jeudi 6 juillet 2017

L'UA CHERCHE ASSIDUMENT SOUS LE SCEAU DU PRAGMATISME A ENDIGUER DÉFINITIVEMENT LA PERSPECTIVE D'ESCALADE QUE VEUT LUI IMPOSER L’ALGÉRIE AU SAHARA MAROCAIN.

L’ALGÉRIE FACE AU MAROC RESTERAIT-ELLE AD VITAM ÆTERNAM  DANS LE HORS-PISTE POLITIQUEMENT DANGEREUX A L'UA, MÊME SACHANT QU'IL N'EST JURIDIQUEMENT NI BALISÉ NI JALONNÉ A L'ONU ?

         Au 29-ième Sommet de l'UA du 03-04 Juillet 2017 à Addis-Abeba, le représentant de l'Algérie Ismail Cherqui semblait assis bien seul sur le feu, même étant présent sur l'estrade. Autrement dit, n'est-ce pas après avoir fait le tour de l'audience par ses petits yeux de roublard, il a donné l'impression de s'assoupir en s'appuyant sur le dossard de son siège comme s'il est dans une salle d'attente. Bien sur, pensant intimement qu'il ne pouvait pas imaginer venir dans la grande salle sans trouver une haute représentativité du Maroc à ce Sommet par son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Ce qu'au demeurant, en a montré qu'il soit perturbé, ne s’empêchant de rougir car plus intimidé par la prestance du Prince dans sa lecture de l'intervention royale, lui rappelant le temps qu'il eut vécu en présence du Roi Mohamed VI le 29-30 Janvier cinq mois auparavant. Autant le rappeler, n'est-ce pas plus il en était saisi du magnétisme régnant dans la salle, plus il rougissait, d'où c'est une idée pas seulement que les marocains avaient sur le déroulé de la séance plénière avec le discours du Roi annonçant le retour triomphant du Maroc à l'UA. Tellement, aujourd'hui l'on dirait que c'est un autre mauvais moment passé de ce représentant de l'Algérie avec ses pions de l'Ex-Commision de l'UA sous Nkosazana Dlamini, même étant allé d'une délégation à l'autre pour voir si ses leçons sont bien apprises pour contrer le Maroc. 

       A l'évidence, enfin les observateurs internationaux sont avertis que la nouvelle Commission de l'UA est en passe de se débarrasser des déliriums idéologiques de l'ancien temps. A même, de ne vouloir plus paraitre ni voleuse ni ramasseuse de l'argent des bailleurs de fonds en l'occurrence la Chine l'UE la Turquie le CCG les USA et l'ONU en s'enfuyant pour le dilapider dans les divisions qui la traversent. En tout cas, c'est comme ça, malheureusement pour le pouvoir Boutaflika, il a découvert qu'il y a eu des déplacements des curseurs de présenter les choses par la délégation marocaine et ses nombreux amis au sein de la Commission. Dont le ministre marocain Nasser Bourita des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, visiblement, en a annoncé de grandes ambitions par de nouveaux objectifs prioritaires compatibles avec la nouvelle donne après le retour du Maroc parmi les siens. Et ce, sans donner l'impression de faire des leçons, mais seulement expliquant les changements profonds dans la pensée de la Commission de l'UA d'aborder de scruter et donc de rédiger les protocoles les accords et communiqués concernant le Sahara marocain. N'est-ce d'ailleurs, ce qui a fait découvrir à la communauté africaine que Moussa Faki Mahamad a fait disparaitre pour et par la meilleure défense des intérêts de l'UA, les bas-coups anti-Maroc d'où évidemment il a poussé à la consécration de la thèse marocaine de laisser la solution politique du conflit seulement entre les mains de l'ONU. D'autant plus, se montrant zen toujours serein précepteur de parole calme, qui plait bien à Addis-Abeba parce que ses moindres gestes sont singuliers ne portant aucune trace de parasitisme idéologique. Contrairement à l'agitée Amina Mohamed la kenyenne, n'ayant pas dirigé sa défaite restant encore sous addiction obamaéenne d'incompréhension de voir l'Algérie épisode après épisode mise en quarantaine.

