En vertu de quoi l’Algérie continue-t-elle sa bataille
d’emblée perdue contre le Maroc ?
L’Algérie ce
voisin de l’Est dont la gouvernance-imbroglio, n’a fait qu’abolir par effet-tunnel
de paresse inimitable le jalonnement d’itinéraire de construction de l’espace
maghrébin. Ainsi, l’effet-rebond de sa remontée pour une alliance de
fonctionnement d’une façon irréversible qu’attendaient les marocains n’arriva
jamais ! D’autant, qu’il y avait dans l’ancienne vision de certains, l’image d’une Algérie gouvernée à l’avantage de la construction du
Grand Maghreb. Et ce, en référence à la géographie, religion, langue et histoire
commune de décolonisation. Sauf que chemin faisant, ils ont reconnu s’être
trompés, du fait que cette dernière s’était intimement inscrite sans le montrer dans le
projet de non réalisation de ce grand rêve. Une posture incompréhensible, qui en émeut encore les
observateurs et bouleverse à ce jour plus d’un pays du pourtour méditerranéen
dans leur lutte anti terrorisme daechien et autres.
C'est maintenant avéré la construction du Grand Maghreb sur la mauvaise foi du pouvoir algéien, qui continue d'exiger du Maroc des concessions particulièrement celles à conotation de souveraineté et géostratégie. Renforçant l'idée qu’après
l’indépendance de l’Algérie les observateurs avertis savaient que le pouvoir
central abritait des hommes-faucons d’un cercle fermé, qu’il était difficile
d’en devenir membre sans l’aval du tombeur de Ben Bella. En l’occurrence
Boumediene, dont la volonté voulait qu’ils soient un gage de sécurité et
pérennité pour lui, ses conseillers étrangers, ses amis proches et leurs
familles. Notons aussi que ce n’était pas le moindre paradoxe structurel du
dirigisme qui a survécu consécutivement à la guerre des sables 1963, polarisant
aujourd’hui la curiosité des analystes politiques bigarrés interloqués et/où
carrément déçus. N’est-ce d’ailleurs de ce traumatisme que date l’entrée
véritable de l’Algérie en période d’incubation de sa rage envers le
Maroc ? S’étant embarquée depuis dans une succession d’intox et
fausses-embellies, d’où se dessinaient en filigrane les vraies raisons de son
animosité à ne pas voir le Grand Maghreb atteindre la perfection dans
l’assemblage ni l’harmonie politique dans sa fonctionnalité.
Cependant, et à
plus forte raison face au prestige du Maroc aujourd’hui, le pouvoir algérien
n’a de choix que de se mettre au pas de marche avec et à coté de lui pour lever
les ambiguïtés de ses tragédies du temps présent. Lesquelles, ne se
régénéraient-elles des années durant dans la passion bien marquée d’opinions
contre le Maroc, qui, lui, reste par ailleurs loin de tout angélisme face au traitement du
terrorisme multifacettes ? Ceci étant, pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pas changé, étant restée
le pays des contradictions ne cherchant qu’à déstabiliser le Maroc, sans en
avoir ni les moyens ni l’autorité morale ? Ce qui d’ailleurs n’a pas suffit
à lui forger maîtrise politique, mais plutôt en a fait une source-malveillance sans prudence dans ses activités diplomatiques à tire larigot. Ignorant de
fait, l’envergure à tout point de vue de ce pays qu’est le Maroc traversé par
une histoire millénaire ponctuée de gloires, jusqu’à celles contemporaines passant
par la marche verte allant vers la conceptualisation et mise en œuvre de la
régionalisation avancée d’aujourd’hui. En cela, ne faudrait-il se demander
pourquoi le Maroc a toujours cherché de la tenir en respect ? En
effet, par ce positionnement sur les prémices de mésententes à propos de son
Sahara, le Maroc n’a fait que rester dans la vigilance puisée de l’esprit
hassanien ? Qu’en effet, aujourd’hui il en récolte les retombées non moins
fondamentales, faisant paraître sa vraie dimension diplomatique au sein de l’UA qui commence à lui faire les yeux doux pour son retour. A cet égard, n’est-ce cela, qui interpelle la Mauritanie de sortir de son tangage entre retour vers
l’Algérie, ou, se faire valoir une carte de fidélité avec le Maroc ? Et oui, ce pays dont
l’image du moment en constitue une source essentielle de reconnaissance de son
passé dans les confins africains par son engagement-partenariat gagnant-gagnant,
alors que l’Algérie de l'avis des observateurs qualifiés est larguée en rase campagne africaine.
