jeudi 30 juillet 2015

AH CE DISCOURS OU LA TRADITION DE DISCRÉTION SUR LA FIABILITÉ FONCTIONNALITÉ ET GOUVERNANCE ADMINISTRATIVE MÊME CONSULAIRE EST DÉFINITIVEMENT LEVÉE !

UNE LECTURE POINTUE AU-DELÀ DE LA QUALITÉ ET STRUCTURALITÉ  DU DISCOURS ROYAL DU SEIZIÈME ANNIVERSAIRE DE AID AL ARCH (30 JUILLET 1999-2015) !

       C’est vrai, le décryptage de ce discours par la prise en compte de sa matérialisation, constitue un exemple direct de s’inquiéter des pratiques administratives d’un temps révolu. Il faut le reconnaître, c’est un des plus significatifs servant une et une seule idée, celle du bien-être des marocains sans distinction dans le respect strict de la constitution. Pour cela, est-ce que les observateurs avertis ne pourraient en voir un appel front à déstructurer l’ordre socio-administratif malsain existant au Maroc et aussi à l’Etranger au sein de certains consulats ? Et donc, à triompher de ses tentations n’ayant inventé que la clause du laisser aller, se conjuguant d’opportunisme en droits et devoirs en faveur d’une proportion d’individus hommes et femmes ? Mais, quoi qu’il en soit, tant les problèmes de portance de cette vision par les partis politiques resteront contradictoires, on ne peut qu’être désolé de voir encore par ci leur compromission et par là leur complaisance pour raison facile à comprendre.

       Pourtant, avec la cascade de la nouvelle génération des discours royaux, ne peut-on affirmer qu’un mythe est né ? Celui, qui permet de croire à l’option-exception pouvant enthousiasmer les marocains passionnés non pollués et non bruyants, de rester droit dans leurs bottes pour honorer cet appel prestigieux. Du moins, espérer que ça soit réalisé de sitôt pour faire face aux dépravations aux tentations et à l’importation d’idées sortant de la ligne-conduite du rite malékite d'obédience sunnite. Et ce, dans la dignité et le respect des institutions au nom de la singularité des marocains, par ailleurs s’ouvrant facilement sans complexe aux langues et aux cultures du monde. Même si, et c’est vrai la situation d’une grande part parmi eux reste difficile, montrant aussi un manque flagrant dans la requalification socioéconomique de leurs contrées et communes que ce soit dans le rural et dans la périphérie des villes. Et c’est là ou il y a un point d’interrogation, les marocains résisteront-ils aux façonnages similaires des partis politiques ne leur apportant aucunement d’amélioration dans leur vécu. Parce que, continuer de parler de perspective de croissance sans incidence sur le terrain pour les les précaires et démunis d’entre eux, n’a évidemment aucun sens ni valeur ajoutée sur l'appréciation de la gouvernance.

      A cet égard, en dépit du démarrage du processus électoral 2015-2017, la question qui taraude les observateurs c’est comment expliquer à l’Etranger l’attitude généralisée des sous-traitances d’alliances contradictoires entre  partis politiques. Sorte de plan B insolite, mais assumé incroyablement par les partis sans prévenance ni prévalence et encore moins d’équivalence d’attirance pour répondre aux exigences des électeurs voyant leurs communes enregistrer des retards flagrants en bonne gouvernance, malgré les efforts consentis dans le cadre de l'INDH. Surtout quand les chefs ne laissent de choix aux récalcitrants frondeurs déçus et autres rebelles, que la soumission la démission et/où la pratique de la transhumance avec couperet de l’article 61 de la constitution sur leurs têtes. Levant ainsi une sacrée pagaille à l’horizon proche de la régionalisation avancée, dont les échos-récits des tractations-transactions n’en traduisent que translocations aventurières passionnées plus ou moins mûrement réfléchies défiant les pronostics. Ce qui montre en gros, la périlleuse condition des uns et des autres de se refaire un destin politique, dont la surprise serait évidemment de découvrir qu’ils brassaient des rêves chimériques.

       Alors à propos de ce dilemme, ne faut-il au moins dénoncer ses plateformes politiques aux penchants échangistes n’aboutissant qu’aux gouvernances similaires comme celles que pourrait faire un parti unique ? De quoi penser sans hésiter à la désolation électoraliste populiste sans programme d’application intégrée, ni ‘’Ijtihad’’ politique de propositions concrètes quantifiables et réalisables. Et, dont on n’en a vu jusqu’à présent que manipulation de ces procédés devenus habituels, où chaque postulant-concurrent espère avoir la même chance d’être élu sous n’importe quelle étiquette politique. Malheureusement, c'est fait en grande partie à cause de l’indifférence et l’insouciance des électeurs, parce que ne sachant à qui ils ont affaire pour lui faire le salut électoral par le bulletin de vote. Bien sûr dans ce cas, bonjour les dégâts politiques par suite d’amalgames qui s’en suivraient parce que ne feraient que fédérer les programmes bla-bla des partis.

