LA SINGULARITÉ MAROCAINE DANS LA LUTTE AVEC BRIO ANTI
DAECH, NE PROTÈGE-T-ELLE LE PRESTIGE DE L’ETAT A L’INTERNATIONAL ?
Aujourd’hui le
Maroc s’inscrit plus nettement dans un développement socioéconomique reconnu,
dont le mot d’ordre est de s’imposer en tant que locomotive en Afrique. En s’affirmant
capable de relever les défis d’une façon qui n’est pas seulement conjoncturelle
contractuelle, mais structurelle irréversible. En plus de devoir chemin faisant abolir la corruption et le
caractère rentier dans tous les arcanes de l’administration même en opposant ses versions. Surtout à un moment où il n’en demeure pas moins que le
coté cultuel d’obédience sunnite selon le rite malékite ciment de sa cohésion
sociétale, demeure aussi sa force. Y compris dans ses structures
institutionnelles luttant sans ambages contre l’amateurisme dans ce domaine
très sensible, pour ne laisser cette arme entre les mains d'aventuriers. En cela il faudrait l’affirmer avec force à chaque occasion, car
c’est une implication de tous les marocains marquant leur volonté d’équilibre
des pouvoirs constitutionnels sans les avantages des uns sur le dos des autres.
A cet égard, il n’y a aucun
doute sur le fait qu’il y a là un enjeu politique de taille, s’agissant de
renforcer le pouvoir de l’Etat-Maroc dans sa lutte actuelle anti Daech. De surcroit, rien qu'en
usant du sacro-saint prestige de respecter ce qui est le cœur du message de la constitution dont il jouit depuis le Oui référendaire du 01 Juillet 2011. Et ce, malgré qu’il existe des mouvements contrariés dans leur ordre plutôt désordre
de leurs pensées par cet état de fait, ne voulant voir leur propre pays émerger sans leur
contribution de sous-traitance d’agendas étrangers. N'est-ce d'ailleurs ce qui arrive à
la Turquie laïque, n’ayant pas pris la mesure de la dangerosité de Daech pour
raison de compatibilité de conjoncture en profondeur stratégique, et dont elle commence à en
payer les frais de ce relâchement ? Voilà pourquoi qu'en ce moment crucial le Maroc choisit de s’affirmer de plus en plus, avec une force d’idées et
actions inédites au temporel et au spirituel par l’action du souverain sur l’échiquier
diplomatique international. Ce qui rend tout à fait acceptables toutes les initiatives sociales économiques culturelles cultuelles et même politiques
sécuritaires venant de sa part, parce que s’inscrivant dans la référence de la feuille
de route de sa constitution très en avance. Contrairement à d’autres pays pas
lointains, dont le combat de leurs hommes décideurs n’est autre qu’une glissade
dans l’abîme déstructurant de la volonté de leurs peuples. Un phénomène devenu
de façon récurrente un gâchis dominant dans leurs plateformes politiques, malheureusement sans aucun espoir de guérison
jusqu’à peut-être séparation s’ensuive entre les peuples et ces hordes
inconscientes.
C’est vrai, après
ce descriptif hallucinant, ne peut-on évoquer que la terreur voire le malheur
que provoque l’EI (Etat Islamique) Daech partout ou il s’implante, renseigne sur
l’état d’esprit n’usant que d’extorsions exactions et vengeances insoutenables.
Aussi, dans cet exercice au fil d’événements abominables ne réunissant que
conditions néfastes de ce désastre, il est pratiquement établi que beaucoup de
recru(e)s n’arrivent à se défaire de leur faiblesse coupable en tant
qu’assujetti(e)s inférieur(e)s. Alors que pour les autres c’est juste un
engagement-mercenariat dans cette épreuve conçue sur les affirmations
absolutistes d’un autre temps, les rendant horribles contractuels obéissant au bon
vouloir des déviés de la vraie foi musulmane. Mieux encore, ne s’agit-il carrément d’une
conception rétrograde de la société daechienne, dont l’enjeu est l’affrontement au lieu de
s’accommoder à l’Islam tolérant ? N’est-ce pour cela en faisant face aux
tentatives déstabilisatrices par ses cellules dormantes, la défense sécuritaire offensive
marocaine apparaît la meilleure réponse d’immunisation par anticipation contre
ce fléau. Et dont le Roi commandeur des croyants en est le premier responsable
de la sécurité du pays, parce qu’en est garant suprême constitutionnellement.
