vendredi 14 septembre 2012

OTHMANI SAAD-EDDINE, LE PJDISTE QUI S’EST FAIT RAMENER SES DETRACTEURS A LUI, EN SE SCELLANT OPPORTUNEMENT DE LA CIRE DE LA CHANCELLERIE.

LORSQUE L’ON CONNAIT SON PARCOURS INSENSÉ  ON COMPREND MAINTENANT SON ESSAI DU DÉSIR D’OUBLIER SES BLESSURES PAR DES SORTIES MÉDIATIQUES DE SOUS-ENTENDEMENTS.
JUSTEMENT, C'EST CE QUI LE CARACTÉRISE APRES AVOIR JURÉ  DE SE FAIRE SA PLACE TANT QU’IL LUI RESTERAIT UN SOUFFLE DE VIE. D'AILLEURS ON NE PEUT PAS DIRE QU’IL NE L’AIT PAS EN PARTIE RÉUSSIE.
TELLEMENT IL S’EST MÉTAMORPHOSÉ  N’ETANT PLUS PROSTRÉ SURTOUT APRES SON DÉBARQUEMENT DU GOUVERNEMENT CAUTIONNÉ HAUT LA MAIN PAR BENKIRANE. DE FAIT, QU'ENSUITE, IL N’ATTEND QUE DE S’ENGOUFFRER DANS LA BRÈCHE DU TÂTONNEMENT OPPORTUNISTE DE SON CHEF AU PARTI POUR UN AUTRE ACCOMPLISSEMENT ET POURQUOI PAS NE PAS LE DOUBLER.
A CET ÉGARD, EST-CE ON NE PEUT PAS DIRE SON APPRENTISSAGE ACCÉLÉRÉ DES AFFAIRES DE L’ETAT, A FAIT DE LUI, UNE VALEUR DE SECOURS, VOIRE PEUT ETRE SURE, A UN ÉVENTUEL CHANGEMENT DE CAP ET/OU DE VITESSE DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE LE CAS ÉCHÉANT?
C'EST VRAI, QU'AUPARAVANT IL A CRU CANDIDEMENT A SON AVANCEMENT ACCÉLÉRÉ, AU POINT D’ÊTRE AVEUGLE DEVANT LES EFFETS REBONDS DE SES PROPRES PRESTATIONS DIPLOMATIQUES TIRÉES PAR LES CHEVEUX. MAIS ATTENTION CELA VAUT POUR TOUT UN CHACUN, IL NE SUFFIT PAS D’AVANCER LES YEUX EXORBITÉS EN PENSANT QUE LA DE-CHANCE D’AUTREFOIS NE POURRAIT PLUS RIEN CONTRE SOI. PARCE QU’EN POLITIQUE, QUAND ON S’ASSOIT SUR UN SIÈGE PRES DU MIRADOR DE SURVEILLANCE ET DÉCISIONS, ON S’EXPOSE AUX CONVULSIONS PARFOIS A L’EFFONDREMENT SI ON NE FAIT PAS ATTENTION.
Mais qui est-il OTHMANI Saad-Eddine, à vouloir être intéressant faisant fi des confidences haineuses des siens et des détails d’observance et vigilance autour?
       Un homme qui se dit charitable passionné de justice et d’équité. Au début de sa déchéance à la tète de son parti il n’avait cessé malgré qu’il s’en défende, de faire allusion d’incompréhension à l’accordéonisme médiatique de son successeur en l'occurrence Benkirane. N’était-il pas l’héritier d’Alkhatib et véritable promoteur de la dé-diabolisation du PJD depuis l'avènement du nouveau règne, pour en faire un parti de gouvernement ? Ne brusquant rien mais offrant plutôt un aspect sage au visage encadré d’une mince barbe grisâtre par opposition à celle sauvage de ses homologues sous d’autres cieux.