       En effet, dur comme fer d’entendre le discours royal d’Aid Al Arch du 30 Juillet 2015, sans en déceler les commandements entre les lignes et les révélations carrément en clair. D’ailleurs n’est-ce là un coup de semence en pleine croisière de la coalition gouvernementale néoconservatrice qui s’amuse, pour attirer son attention sur la préférence de l’action au service des marocains ? D’autant plus, ne s’agit-il d’un discours de vision claire de l’avenir qu’au demeurant s’inscrit dans l’esprit de la réactivité du Roi au printemps marocain 2011 ? Et, d’où il en a dégagé des réflexions par suite de radioscopie de la réalité relevant de l’évaluation des besoins du pays à moyen et long terme dans tous les domaines. Rappelant, notamment, à qui veut l’entendre, son désir d’objectiver encore plus l’accélération du développement tout azimut à court terme, sur des bases conformes aux potentialités créatrices d’emplois et richesses locales de proximité. Dont, maintenant tout le monde le sait qu’elles font partie des conclusions du dernier rapport du HCP (Haut Commissariat au Plan), ayant mis le gouvernement au pied du mur des enseignements tirés du recensement national de Septembre 2014.

       En revanche, s’il y a une référence majeure sur le ton la structure et la charge politique de ce discours, c’est bien qu’on en déduit qu’il s’agit d’un label relooké et assumé pour le bien-être des marocains. Qu'aujourd'hui il est bon pour les décideurs dans les chancelleries marocaines de s’en ressourcer, pour systématiser les réflexes de création de communication directe de respect sans tabous ni tergiversations avec les marocains de l’Etranger. Et ce donc, pour générer plus d’espoir et d’assurance chez-eux, qu’ils soient étudiants chercheurs travailleurs où entrepreneurs petits et grands, et tourner la page de leur peur d’affronter les rouages consulaires. Ne serait-ce que sur le plan symbolique, même si, comme à l’accoutumée certains pseudo-diplomates zélés se croyant au dessus des lois, ne manqueront de s’y en prendre à ce label d’appel à la bonne gouvernance. Parce que, n’ayant appris à s’atteler qu’aux affaires au détriment des doléances des MRE, parfois jouant exagérément les chefs d’escales sans le moindre gène. Ce qui n’augure de leur part d’aucune volonté de changement d’attitude, en référence à leur relation consanguine et/où partisane avec l’élite diplomatique du pays. En cela, le petit peuple des MRE n’était-il en droit de ne pas se plaire dans leurs comportements borderline de la constitution, et les dénoncer auprès de Sa Majesté lors de ses visites officielles et privées ? En conséquence de quoi, apparemment, on n’est pas loin du grand moment du coup de secouement des cocotiers pour les faire déguerpir des responsabilités dont ils en sont indignes.

       Néanmoins dans ce cas précis, si dans ce discours il y a en liminaire des critiques à l’égard de l’Exécutif, il ne faudrait en aucune façon sous-estimer leur impatience de voir leurs doléances prises en compte. A cet effet, est-ce que la coalition gouvernementale s’apprête-t-elle à revoir sérieusement son comportement autiste, de surcroît promoteur-inducteur de leur non intégration dans les institutions constitutionnelles. À l’évidence en conséquence au cas où elle n’en soit couronnée électoralement, irait-elle jusqu’à décider de sauter le pas de relever les défis d’accompagnement de l’offensive diplomatique royale, de la renaissance cultuelle saluée de toute la communauté internationale, de l’anticipation sécuritaire anti terroriste y compris Daech, de la réforme de l’enseignement et de la formation professionnelle en lui donnant sa vraie valeur  ? C’est dire l’examen de conscience politique qui l’attend pour une vraie validation démocratique d’intelligence du champ politique marocain, quel qu’il soit le résultat aux communales et surtout aux régionales.


     Pour un Été de surproduction de tension électoraliste sur tout le territoire national, c’en est un ! Entre malheurs des uns ne comprenant rien et heurs des autres à même les protagonistes du champ politique se trouvant dans l’expectative face aux relents du discours royal. En plus s’ajoutant à la préméditation terroriste paroxystique dont on découvre la diffusion inquiétante qu'heureusement les services sécuritaires n’en laissent rien passer à travers leurs filets de surveillance et épiage. N’en parlons pas aussi de la mouvance incompréhensible de délinquance-violence-Tcharmil relayée sur les réseaux de partage sur le Net. A bon entendeur Salut !

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