Il est maintenant important
de faire comprendre à tout un chacun que le registre des victoires marocaines
anti terrorisme, n’est pas seulement ce qu’on voit en mode ON ici et là. C’est aussi
un travail de longue haleine des services marocains, clairement défini et
établi par un traitement d’anticipation des dangers en OFF à la marocaine
respectant les lois en vigueur. Et donc, conséquemment, contrecarrant les
sentiments et les idées venant d’in considération entre non obligation de
l’Algérie boutaflikaènne, pseudo-coopération de la France taubiraènne et fausse
neutralité de l’Iran des pasdarans. N’est-ce là le fond des problèmes
d’interprétation constituant une série de variations dans leurs propos et lenrs
positions, qu’en effet ne font qu’empoisonner les espaces inter-relationnels d’abord
des uns vis-à-vis des autres, puis par rapport au Maroc ?
C’est vrai,
qu’avec le temps coté algérien en plus des situations difficiles à gérer, cette
fois c’est l’inter-extra échange du jihadisme qui se trouve en première ligne,
s’inscrivant dans le prolongement des recommandations où se dessine le refus
des réformes socio-économiques culturelles cultuelles et politiques. Alors
qu’en France, c’est le paradoxe sociétal qui cause l’attirance vers ce concept
de la cassure des alliances sociales, s’invitant même en sous-cutanée comme
intra-facteur dans les débats concernant les missions de réflexion sur
l’opportunité d’accorder plus de place à l’Islam de France plutôt qu’à l’Islam
en France, avec tout ce qui s’en suit comme courage politique sur les modalités
pratiques sur le terrain. Par opposition à l’Iran qui n’a pas vocation à rendre
compte sur les querelles avec le monde arabo-musulman à propos de la dynamique wahhabisme-salafisme,
et encore moins sur l’expansionnisme chiite se posant avec une acuité nouvelle
en Europe au grand Maghreb et en Afrique.
Néanmoins, en ce
sens, le Maroc n’a-t-il trouvé la solution qui semble le satisfaire et le
combler, à même de s’être mis diplomatiquement dans l’offensive en relevant
défi de restructuration de ses relations envers chacun d’eux ? Et ce,
comme l’usage de l'Etat-Maroc de messages lancinants voire menaçant envers le pouvoir algérien
que par ailleurs souffrira plus des conséquences de l’accord G5+1 sur le programme nucléaire iranien. En plus des comportements diplomatiques
de froideur calculée de sa part à l’intention de la France d’avant la période de pré
réchauffement consensuel avec lui. S'additionnant à sa réactivité, surtout le rappel à l’ordre de la
sécularité relationnelle par des pointes-discours acerbes très structurés
envers la garde révolutionnaire iranienne lui rappelant la coupure subite de
2009. A ce titre le Maroc ne devrait-il les en remercier de lui avoir offert l'occasion de leur montrer sa capacité de nuisance et de quoi il en est capable lui aussi du fait de sa détermination ? De sorte qu'implicitement malgré eux ils en ont reconnu son rôle éminemment crucial, assurant tampon
en se positionnant sans concurrence sur le piédestal de l’instruction et
l’enseignement religieux modéré paisible et serein dans le monde.
Oui, tout le
monde est frappé de voir cette résistance marocaine ne souffrant d’aucune
déviation ni dérive. Au contraire nombreux sont les pays africains autrefois
hésitants l’ont rejoint dans sa feuille
de route, s’étant décidés sans beaucoup de mal de saluer tous ses efforts pour
la paix. C’est vrai aussi que pour le moment, tout n’a pas fonctionné selon ses
espérances en Afrique subsaharienne, à cause de quelques chefs de guerre et
autres groupuscules terroristes sous influence d’autres prétentions régionales. Sauf que
le Maroc ne s’en lassera jamais de réitérer l’offre de ses bons offices, du
fait qu’il appartient à la lignée des pays valorisés par des siècles de leur
histoire sans discontinuité. Au demeurant sachant que le partage du pouvoir n’y
est donc pas aussi net qu’ailleurs, surtout en Occident encore plus opportuniste. A bon suiveur bonne
lecture !
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