jeudi 27 juillet 2017

C'EST CLAIR, LE MAROC EST MEILLEUR EN REACTIVITÉ QUAND IL EST INJUSTEMENT PIQUÉ AU VIF OU MALMENÉ !

N'EST-CE PARCE QUE C'EST UN PAYS QUI SANS JAMAIS RENIER SON IDENTITÉ A TOUJOURS SU RELEVER LES  DÉFIS SUCCESSIFS DE SON HISTOIRE POLITIQUE, ET IL VA ENCORE LE PROUVER APRÈS LE DISCOURS ROYAL DE AID AL AARCH 30 JUILLET 2017 ?

         L'Histoire politique des soupçons et collusions sur le Hirak d'Al Hoceima ne brasse-t-elle idées et souvenirs, dont les interpénétrations interrogent sur le destin de certains décideurs après le discours du 30 Juillet 2017. De ce fait, le plus important aujourd'hui, même étant malmené par les affabulateurs de ce Hirak, c'est que l'Etat-Maroc soit resté Zen droit dans ses bottes. En attendant le déclenchement de la grande lessiveuse après la célébration de 18 ans de règne avec de grandes réalisations et en même temps des résistances aux coups bas. Ainsi, en faisant la part des choses, c'est en allant à la recherche du motif de la méchanceté encore enfouie chez ces affabulateurs, que les observateurs-investigateurs reconnurent dans les regards des habitants du Rif l'existence d'une amertume sur le pourquoi certains décideurs ne les aiment pas. Alors que le Roi, Lui, depuis le début de son règne avait choisi d'effacer ce désagrément que les rifains sentaient des années durant vis-à-vis de l'Etat-Maroc. D'abord par ses visites nombreuses et ses vacances d'été passées captant leur attention, puis par ses discours d'Al Hoceima annonçant de grandes décisions d'une manière trop spécifique. De fait, conséquemment, on a peine à croire que l'expression du vote des législatives du 07 Octobre 2016 à Al Hoceima et région, ait pu débouché à la catastrophe sociétale actuelle dans le Rif. C'est-à dire, le rapprochement pratique à l'opposition pour se débarrasser des tourments de la religiosité logorrhéiques discourantes pjdistes, en plus d'autres comportements saprophytiques de certains petits partis. Comme ça, l'on peut dire, dès le début du Hirak il y a 9 mois, le ver était dans le fruit !

       D'ailleurs, n'est-ce vrai que les frustrations font partie de la politique par manque, de moyens, de clairvoyance ou de fatigue nerveuse par suite des vues par le bout de la lorgnette à double foyers. Au point qu'à ce propos, n'est-il maintenant clair que certains membres du gouvernement précédent, peu nombreux heureusement, ont facilité et préparé la présente situation sociétale que vit le Rif. Pas seulement par les principes rancuniers et mesquins qu'ils avaient à toutes fins imposer aux habitants d'Al Hoceima et de sa ruralité profonde. Mais aussi, qu'on ne le veuille ou pas, pour faire naitre l'envie qu'on puisse les mettre au parfum sur les grandes décisions en brandissant leurs bâtons de nuisance. Tellement, ils étaient à la dévotion du chef de gouvernement par habitude, en paraissant subjugués devant lui, d'où leur refus d'accepter l'attachement électoral des habitants montré à l'opposition dans presque toutes les contrées du Rif. A cet effet, en se remémorant tout cela, c'est terrible de penser qu'il y eut chez eux, un processus à l'origine de cette tension sociale devenue sociétale où ils s'obstinaient à cacher la poussière sous les tapis et prétendre que tout allait bien. Évidemment, l'essentiel réside à montrer pourquoi alors qu'ils sont aujourd'hui mal à l'aise, ils adoptent une allure informe à tel point qu'on ne sait à qui ni à quoi ils ressemblent du fait qu'ils ne communiquent pas ? Donc, ne faut-il le répéter, pour mieux comprendre le pourquoi de cette ouverture de ce bal d’inconsidérément de leur part à l'encontre des doléances des populations surtout rifaines ? 