       Aussi, de ce point de vue, même si le parcours serait semi d'embuches, le couple Maroc-Algérie n'a de choix que de se mettre sur le pas exemplaire de construction de la confiance France-Allemagne. L'occasion de faire de l'avenir commun un carrefour de rencontres sociales économiques sécuritaires et politiques pour relever ensemble les défis de la mondialisation, de l'aide au co-développement, du terrorisme et de la lutte contre les dépravations migratoires clandestines économiques ou humanitaires voire même le racisme. D'autant plus, quand on fait le séquençage des informations s'y greffant à l'état de fait de dé-confiance existante à propos des gesticulations devenues héréditaires sur plusieurs présidences de l'Algérie, on n'en comprend guère l'instauration de l’imprévisibilité à tout vent. Alors que la réalité, est entre les mains du Maroc du fait de sa détermination de donner des coups durs à ce genre de comportements d’où il viennent. Notamment, les essais de portée déstabilisatrice à son encontre par l'Armée de Gaid Salah cherchant à faire peur à la Commission de faire capoter son non-alignement à l'axe Pretoria-Alger et semer le doute en son sein sur une sorte d'évolution qui serait inquiétante et qui banaliserait son rôle dans le conflit du Sahara marocain. Mon Dieu rien que ça, c'est ce qui démontre qu'il y a toujours idée d'augmenter la pression sur la Commission et sur le Maroc par l'Algérie et ses six pays pions tout au plus ! Parce qu'ayant du mal à enrayer la marche en avant de plus de 39 pays d'exclure tôt ou tard la RASD pour corriger l'injustice de 1984 à Nairobi. A cet égard, l'Algérie restera-t-elle dans cette impression de réémission de ce genre de jeu de théâtre, cherchant à maximiser primo son impact sans en avoir ni l’étoffe diplomatique ni l'envergure politique et secundo ses influences sans savoir qu'à l'international il y a une perception différente sur le nouveau Maroc qui révèle que la RASD n'est pas utile au sein de l'UA ?  D'ailleurs, qui vivra verra !

       Néanmoins, même si, le Nigeria dans sa poursuite d'agenda dissuasif de vouloir rester coute que coute la locomotive de l'Afrique, avec toutes les crises conjoncturelles et structurelles en interne qu'il connait, ceci n’empêche pas l'UA de se pencher sur l’arrêt de l'alimentation de l'escalade des provocations de l'Algérie via son avorton le Polisario dans la zone de séparation au delà du ''Mur'' de sable. Et ce, dans un souci de faisabilité technique des réformes non pas seulement de financement, mais aussi pour donner corps et âme aux redéfinitions de sauvetage des propositions du rapport du président rwandais Paul Kagamé. Qu'au passage, il faut le rappeler, se déportent nettement sur les suggestions sous le sceau du pragmatisme de soutien franc au Maroc du président en exercice de l'UA le guinéen Alpha Condé. Et aussi, clairement, contre les pistes plus marquées d'imprécisions et largement inspirées d'appréhension invoquant les capacités de nuisance de l'Algérie restant fidèle à sa promesse par la perspective de réalisation du projet chimérique en conformité avec l'esprit Obama.  Encore, bizarrement, n'est-ce là où l'on voit qu'il y a une volonté de sa part de tromper tout le monde, par l'usage de réponse à la fois d'un soi-disant code de conduite d'appel d'air pour débloquer la situation et en même temps d'un abaissement d’écoute pour l'interface-intégration effective des propositions marocaines par le cadre de l'offre d'autonomie 2007 dans la régionalisation avancée.

       En cela, le pouvoir algérien pour cacher par espièglerie qu'il s'agisse de fixation anti-Maroc, sa rythmique de continuer à harceler le Maroc n'est plus suffisante. Allant jusqu'à chercher par ci et par là au Grand Maghreb, d'abord comment l'encadrer par le désir de rationalité de l’Égypte de n'avoir le Maroc face à elle,  que ce soit au Soudan en Érythrée en Éthiopie au Soudan du Sud et en Ouganda comme seul élément proactif de vision de haute performance stratégique ? Puis, à ce titre au besoin, de savoir quelle serait l'attitude de la Tunisie et la Libye qui subissent sa manipulation de prolongement de l'état de fait de l'isolement du Maroc ? D'ailleurs, maintenant, l'on peut dire sans se tromper, le nouveau Maroc après ce Sommet de la loyauté et la volonté de le confirmer dans les premières lignes, n'a-t-il aidé les pays du Maghreb de sortir de leur blocage par des scénarios de prise en compte de la confiance mutuelle plus réalistes ? Et, aussi l'UA de se mettre hors bavardages sur ses anciens secrets, auxquels longtemps lui en tant que pays n'y avait pas accès, dont, par où, l'Algérie prononçait ses expressions comme caisse de résonance sans morale et sans règles de convenances du bon voisinage pour faire taire les observateurs sur le terrible vécu des séquestrés dans les camps de Tindouf Rabouni et ailleurs. D'autant plus, si on se réfère à la chronologie de toutes ses manipulations à elle, même paraissant ruer dans ses songes en croyant avoir le bon échange pouvant résoudre définitivement les énigmes politiques qui se posent à elle, on en comprend qu'elle ne veuille que garder la main sur la Commission avec la complaisance de ses pions résiduels. A bon suiveur, bon décryptage !

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