       Sans doute, c’est ce positionnement qui le faisait passer à tort aux yeux de ses détracteurs pour le candide de la politique, parce qu'il croyait que la gentillesse est le seul remède contre l’usure au sein du parti. En tout cas, il avait laissé le souvenir de celui qui n’avait pas compris l’esprit interventionniste de l’autorité bis invisible par rapport à celle visible, et qu'il est arrivé à effacer facilement depuis. On se demande si tout ceci n’était pas pré pensé et savamment orchestré par lui, car dans ses décisions il lui fallait constamment tenir compte du plausible. 

      Bien qu'ensuite, à un moment ne maîtrisant plus rien malgré sa présidence du conseil national, il sentait sa stratégie se briser depuis l’éclatement du printemps arabe qui n’en fini d’ailleurs pas chez certains parmi les siens. A voir l’hécatombe syrienne, les manœuvres politiciennes tunisiennes d'accompagnement des événements, les cataclysmes politiques à dénouement tragique libyens, les abréactions politiciennes morsiennes égyptiennes résolument induites sans esquive comme par magie ayant aboutit à l'impasse. Cependant, lui, depuis le début il essayait de se faire tout simplement passer pour le symbole, voire mythe vivant de l’alternance saine et démocratique entre colombes et faucons au sein du parti. Une posture incomprise par ceux se croyant les nouveaux accréditeurs de sauf conduit au sein du PJD, continuant toujours dans leur aveuglement parce que n'ayant rien compris de l' état psychologique des marocains lambda qui commencent à comprendre qu'on les a roulé dans la farine. Alors qu’en vérité le concernant, c’était une humiliation qu'on lui a fait subi, que conséquemment lui avait laissé des stigmates qu’il voulait à tout prix effacer. Dont évidemment apparemment il a réussi le pari en partie de l'expliquer vu le déroulé de son destin partisan.
       Vraiment n'est-ce pas, dès l'enclenchement du printemps arabe il était interloqué par le constat de ferveur des manifestations et insurrections noyées dans divers courants? Dont l’islamisme bravant les éternels présidents autocrates, qui furent des années durant alliés en double aveugle à l’occident et à d’autres girons sans tenir compte du sacrifice de leurs peuples respectifs. Même si, les islamistes l'étaient aussi, encore plus proches parfois en catimini à cet occident comme à d'autres confréries. Il n’en demeure pas moins que lui aussi comme d'autres, bénéficiait d'entrées et sorties à l’ambassade des USA et ailleurs, ce qui ne l’empêchait pas d’être sévèrement critique sur certaines de leurs positions irrationnelles. 