       A l'évidence, lorsque le corps électoral en province d'Al Hoceima s'est mis dans les bras du PAM (Parti d'Authenticité et Modernité), on pensait que c'est un vote duquel ils lui ont remis uniquement les clés de gouvernance locale et régionale, dans l'espoir de les faire accéder à la modernité. Sauf que, ce vœu tant voulu qu'il soit concrétisé, ait pris des proportions dangereuses du fait de l'irresponsabilité de ces décideurs empêtrés dans la fascination politicienne du mépris pour ne pas dire du mal vis-à-vis de ce parti. A même d'aller jusqu'à la rendre presque d'utilité publique contre les vœux des habitants et, conséquemment, contre les intérêts de stabilité politique de leur propre pays. D'où l'on a vu qu'ils couraient vers la médiocrité, en plus, le faisant seulement pour quelques jouissances dans ce jeu de revanche purement électoraliste, sans savoir qu'il y a risque de ne continuer à figurer dans la formation gouvernementale suivante. D'autant plus, le moins que l'on puisse dire c'est que le chef du gouvernement sortant, une fois reconduit n'était guère pressé à former sa nouvelle majorité. Dès lors que la rétrospective de ce calamiteux manège oblige à une constatation de faits de négligence et d'irresponsabilité de sa part. Effectivement, n'est-ce parce qu'il avait le gout des intrigues et des passions qui le portaient vers des partis en souvenir de l'unique raison d'instaurer ensemble, le cas échéant, une monarchie parlementaire pour la mettre sous conditionnement des frères musulmans trônant au Qatar ?  Comme ça, avec le discours royal tant attendu, enfin le Maroc saura trouver la force de sévir au nom de la raison d’État pour ceux-là mêmes qui l'ont conduit à cet enfer de se voir injustement piquer dans le vif et être malmené en interne et en externe par des affabulateurs.

       Et pourtant, pendant tout ce temps Sa Majesté le Roi Mohamed VI se mobilise et continue sa marche diplomatique sans relâches en Afrique. Dont la presse africaine publie toujours à ce jour ses schémas visionnaires pour la mettre en confiance avec les précautions d'usage sans désarmer. Mais sitôt rentré, n'a-t-il remis de l'ordre en le débarquant et nommant un autre chef de gouvernement dans l'esprit de la constitution du 01 Juillet 2011. Aussi, maintenant, ce qu'il faut qu'ils retiennent tous, c'est l'envie de l’État-Maroc à vivre pleinement sa destinée, sachant que Grace à Dieu il s'en sortira du Hirak actuel par le haut. Sans céder aux interférences extrinsèques par les différentes expressions d'appel et demande de justice sociale dans toutes les régions. En cela, ne faut-il aller à d'autres alternatives qu'après tout la constitution le permet, pour que le Maroc trouve le ressort nécessaire de ne plus revivre la perte de temps ? Afin de continuer à bâtir son projet social économique industriel solide et ambitieux dans tous ses volets structurants de haute technicité en aéronautique automobile énergies renouvelables agroalimentaire les mines le numérique et autres. En quelque sorte, pourquoi pas un gouvernement d'union nationale, où la société civile, la vraie, prendrait toute sa part, bien sur d'une façon sereine. Tranquillement sans se perdre dans la recherche de faire luire l'image de tel ou tel parti politique, ni par les mots attentionnés ni par  les compositions douilletterie frôlant le narcissisme exacerbé. Sans omettre la montée en puissance par l'abordage d'abord des besoins réels d'information et d'orientation sur la formation professionnelle pour y apporter les réponses adéquates au chômage structurel. Puis, en se reportant avec hauteur de vue sur la trajectoire de l'amélioration de la coopération dans le but de traiter le terrorisme la migration et le codéveloppement. A bon entendeur, salut !

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