vendredi 21 juillet 2017

Y A-T-IL MEILLEURE DÉCISION DE L'UA QUE CELLE DE N'IGNORER SI LA COMMISSION COMME AUSSI LE MAROC S'EN ACCOMODENT OU EN SOUFFRENT DU MAINTIEN DE LA RASD ?

LE MAROC NE DÉMONTRE-T-IL PAR LA PREUVE QU'IL N'EST PAS BON POUR L'UA DE TROP ATTENDRE POUR GELER L’ACTIVITÉ DE LA RASD EN PRÉPARATION DE SON EXCLUSION DÉFINITIVE ?

       Tout va trop vite, mais n'en pensez pas que l’État-Maroc ne prenne tout de même le temps seulement de différencier les ''ego'' des épandeurs d'anarchie et tragédies chez-lui et en Afrique ! Primo, il le fait contre le pessimisme actuel ambiant voyant les ''affaires'' se succéder s'additionner et s'accumuler comme dans le cas du programme ''Al Hoceima Manarate Al Moutawassit'' et pas seulement. Ce que d'ores et déjà attriste les marocains sur la construction de l'avenir de leur pays d'où, ils n'en éprouveront nulle joie avant de voir les responsables de cette négligence mis l'un après l'autre à l'index de la condamnation judiciaire. A l'évidence, on peut avancer que déjà ça les console en ayant observé que certains journalistes et des lanceurs d'alerte, sont devenus assez libres pour s'autoriser à ne plus être discrets sur le manquement aux devoirs par les décideurs. Et ce, dans l'optique du nouveau contrat judiciaire rentré en effectivité pour contribuer au changement positif que rappelle le circuit de la chienlit qui s'installe dangereusement dans le Rif. D'ailleurs, avec les temps qui courent, qui peut s'en plaindre de voir des ministres ou personnalités de hauts rangs rendre des comptes ? Comment ne pas se féliciter que la justice se veuille exemplaire ? 

       Secundo, pour revenir au propos initial, c'est parce qu'on s'inquiète de l'image du pays à l'International que désormais l'Etat veille à ne jamais céder à la manipulation quelle qu'elle soit. Par exemple, ne laisser de place aux horreurs que vivent les séquestrés des camps de la honte, sans les dénoncer avec véhémence dans les instances internationales. S'ajoutant de ne pas accepter les turbulences et intrigues que suscite la perspective de la succession d'actes terroristes ici et là par Daech Aqmi boko Haram et autres, dans l'espace MENA et aussi sur le prolongement de la bande Sahel subsaharienne africaine.  Ce qui évoque la maladresse des uns et des autres décideurs politiques de part et d'autre de la ligne de démarcation pour la stabilité de toute la région. D'ailleurs, pour avoir quelques chances de résoudre cette problématique, en ce moment de désenchantement et d'incrédulité, c'est plus utile qu'un programme de partage de renseignement anti terrorisme un peu correct soit instauré. Et qu'il soit rapidement lancé, au delà de ce qu'il représente et ce qu'il met comme atout politiquement parlant, entre les mains des pays qui ont à montrer ou à donner en la matière. En quelque sorte, des interrogations poignantes qui pourraient se résumer en ''Seront-ils dignes de confiance'' pour se partager avec eux des informations sensibles ? Comme ça, l'on peut dire leur façon de fer-à-repasser d'écraser par idéologie d'un temps révolu les autres pays, n'est qu'expression qui traduit leur angoisse de se trouver face à eux-mêmes. N'est-ce ainsi, sur le bord des grands moments de géolocalisation africaine des terroristes, la politique de la complicité mesurée pourrait supplanter celle de l'affrontement ?   

       Cependant, cette reconnaissance de la capacité du Maroc de s'affirmer par ses liens historiques les ajustant en dehors des nuisances de l'Algérie et ses soutiens qui se trouvent en branle car prenant leurs rêves  pour des réalités. Autrement dit, à force de nourrir des feuilletons de discorde, n'ont-ils fait que souligner la disproportion entre leurs budgets affectés à l'effort de saper uniquement l'influence géopolitique du Maroc en Afrique ? D'autant plus, tout le monde le sait maintenant, que leurs armées respectives ne font rien pour ne pas garnir les arsenaux des groupuscules terroristes disséminés partout. Contredisant de fait, les désirs d'adaptation aux besoins des partenariats gagnants-gagnants d'égal à égal qu'offre et présente le Maroc à tous les pays africains dans les domaines de la sauvegarde des richesses matérielles et immatérielles, passant inéluctablement par la réhabilitation de l’investissement structurant par l’accès aux infrastructures adaptées pour les projets de grande envergure. Sans omettre la multiplication des engagements dans l'éducation la santé la justice le cultuel le culturel l'écologie l'administration l'immigration et la sécurité. Alors, faut-il le rappeler, vraiment le changement de structure préconisé dans le rapport Paul Kagamé au sein de la Commission de l'UA n'en veut qu'elle reste dans l'abaissement à l'algérienne ? Notamment, en facilitant l'approche qui pousse les pays amis-inconditionnels du Maroc à s'organiser en comité anti les ''antis nouvelle UA''. Parce qu'effectivement, Moussa Mahamat Faki ne croit nullement aux prétentions de l'Algérie, car, connaissant leur traçabilité plus profondément à même qu'elles sont à chaque fois déboutées et inaccessibles à la conscience. Et ce, afin de ne donner l'occasion aux héritiers du style emphatique algérien usant de la petite pensée qui s'y dissimule, et aussi pour ne les laisser s'agiter par des controffensives communicatives non secrètes multifactorielles et blessantes pour toute l'Afrique. En cela, ne peut-on dire que tous ces héritiers ont déjà mangé leur pain blanc, dont ils avaient bénéficié depuis l'épisode malheureuse de Nairobi 1984 à cause  des mœurs idéologiques de restriction des droits légitimes du Maroc ? 