       De cet état de fait, beaucoup de questionnements l'ont taraudé tellement, qu'il ne lui restait alors qu’adopter un profil plus ambitieux et ne plus craindre à se mesurer aux caciques du parti et se faire sa place. Apparemment sa formation d’origine l’aurait aidé à scinder le dédoublement de son hésitation, loin de tout ressentiment de haine de trahison ou d’abandon parce que comprenant c'est toujours la voie du désir d'avenir pour lui. Preuve en est sa consécration à la tête du département ministériel des affaires étrangères, même si se trouvant flanqué de deux autres ministres délégués auprès de lui, surtout d’un vétéran de la chancellerie ayant fourgué ses armes depuis Nairobi en l’occurrence Amrani, alors que l'autre il en faisait figure de bouée de sauvetage pour les marocains d'ailleurs.
       Ce faisant, on ne le saura sans doute jamais, lorsque le PJD a eu vent du soupçon de tendance à une civili-laïcité de l’esprit de l’Etat dans l’une des moutures de la constitution de 2011, apparemment, il aurait été le premier au parti à dénoncer cette tentative. A ce titre, était-il convaincu qu’elle serait avortée, si une menace par le non au référendum est clairement brandie? En tout cas il ne s’était pas trompé, les choses s’étaient vite arrangées et le oui référendaire l’avait ensuite amplement emporté. Ainsi le PJD avait appelé comme beaucoup d'autres partis à se lancer dans des consultations préliminaires sur la loi de programmation des élections législatives anticipées, ne laissant pas au ministre de l’intérieur de l’époque le soin de trancher seul ce destin alors qu’il n’avait pas cette prétention. A ce propos il se sentait pousser des ailes suite à ce positionnement du parti presque une menace feutrée de ne plus céder. Justement à l’époque son parti n’était plus prêt à laisser en suspens sans réponse les problèmes les plus épineux le concernant, surtout après sa soi-disant rafle de la mise électorale au soir du suffrage du 25 Novembre 2011 cher à tous les pjdistes.
       Ceci dit, c’est comme ça qu’il s’était racheté auprès de sa jeunesse montrant un talent rare, celui d’avoir tout de suite compris que parler de politique sans être rébarbatif, est le seul moyen de ne pas se faire passer comme du temps de son mandat à la tête du parti  pour la serviette de service de surcroît jetable. Mais le hic c'est qu'il n'en a pas fait sa ligne de conduite après un an de ministérialité pensant être franchi, allant même jusqu'à s'engouffrer sans en avoir les moyens référentiels linguistiques et autres plus stratégiques, à contre volonté dans les lignes rouges de la diplomatie marocaine. Même si, ses sorties médiatiques à l’ores de son installation à la chefferie des affaires étrangères étaient bien soignées, cependant après, malheureusement pour lui, elles étaient devenues porteuses de confusion touchant le socle longtemps battis pierre par pierre. 

       N'est-ce pas, il semblait au début s’être épanoui se positionnant triomphalement dans le terrain de son mentor Feu Docteur Alkhatib dans l'attente d'un autre accomplissement encore plus exaltant, qu'au demeurant croyant déjà le concrétiser par son initiative à se rendre en Algérie? Ainsi, à ce moment tous les observateurs admettaient que c'était élégant de sa part, de se poser face à face mutuellement avec le pouvoir algérien les véritables questions. Sauf que ça devait se faire, seulement à condition de ne pas confondre information s'appuyant sur des faits, et tractation risquant de tout placer sur le terrain de la revendication. Ainsi il pensait que ça pouvait prévenir des incompréhensions, parce que justement il voulait instaurer un nouveau ton communicatif rien qu'en parlant. De ce fait, il s'est fourré le doigt dans l’œil, car les résultats obtenus par ce rythme plus accéléré qu'auparavant étaient seulement fantaisistes.
       Son baptême du feu est longtemps resté amplement foisonnant sur le plan de la présentation et des salamalecs. L'ayant malgré tout montré atteignant un degré de maturité diplomatique, surtout en commençant par l'Arabie Saoudite passant ensuite en Egypte Tunisie Algérie et sommet de l'OUA à Addis Abeba. Puis en Espagne Portugal Mauritanie et aussi la réunion des ministres des affaires étrangères du Maghreb à Rabat. Mais sa participation au G5+5 devenu G10 à Rome en Italie n'apportait rien de concret si ce n'est un dialogue de conjugaison des mots au conditionnel, parce qu'en Tunisie comme en Libye les gouvernements attendent toujours les aides et aussi les déblocages de leurs avoirs gelés.  C’est vrai sa participation à Londres pour la Somalie, et sa prestation remarquée à Tunis lors de la conférence des amis de Syrie n’allant pas à l’époque dans le sens du positionnement dur des saoudiens et qataris, montrent qu'il était dans l’incompréhension politique du monde de l’invraisemblable, dont il allait par la force des choses se rattraper à la réunion au Maroc. Sa visite au Japon, comme sa réception en grande pompe d’Alain Jupé à son ministère l’avait mis en station orbitale des chancelleries internationales, malgré qu’après l’arrivée d’Hollande à l’Elysée il n’eut pu être reçu que par Moscovici en tant qu’ex-directeur de campagne devenu ensuite ministre de l’économie et des finances.
       C'est vrai, en plein dialogue stratégique maroco-américain à Washington, il était apparu plus à l’aise dans ses embrassades et saluts protocolaires, car se sachant encadré par une délégation plus étoffée au fait des dossiers depuis la signature du fameux partenariat particulier datant de 2006 de l'époque Fihri son formateur de circonstances. Voire chouchouté à bien des égards, vu la respectabilité dont s’honore Sa Majesté le Roi Mohamed VI à l’international pour la stabilité du pays. Et ce, en concomitance du train d’initiatives pour le changement sociétal paisible et démocratique dans le respect des droits individuels et collectifs, malgré la présence de quelques mains glacées cherchant le parasitage et l'embrouillage des messages envoyés. C'est tout de même la vérité constatée en subliminaire par les observateurs avertis à propos d'une frange d'individus dans l'administration Obama bien avant l'avènement du printemps marocain. Qu'en fait elle a changé de fusil d'épaule, mais ne voulant l'avouer dans l'attente de moment propice pour le faire voire le démontrer meme en ayant amorcé l'essai d'inconfiance avec l'ONU du mois d'Avril 2012. Et ce, malgré ce qu'on peut penser de l’atmosphère tendue, suite, à l’assassinat de l’ambassadeur américain en Libye et les manifestations dans le monde arabo-musulman, contre l’intolérable film-navet anti-islam produit catimini aux USA.
       Encore que pendant ce round là de dialogue stratégique, Othmani s’est laissé docilement mener, sentant son amour propre moins transi en constatant de visu les pourparlers engagés pratiquement d’égal à égal avec l’occupante de l'époque du foreign office Madame Clinton à propos de tous les sujets abordés. Passant par les droits de l’homme dans les camps de Tindouf, le développement socio-économique, la lutte antiterroriste pour la sécurité de la zone sahélienne et  notamment l’affaire du Sahara dans son traitement par l’autonomie dans la régionalisation avancée. Même si Christopher Ross et Madame Kerry Kennedy avaient montré presque en commun une partialité flagrante en défaveur du Maroc. 

