jeudi 8 février 2018

AUJOURD'HUI DONALD TRUMP PRATIQUE LA DIPLOMATIE SÉLECTIVE.

QU'ON SE LE DISE, N'EST-CE POUR CELA, LA BARRE DE L'OFFRE MAROCAINE D'AUTONOMIE 2007 RESTERA IMMUABLE ?
       
       Désormais, ne peut-on affirmer, aujourd'hui Donald Trump pratique la diplomatie autrement que Barack Obama dans le dossier du Sahara marocain ? Notamment, avec une focalisation sur celle du Roi du Maroc Mohamed VI depuis qu'elle est considérée un véritable phénomène politique en Afrique au CCG et même dans l'UE. Tellement, rien que sur ce volet, au Conseil de Sécurité de l'ONU l'engouement à cette ligne directrice ne s'exprime pas qu'en prédisposition et attitude favorables à la thèse du Maroc sur son Sahara. Il se dessine aussi et surtout à la Maison Blanche en volonté sans ambages d’intégrer l'éthique royale qui s'y greffe, l'échange des lettres de hautes teneurs politiques et retenues diplomatiques sur Al Qods entre le Roi Mohamed VI et le président Trump faisant foi. Même si, il y a encore des réajustements à faire au sein du Foreign Office et Pentagone pour qu'ils soient codifiés et imposés par des mesures limitatives des spéculations politiciennes. Et c'est là, comme on dit en marocain, où le ''Rial est tombé'' concernant l'affaire du Sahara marocain ! Au vu que des haineux au pouvoir en Algérie ne sont toujours pas disposés à intégrer en leur âme et conscience le logiciel de la démarche du Roi du Maroc par l'offre d'autonomie 2007. C'est même une des exceptions inexplicables de leurs perfidies répétitives, n'en sachant que c'est antinomique à la construction du grand rêve de tous les maghrébins et à la bonne marche de l'UA. En plus, le faisant avec des connotations de mépris et désinvolture à l'égard de la Commission de l'UA sous Moussa Faki Mahamat, parce que pour eux, elle est devenue la forteresse qu'ils n'arrivent plus à franchir.

       En effet, c'est pour cela, au sein de ce pouvoir algérien, être haineux rancunier et avoir la rancœur comme corpus comportemental anti Maroc n'est pas le fruit du hasard. Dont, les archives au Département d'Etat Américain montrent qu'il s'agit d'un linkage qui semble avoir ses racines bien avant l'indépendance de l'Algérie. Surtout, après que la Tunisie et le Maroc aient accédé à l’indépendance sans l'attendre, ce qui a exagéré sinon aggravé le surmoi du putschiste Houari Boumedienne pour prendre le pouvoir et d'en faire ce qu'il a fait. Et qu'aujourd'hui, autour du président Boutaflika encore tenté d'un cinquième mandat, l'équipe des carriéristes militaristes affairistes main dans la main avec des politiques maîtres-chanteurs, continue ce transfèrement de l'alchimie haine-rancune-rancœur (H-2R) qui la guide et l'inspire. D'ailleurs, qu'on se le dise, la barre de l'offre marocaine d'autonomie 2007 restera immuable, et donc, de ceux des spéculateurs qui croient maîtriser les dispositifs d'enfermement du dossier du Sahara marocain sont priés s'abstenir. Car, rien qu'à ce niveau, n'est-ce pas la tendance du DEA avec Rex Tillerson et Nikey Haley, est déjà d'assurer un contrôle par les FAR (Forces Armées Royales) sur l'insécurité que ces haineux veulent imposer dans la région. Dès lors qu'effectivement, lui et le Pentagone ne veulent plus les couvrir dans leurs gesticulations comme du temps de Kerry-Reis-Power avec Obama à la Maison Blanche. 

       Néanmoins, n'est-ce là où la mal compréhension de l'envoi de la mission américaine à Laayoun et Tindouf pour évaluer le travail de la Minurso par Donald Trump, peut s’interpréter par les lobbys anti Maroc comme ballon d'essai de renonciation à une solution politique au Conseil de Sécurité de l'ONU ? Sauf que, ces spéculateurs sont tenus en tenaille entre la position de la France qui veille au grain, la Russie de Poutine qui lorgne sur l'attitude d'Antonio Gutterres à son vis-à-vis, le Royaume-uni mécontent de l'attitude du pouvoir algérien au Sahel et en Libye et la Chine qui ne compte pas laisser ses intérêts stratégiques en Afrique se dissiper par la fixation fantasmée de ces lobbys. Ce serait peut-être trop demander, à cette mission de civils et militaires américains, après le passage des congres-mans il y a quelques mois dans la région, qu'elle aligne ses remarques sans parti-pris par une actualisation de ses connaissances historiques sur ce conflit qui a trop duré. D'ailleurs, pour cela, le gouvernement Ouyahia enfermé dans ses bavardages, ne sait par et sur quel bout cette mission va le tancer au vu de sa stratégie brouillonne pour maquiller les conditions de séquestrations des marocains dans les camps de la honte à Tindouf Rabouni et ailleurs. Et, de laquelle, Horst Kohler  se trouve dans l'impasse en essayant de faire de l'ombre à l'offre marocaine d'autonomie, par sa langue de bois travestissant la réalité sur le terrain.  N'est-ce, ce qui a poussé le Maroc à geler les autres mécanismes qui le commandent, par la réaction vigilante et maîtrisée qu'auparavant toutes les Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU avaient soutenues ? A bon entendeur, salut !

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