samedi 29 juillet 2017

QUE POURRAIT-ON MONTRER D'AUTRE DU DISCOURS ROYAL OU A PLANÉ CE QUE L'ON ATTENDAIT A ENTENDRE ET A VOIR ?

ENFIN, AVEC LE DISCOURS ROYAL C'EST LA FOI EN L'AVENIR LOIN DU RAZ DE MARÉE D'INFORMATIONS TERRIFIANTES DIFFUSÉES PAR LES ENNEMIS EN INTERNE ET EN EXTERNE SUR LE MAROC !

       Le bonheur des marocains après le communiqué du cabinet royal sur le moment de la diffusion du discours, c'est d'avoir regardé le Roi ce soir du 29 Juillet 2017 faire le discours de Aid Al Aarch. Et, du coup en déceler, primo peut-etre la fin du raz de marée des soubresauts du fait de la grâce royale à certains détenus condamnés pour délits mineurs en marge du Hirak d'Al Hoceima, et secundo l'angoisse chez les décideurs ne se sentant plus à l'aise dans le moule de l’État après la colère du Roi au dernier Conseil des ministres du 25 Juin 2017. Et, dont le résultat des investigations aura certainement à leur faire remarquer qu'ils avaient tort d'oublier l'impatience des habitants du Rif, et ce, en prenant gout dans un aveuglement systématique de se croire investi sans rendre un jour des comptes...D'ailleurs, par ce discours, ne s'agit-il là, du regard royal perçant persuasif sur l'horizon politique gratifiant par ses lignes sociales économiques écologiques diplomatiques et sécuritaires ? D'où, l'on comprend par une analyse à chaud qu'il va rester dans les annales, celui, où l'on a noté la différence d'entendre vraiment ce qu'est le Maroc aujourd'hui, malgré ses ressources assez limitées. En plus, ce que sont devenus les partis politiques de par leurs guéguerres politiciennes les uns vis-à-vis des autres, n'ayant abouti qu'à la mauvaise gouvernance sans aucune responsabilisation dans leur façon de faire la politique. Tellement, ce discours comporte la teneur au ton juste sur l'image prospective ou plane ce que l'on attendait à entendre et à voir pour assurer une continuité efficace pour l'investissement avec équité dans toutes les régions du Maroc. Ce qu'en effet a rendu, de fait, audibles les non-dits et les sous-entendements de la charge émotionnelle sur les manquements enregistrés à propos du programme Al Hoceima le Phare de la Méditerranée ''Manarate Al Moutawassite''. 

       D'autant plus, c'est un discours qui répond par les mots justes aux grandes questions sur l'IDH (Indice de Développement Humain) du temps présent dans ce monde tumultueux, notamment, dans les segments sociaux comme la santé l'habitat le chômage l’éducation et l'administration. Dont le Roi Mohamed VI en a réitéré que c'est une ligne rouge à ne plus tolérer d'où, conséquemment, si les décideurs n’arrêtent pas leurs désinvoltures, ils auront à subir leurs propres tristesses que la force du temps judiciaire leur imposera. Néanmoins, et c'est là ou le bât blesse, combien de fois Sa Majesté le Roi Mohamed VI en a fait référence aux manquements des responsables gouvernementaux pour qu'ils ne baissent de réactivité vis-à-vis des doléances des populations en les laissant devenir, par conséquent, une proie facile devant la mécanique partisane stérile. Qu'en plus, au final, ils en espèrent toujours recevoir salut plein de respect qui en dit long sur leur tartufferie, car ne croyant aucunement à la force d'analyse avec brio que montre le discours même les ayant tançés dans les moindres de leurs gestes et comportements inacceptables. N'est-ce, par ailleurs ce qui par ricochet donne la puissance-expertise à ce discours à propos de la stratégie de décryptage par anticipation du Roi comme quoi est arrivé le temps d'effectivité de l'Article 1 de la constitution au service du citoyen ? Et que ceux, qui vivent des privilèges de la fonction qu'elle soit politique ou administrative, doivent savoir que le temps du carriérisme est fini. Surtout s'ils ne montrent plus ambition de tracter le pays en avant, et ce, même s'ils n'ont pas honte d’être montrés du doigt à chacune de leur apparition devant les citoyens.