       De ce fait, ce qu'était sur à l'époque de la guerre froide, n'est-il devenu avec le temps une tragédie pour les séquestrés dans les camps de la honte, dont Thomas Sankara le marxiste en avait dit de son vivant '' Les tragédies des peuples révèlent les grands hommes; mais ce sont les médiocres qui provoquent ces tragédies'' ? Alors, n'est-ce pour cela le Maroc, après son retour à l'UA n'a pas trop attendu pour demander la suspension de la RASD ? Par ailleurs, ne l'a-t-il fait afin d'améliorer la cohérence décisionnelle de la commission qui, déjà, lui témoigne qu'elle est disposée à arrêter cette mascarade honteuse ? Ç’a quoi, ce n'est un secret pour personne, que l'Algérie commence à s'en rendre compte de la perméabilité d'au moins 50 pays à cette disposition. Même en continuant à s'agiter à front retourné en donnant le sentiment de la soutenir, malgré les affrontements jusqu'aux meurtres ici et là dans les camps de la honte à Tindouf Rabouni et ailleurs entre pro et anti Polisario. Comme ça, aux yeux de l'UA, l'Algérie n'est-elle devenue le pays concessionnaire de la marque PSP ''Promesses Sur Promesses'' surtout envers ceux qui ne l'auraient pas encore compris.  Même si, en la voyant rester dans ses retranchements suspects elle ne laisse rien au hasard, alors qu'il aurait fallu qu'elle cesse ses sautillements malveillants et ses manipulations en tant que chuchoteuse de la discorde au sein de l'UA. N'est-ce cela, par ailleurs, un comportement inacceptable qui confirme qu'elle a du mal à s'y faire à la fronde anti RASD, partout sur le continent africain ? En particulier, dans la commission de Moussa Mahamat Faki depuis la réintégration du Maroc dans les interstices de ses instances, faisant naitre l'espoir de sortir l'UA de l'engrenage du silence d’antan à l'époque Nkosazana Dlamini. Et qui ne plaisait guère au Maroc et à la communauté internationale, étant donné que l'essentiel résidait dans les signes avant-coureurs de l'illusion sortant délibérément du champs du semblant ayant provoqué et maintenu les fantasmes de l'Algérie. Bien sur, d'autant plus le Maroc, merveilleusement, il le fait en tant que représentant garant de l'ordre et stabilité géostratégique avec compétence et responsabilité. Ne donnant plus l'impression de se laisser déchoir de son rôle géopolitique prédominant, en tant que membre inclusivement très influent au cœur même de la Commission de l'UA

       Aussi, y a -t-il meilleure décision de l'UA que celle de n'ignorer si, lui, il s'en accommode sans partager la passion ou s'il en souffre du maintien de la RASD avec désolation sur cette persévérance manipulatrice de l'Algérie qui n'a que trop duré ? Ainsi, au-delà du défi qu'elle lui lance, en s'entourant de pas plus de cinq pays, se comportant encore comme commissionnaires-receleurs de cette grotesque tricherie montée depuis 1984 à Nairobi, en l'occurrence l'Afrique du Sud le Zimbabwe la Namibie le Mozambique et le Kenya. Qu’interminablement, en effet, à ce jour, sont en manque de reconnaissance pour le leadership africain, ils ne font que continuer à le narguer en maintenant leur spirale des sournoiseries à quelques variantes près les unes des autres. Parce qu'autrefois à l'OUA puis après à l'UE à partir de 1995, n'est-ce pas qu'ils se plaisaient tous dans la stratégie du silence en tant que premiers pourfendeurs dans les chemins communicatifs mensongers à l'égard du Maroc ? Alors qu'en ce temps présent, avec sa surface politique qui s'agrandit et le relief de sa vision percutante pour l'Afrique, il en est autrement de leur tentation de la faire bifurquer de l'idéal, surtout de son avenir ne serait-ce que l'espace d'un instant fut-il le moment d'un Sommet ou rencontre de haut rang. A cet égard, n'est-ce assez comparable au travail de dévoilement et apparition de la réalité, ingrédient indispensable à l'existence future de l'Afrique dans ce monde dangereux pour essayer de la maintenir debout sans perte d'équilibre ? Notamment, celui de la multiculturalité moyen de perpétuer l'ADN africain, à cause des interfaces de l'interventionnisme bête et méchant pour ne la laisser creuser son sillon avec liberté et plénitude ? A bon suiveur, bon décryptage !   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire