DE CE POINT DE VUE, LE MAROC N’EST-IL ENTRAIN D’IMPOSER
SON APPROCHE SÉCURITAIRE ANTI-TERRORISTE LUI FAISANT EVITER LA GUERRE DES CULTES ?
Il est
maintenant clair que le combat en profondeur géo-cultuelle et socio-économique-politique
stratégique du Maroc contre Daech Boco Haram et les filiales d’Al Qaida, est
assimilé à la lutte globalisante contre la précarité la marginalisation l’ignorance
l’intolérance et/où le fanatisme. Une sorte de recherche d’amélioration de
l’habitude de raisonner en matière de gouvernance, à cause de la vague de religiosité
alarmante du moment ne manquant d’importer les vielles querelles. Au point de
se faire passer pour le seul pays proposant une combinaison sécuritaire
qualifiée idéale pour la stabilité de toute la région. L’en dédiant même à
l’accompagnement de sa vision va-t-en guerre tout azimut, contre les mercenaires-terroristes
factieux aguerris. Et/où en herbe tendant vers la radicalité, dès lors que des
jeunes néophytes garçons et filles s’imaginent naïvement que leur combat fait partie de l’état de
gloire auquel leur âme est dédiée.
Aussi pour le grand public, n’est-ce
pas de la bouche d’experts internationaux en la matière, le Maroc a réussi une
belle concentration de faits tangibles dans sa lutte contre les extrémismes ? Projetant ainsi les phares sur les liens de cette nébuleuse entre immigration troisième génération, migration plurielle et cosmopolite actuelle, intégrisme, jihadisme et actions criminelles au nom de l'islam. Par conséquent, ne peut-on dire qu’il représente donc le vrai rempart face au péril de
l’Islam politique oppresseur des populations dans leur conscience et dans leur
liberté ? En plus, n’est-ce comme ça qu’il offre le must de sa vigilance, dont on ne peut guère faire mieux pour les
projections d’avenir paisible en réaction des turbulences régionales. D’où sa conviction en ces moments de doute et
pessimisme dans toute la région, que le manque de culture d’acceptation de la
diversité sociétale-culturelle ne mène qu’à l’endoctrinement des faibles. En
particulier ceux qui ne font pas profession du ‘’daechisme’’,
dans le but de les faire tomber dans l’escarcelle de la violence diversifiée. Et,
d’où résulte au sein des diverses structures des‘’Tandims’’ daechiens l’urgence de les initier
à cette terreur, notamment en les mettant sous tutelle d’individus assoiffés de sang car aveuglés
voire galvaudés par les prêches des serviteurs proches d’Al Baghdadi.
Cependant, il
faut le dire, à la transmission des valeurs de consolidation de la démocratie au Maroc, s’en
sont ajouté morale-instruction et illustration des préceptes de l’union et la
cohésion sociétale. Ce qui l'a poussé à finaliser rapidement sa nouvelle vision stratégique équilibrée
autour de trois axes fondamentaux : Primo la restructuration de son ambition
usant de redressement et redéploiement du champ cultuel, l’ayant fait le leader
incontesté dans tout le monde arabo-musulman. Secundo la maîtrise de la
communication diplomatique ouverte, en la mettant au profit de la recapitalisation des soutiens à l’international. Tertio, la mobilisation de
toutes les énergies de la société marocaine, et ce comme prouesse de
réconciliation visible et utile en matière d’images du pays. Malgré quelques
couacs et non des moindres en gouvernance financière oscillatoire, s’attelant à contracter
trop de crédits sans aucune concertation au préalable et sans en révéler les dessous de la tendance à cette accommodation.
Ce faisant, il importe aussi
de s’en référer à la juste part de l’évolution du fil d’actualités par rapport
aux circonstances politiques, ayant amené le Maroc à triompher en rompant définitivement
avec l’arbitraire. Mais, comprenez ce que vous voulez ! Est-ce que l’approche-anticipation du Maroc dans sa lutte acharnée mais méthodique anti daech ou
autres, ne vient-elle de la non distinction entre son action temporelle sociale-économique-culturelle-politique
et son redéploiement apaisé atemporel cultuel-spirituel multidirectionnel de
convergence sécuritaire avec ou sans appui de la société
civile ? Car, bizarrement, à
certains égards chez quelques soi-disant héritiers irraisonnables de la Djamaa
Islamia, ils le prennent une sorte d’affront à eux. A même de considérer cela seulement
résultat du désordre des démunis, en tant que proies faciles à orienter où à influencer
voire à manipuler. N’est-ce là une légèreté d’analyse non intégrative des vraies données de leur
part ? De surcroît en contradiction avec les résultats sur le terrain, comparativement à la violence-persécution que vit le monde en direct presque partout. S’ajoutant malheureusement à la nonchalance manifeste des groupes de
conscientisation dont on ne s’étonne plus de leur insouciance.
Et c’est là où
on en revient à la dangerosité du transfert et diffusion de ce type d’idées
pernicieuses et insolites, même en infraliminaire vis-à-vis de ce qui se passe
dans le voisinage. Alors que le seul salut des marocains, c’est de les
contrecarrer non seulement à coups de lois d’édits et/où décrets anti
terrorisme, mais aussi de façons réalistes notamment celles émanant de
transmetteurs-curseurs au sein de la puissance du pouvoir politique public. Car
qu’on ne le veuille ou pas, ils s’y trouvent aussi dans les interstices de
l’Etat, n’en ayant que faire du mal redoutable qui guette le pays. Au contraire,
ils donnent l’impression de se motiver rien que pour leur idéal-lutte, dont
l’enjeu est de propager sciemment ce que l’on pourrait appeler leur ‘’dis-culture’’
religieuse méprisant autrui. En plus, menant bataille en catimini contre le
positivisme du soufisme pléthorique marocain, qu’au demeurant est très apprécié
au sein de la communauté internationale parce que mettant en exergue les
fondamentaux de la spiritualité ‘’Arrouhaniates’’ de raison dans l’entente dont
jouit le Maroc. C’est pourquoi le soutien des instances internationales
s’explique par cet héritage de tolérance et de paix, au même titre que
l’objectif de sa lutte permanente contre le terrorisme.
Néanmoins, le
fait d’avoir longtemps fermé les yeux sur
les intentions non avouées de ces dis-culteurs pour raison facile à deviner, l’Etat n’en a-t-il mis la profondeur
sécuritaire stratégique en souffrance ? La réponse est non. Au contraire, cela
n’en a-t-il fait que le légitimer aujourd’hui en tant que pays fort de sa
stabilité et sa constitution, et par conséquent de prendre des mesures pour les
remettre à leur vraie échelle d’influence. Sachant, au vu des dissentiments de
leurs croyances, que ça ne serait nullement une rupture de contingence. Aussi,
de fait, loin de rester simplement le garant politique de l’ordre sociétal dans
l’unité et la paix, l’Etat-Maroc n’a-t-il déjà commencé à absoudre leurs velléités
amalgamées de leurs vœux de servir les marocains sans plus ? A cet effet, au-delà
de leurs querelles dogmatiques les uns les autres, ne constate-t-on ici et là
au travers quelques sorties médiatiques calculées et millimétrées, une
modération dans les propos de certains ténors très en vue. Prenant le sens de
l’exigence du moment en lançant à qui de droit, qu’ils ne veuillent plus
continuer le débat exclusivement sur la religiosité mais souhaitent l’élargir aux
autres volets de la politique.
C’est vrai que l’insistance
de l’Etat-Maroc à dénoncer les actes barbares daechiens s’ajoutant à sa
critique sans ambages aux facilitateurs et supports financiers, n’en souffrent
d’aucun intéressement aux chemins de traverse comme pour certains pays non
lointains. Lesquels, s’ils ne se réveillent pas à temps et le rejoindre dans
ses efforts, ils risqueraient de devenir malgré eux le creuset-espace des croyants
soumis aux droits religieux cruels imposés et aux devoirs importés faussés d’in-conscientisation.
A ce titre pour évocation, n’est-ce cependant la gifle du 16 Mai 2003, qui a
ramené l’Etat-Maroc aussitôt à renforcer sa solution sécuritaire diversifiée réaliste
actuelle ? Laquelle, par ailleurs, n’a-t-elle pas pris en compte le départ
d’une programmation socio-économique intelligente telle l’INDH, et aussi la
mise en place du chantier grandiose des droits de l’homme ? D’autant plus,
se conjuguant à la fidélité des marocains au pouvoir cultuel d’obédience
sunnite selon le rite malékite d’Imarat Al Mouminine ?
Désormais, on
peut affirmer sans hésitation que la lutte-synthèse anti terroriste marocaine
s’additionnant au souci de la préservation des acquis, reflète l’obsession des
services sécuritaires de ne jamais céder. Car le Maroc à cet égard y consacre
toute son énergie de nivellement des tous ses défis structurels socioéconomiques-culturels-écologiques
cultuels et politiques conditionnés ou pas. Particulièrement, pour vaincre les
cellules terroristes d’où elles viennent, et donc ne laisser point de place à
la guerre des cultes. N’est-ce là un profilage d’un Etat fort, en l’occurrence
le Maroc faisant tétaniser ses ennemis politiques, du fait qu’il obtient bons
résultats l’aidant dans sa marche sereine et réfléchie ? A bon entendeur
salut !
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