samedi 17 février 2018

C'EST QUOI CE JEU DE GO A KSAR LAMRADIA D'ALGER CONCERNANT L'UMA ?

NE PEUT-ON EN DEVINER QUE BOUTAFLIKA ESSAYE DE CONCOCTER UNE NOUVELLE FILOUTERIE POUR RÉADAPTATION DE SON JOUET ''POLISARIO'' A L'UMA ?

       Les gens au pouvoir civil et militaire en Algérie ne s'assagissent toujours pas. Ils ne se font même aucun souci pour les idéaux qu'ils ont mis en détritus au Grand Maghreb. Pire encore, le président Boutaflika lui-même, avec son profil d'intellectuel bas, continue d'infantiliser le peuple algérien en se montrant comme un super-maghrébin tablant sur l'avenir sans trop s'impliquer dans le présent. Ayant, sans rougir, demandé à promouvoir un cadre nouveau de régulation réadaptée de la charte de l'UMA qui fête ses 29 ans. Et ce, pour affaire le concernant lui, dont on peut en deviner la raison technico-politicienne au-delà des implications concordantes de ses ingénieries anti Maroc. Un paradoxe criard du jeu de Go des pseudo-stratèges politiciens du pouvoir à Ksar Lamradia d'Alger vis-à-vis de Rabat Tunis Tripoli et Nouakchott, et aussi un excès de confiance à la Primature à la Défense et aux Affaires Étrangères. Dont les décideurs se sont tous subitement posés en ON, en spéculateurs sur l'avenir de l'UMA sans foi ni loi pour faire leur promotion contre le ''dégagisme'' grondant en Algérie. Quel dommage ! Tous ces gens de ces cercles stériles car fermés, ne font qu'exprimer leur haine ne supportant de voir le niveau exceptionnel de la diplomatie du Roi du Maroc Mohamed VI faire tache d'huile à l'UA. Et, d'où se dégage la rationalité alliant le réalisme du Maroc en géopolitique la plus actuelle à l'exécution irréprochable de ses engagements qui, de surcroit, comblent les attentes de tous les pays qui en recherchent les performances dans la coopération avec lui.

       A cet égard, pourquoi dans ces cercles ne s’empêche-t-on de polluer davantage l'atmosphère au sein du pouvoir à Ksar Lamradia, en distillant bizarrement ici et là que la présidence n'est pas à vendre avec ou sans Boutaflika ? C'est-à-dire même pas au plus offrant en matière de garanties de continuité de clôturer le pays par des scénarios qui mèneront toujours l'UMA à l'impasse. En ce sens, est-ce que la présidence Boutaflika est-elle en phase terminale ? Rien n'est moins sur, étant donné le bruit qui court en parallèle depuis des semaines sur l'imminence annonce d'un 5-ème mandat pour ce président malade. D'ailleurs, le scénario apparemment est sur le point d’être bouclé et les six postulants potentiels en l'occurrence Boutaflika Said-Taoufiq-Ouyahiya-Benflis-Khalil-Hanoun à la présidence, auraient d'ores et déjà peaufiné la façon de jeter l'éponge. Autant le dire sans gène, la présidence en Algérie ne fut-elle développée à la force du putsch par Boumedienne, puis par les manipulations et purges des services de renseignements civils et militaires jusqu'au président actuel ? A vrai dire, ce constat découle de la situation alarmante en Algérie, dont les conséquences se ressentent déjà au niveau de la diplomatie, de l'économie et sur les fondamentaux géostratégiques du Grand Maghreb fragilisé. Alors, qu'on le sache une fois pour toutes, le jeu pitoyable de Boutaflika qui par l’omniprésence du Polisario dans ses stratagèmes et délires ne peut prendre forme ni dans l'UMA qui n'existe plus ni dans l'UA qui ne s’appuie que sur les réformes structurelles en profondeur qu'elle mène et encore moins au Conseil de Sécurité de l'ONU prenant compte des impératifs de l'offre marocaine d'autonomie 2007.

       A l'évidence n'est-ce tout cela, qui a fait monter le jeu de Go à Ksar Lamradia d'Alger à propos des solutions envisagées jusqu'alors par Boutaflika ses Généraux et leurs portes-flingues médiatiques ? Et qui sont sur le plan géopolitique, qu'on ne le veuille ou pas,  désavantageuses à la stabilité et à l'unité de l'Algérie quel que soit le scénario retenu pour la présidence future. Sans omettre que sur le plan géostratégique, ce jeu algérien au vu du parrainage du Polisario en tant qu'incubateur notoire du terrorisme, se fait au détriment de la paix dans la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. Voilà pourquoi, après avoir passé au peigne fin tous les facteurs qui contribuent à la baisse du marché politicien de l'Algérie à l'international, l'on peut dire, le bilan diplomatique marocain présenté selon la nouvelle offensive tous azimuts de sa mise en application après le retour à l'UA, énerve les caciques du pouvoir algérien. Et qu'en plus fait ressortir la solvabilité politique du Maroc au grand jour selon les règles établies par l'éthique du Roi Mohamed VI, dont le monde en a apprécié la démarche au moment de la crise provoquée par Donald Trump sur Al Qods. Finalement, si Boutaflika part ce sera pour échapper à la règle du ''dégagisme'' qui s'accélère en Afrique. Par contre s'il reste, et c'est le scénario le plus probable, il continuera ses louvoiements en conformité avec ses orientations afin d'en concocter une nouvelle filouterie de réadaptation du Polisario à l'UMA. Mais, pour que cet effet de manche de dernière minute puisse réussir, ne faut-il que la vigilance du Maroc soit déstructurée ? En tous les cas, Boutaflika en est convaincu sans le montrer que cela équivaudrait à une importante saignée en devises dont le pays se serait bien gardé en ces temps de vaches maigres. N'est-ce, ce que l'on peut appeler, l'absence d'une stratégie responsable de l’État algérien que le jeu de Go concernant l'UMA ne résoudra jamais ? A bon lecteur, bon décryptage !

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