Néanmoins, même
si le Sahara marocain ne peut être considérée comme la cause unique du conflit
Maroc-Algérie, il reste l'un des facteurs déterminants de l’enjeu stratégique de
stabilité de toute la région. D’ailleurs la mobilité tactique marocaine, rendue
aisée par la reconnaissance à l’international surtout le conseil de sécurité de
l’ONU de l’offre d’autogestion dans la régionalisation avancée, se révèle de
plus en plus poignante dans toutes ses victoires diplomatiques. Qu'en plus, si le Maroc fait la guerre à Daech avec seulement ses propres moyens, n'est-ce pas qu'il
le fait aussi pour gagner la bataille sociale économique culturelle cultuelle
et sécuritaire-politique au travers son fil d’actualités et événements chez-lui, puis en Afrique et partout ailleurs ? N’est-ce comme ça qu’il montre à tout le monde,
que son leadership régional n’est que la conjugaison temporelle de ses
leaderships sectoriels diversifiés mis sur sa table en réponse à sa feuille de route tracée par le Souverain ? Tels (constitution avant-gardiste, multipartisme,
institutions constitutionnelles, respect des droits humains, sécurité et
stabilité reconnues, finances banques et économie au diapason du temps,
infrastructures et chantiers colossaux ouverts, INDH et activités plus
performantes en aéronautique automobile agriculture pêche tourisme transport eau potable
électrification rurale énergies renouvelables exigences écologiques et autres).
Qu’à cela ne
tienne, aujourd’hui l’Algérie reste le lieu de préparation des thèses de ses automutilations, notamment dans ses aventures anti Maroc loin de la raison et de la responsabilité. C’est dire qu’une
fois de plus, il va falloir la relever des ruines de son machiavélisme, qui l’a
mis dans une posture politique aux paradoxes invraisemblables. A même que le
pouvoir s’en expose d’être la risée de la communauté internationale, l'ayant
classé le pays lieu de rendez-vous des ratages des réformes et aussi un
champ d’expériences des mauvaises gouvernances, de par la corruption les
malversations et les détournements des deniers publics. S’additionnant à
l’entretien de la gouvernance rentière qui a un coût sociétal élevé, dont elle n’a pu
se protéger des sales éclaboussures comme pour les détournements des aides internationales surtout européennes pour
les séquestrés des camps de la honte à Tindouf Rabouni et ailleurs. En vérité, l’Algérie
presque profondément tétanisée sinon momifiée, est devenue le mouroir de l’idéal avant-garde des maghrébins libres. Tellement qu’elle ne s’est jamais engagée dans la voie
du modernisme de capitalisation des atouts de ses richesses gazières et
pétrolières, notamment sur le plan de développement humain dont elle en paye les frais. Voyant malgré-elle,
le Maroc se transformer en pole de référence en matière de réal-politic,
surtout par les essais de contrôle tant bien que mal selon ses moyens pour influer sur ses dépendances
économiques dans tous les secteurs. Alors qu’au contraire, elle, demeurant
engluée dans son déclin par le manque de vision des décideurs sur ses besoins
futurs à l’horizon proche, n’hésitant pas à rentrer dans la transe immorale de
la compromission pour narguer le Maroc. Et qu’en plus, ce n’est pas l’attitude
sulfureuse des masses médias en connivence avec le pouvoir, qui l’en aiderait
de sortir indemne de ce brouillard de mauvaise gouvernance frisant
l’inconscience si ce n’est le ridicule. Parce qu’ils ne font qu’exprimer la
légèreté des officiels par manque de lucidité, les poussant à tant de fautes dont
on y voit que vaine illusion dans leur engagement anti Maroc scandalisant en
premier lieu les algériens eux-mêmes.
Finalement,
force est de constater que le pouvoir algérien refuse de reconnaître ses erreurs, préférant accuser les marocains de manipuler les algériens surtout les
frontaliers. Alors bon, n'est ce plutôt le contraire qui se fait ? N’y a-t-il y a des essais avérés plus où moins connus, venant de corbeaux marocains s’appelant soi-disant ‘’militants’’, mais dont
l’objectif est d’imposer de l’intérieur du Maroc un rite politique de
sous-traitance chaotique ? A cet effet, on ne peut ne pas dire qu’il n’y a pas là un
enjeu politique de téléguidage de l’Étranger y compris dans les structures de l’Etat, s’agissant entre autres de renforcer le joug du pouvoir algérien rentrant
dans le reliquat insoluble de la guerre froide. Ce qu’aux yeux de la communauté
internationale rend évident l’effondrement actuel de tous les leviers de
commande de ce pouvoir, de par la vigilance des services de renseignement
marocain s’ajoutant au constat social et sociétal déconcertant sur le terrain
algérien dans toutes les wilayas. A bon suiveur bonne lecture !
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