       Et oui, c'est ça la vraie définition de ce discours usant de la subtilité du mot du verbe et de la phrase, que par ailleurs l'on découvre lorsque l'on en scrute ses dimensions politiques faisant du Roi du Maroc l'architecte des grandes œuvres dans la paix la cordialité et la sécurité.  Sans, bien sur, oublier le coté diplomatique sur la cause nationale par le retour triomphal à l'UA, l’intégration presque actée à la CEDEAO, la place qu'il a dans la rythmique de lutte antiterroriste du G5+5 et l’échange du renseignement avec G5 Sahel, la diplomatie de l'encouragement responsabilisé pour le codéveloppement avec toute l'Afrique par les partenariats gagnants-gagnants d'égal à égal et surtout la participation des FAR (Forces Armées Royales) dans le maintien de la paix sous coiffe onusienne partout comme en Centrafrique dont le Maroc en paye un tribu lourd en perte de ses soldats. Alors, ne faut-il le marteler, il n'y a nullement de doute comme quoi l’État-Maroc fort de ses services d'ordre et sécurité est attentif à ce qui se passe sur tout le territoire comme aussi tout autour de lui ? Confirmant qu'il n'est pas prêt à se faire bercer par le silence quasi absolu de l'élite de la rente venant de l'étranger. Ni se laisser berner par les affabulateurs qui invitent à combler les manquements en gouvernance à Al Hoceima et ailleurs, en appelant à la violence l'anarchie et la déstabilisation. D'ailleurs, ne peut-on reprocher à quelques uns parmi-eux, leurs fréquentations peu avouables des milieux qui prônent leur soit-disant suprématie par l'usage de la dialectique diabolique du verbe, parfois, en boder-line avec  les mouvances et milices paramilitaires ? D'où, l'on entendait que mensonges et contrevérités dont, on ne peut ne pas remarquer la similitude avec le spectre des péripéties du temps de ce que l'on appelait printemps marocain arabo-amazigh. Même si, au-delà des annonces faites au moment du discours mémorable du 09 Mars 2011 qui avaient apporté la sérénité et tranquillité sociale, celles du temps présent émanant de celui du 29 Juillet 2017 sont encore plus fortes avec des clés de mise en lumière de l'avenir prometteur du pays dans l'optimisme le plus absolu. Au sens que, désormais, ça représente quelque chose de fort dans l'histoire du Maroc, de ce que les marocains portent en eux comme volonté et détermination de réussir le défi selon le calendrier de la feuille de route royale, parce qu'ils n'ont plus confiance au partis politiques.

       Alors, après avoir scruté chaque paragraphe de ce discours de grande portée historique dans toutes ses projections en perspective normative de l'action, voila les marocains sont maintenant rassurés sur les lignes transformatrices de la vision future. Cependant, pour être plus clair, il ne s'agit pas simplement d'un décryptage technique relatif à la structure du discours, mais bien d'une analyse de la dimension de rationalisation administrative profonde propre au fonctionnement de l’État-Maroc qui veut se projeter dans le tableau onusien de l’émergence. Car, c'est vrai, tout le monde aura vu le Roi en tant que chef d’État déterminé ayant les yeux rivés sur l'ascension économique et sociale de son pays, tout en restant vigilant sur l'anxiété à propos de l'état d'insécurité croissant dans lequel est plongée la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. Ce qu'au demeurant offre une chance inouïe à tous les marocains, à s'élever dans l'extrapolation de leur futur sur le parcours de leurs engagements au-delà des concepts de l'observance initiatique du temps passé. Et il est possible d'aller beaucoup plus loin, pour comprendre la dynamique de ce discours dans son volet de la demande implicite de transformation intérieure recouvrant le partage et la générosité. Dès lors que, parfois, la transformation n'est pas uniquement un processus physique matériel, il est également sociétal immatériel reliant le désir de vivre l'avenir en paix, sans avoir peur des changements qu'ils soient sociaux économiques et/où politiques. A cet égard, ne peut-on dire que c'est donc fini le rôle des promeneurs institutionnels, pour mettre fin à leur intrigue de se cacher derrière l’institution royale alors que ce sont des incompétents qui mordent aujourd'hui des mains qu'ils léchaient hier ? A bon entendeurs, salut ! 

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