un aboutissement mirobolant sous l'impact de ses choix, par ailleurs dangereusement illusoires et non conciliateurs au sein du Grand Maghreb et dans l'UA. Alors, pour que l'Algérie s'en sorte et se soustrait des mains des militaires, il ne suffit pas seulement débattre leur positionnement, il faut en dénoncer l'objectif anti Maroc. N'est-ce là où l'intelligence du peuple algérien doit, normalement, pousser vers le projet de remodelage de l’État loin des absurdités politiciennes qui le rongent ? Et même s'il n'en soit pas ainsi, l'attitude logique c'est de croire à juste raison aux rapports des Centres d’Études Stratégiques qui font actuellement des vagues à propos de l'Algérie. A bon lecteur, bon décryptage !
 



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