       Désormais, à part le fil d'actualités très soutenues que vit le Maroc, il n’est plus l’inconnu dans la bâtisse luxueuse en face des remparts historiques shellaeens même étant hors circuit diplomatique officiel, contrairement à certains de ses semblables encore dans des départements ministériels ne s’employant qu’au verbiage. Parce qu’il ne sont pas sortis de leur dédoublement, restant toujours interrogateurs sur les mirages aprioristes qui se sont évanouis devant eux par le réalisme politique. N'est-ce pas c'est ce qui a fait perdre beaucoup de temps au Maroc avant l'annonce d'un remaniement, vu que les istiqlaliens dans l’attente de leur congrès le 23 Septembre 2012, en étaient favorables à même de quitter la coalition. Ainsi, pour lui, pendant son passage à la tete du ministère des affaires étrangères et de la coopération, il a cru encore par naïveté que c'en est fini le temps où il était abandonné, bafoué, voire rendu malgré lui pestiféré au parti. N'était-il même devenu de bonne humeur, prenant toujours garde de rendre les respects qu’il doit, à qui de droit en chancellerie et sur les bans de l'hémicycle? Même, pensant avoir compris où se trouve son intérêt, sans faire d’effort pour maîtriser ses réticences d’avant. Finalement, vraiment, il s’était métamorphosé, devenant de marbre devant les situations inconfortables, essayant de parler lui aussi ex cathedra d’un ton solennel mais moins pragmatique comme l’étaient souvent certains de ses prédécesseurs. Seulement c'était trop tard pour lui, car Benkirane avait décelé quelque chose qui grince dans la marche diplomatique officielle.
       Tout ceci, c’est pour dire que tous ces voyages itératifs aux USA Russie Chine Europe et ailleurs, c’est tout simplement le signe d’un profilage à une autre destinée beaucoup plus exaltante le cas échéant. Comme par exemple la présidence du gouvernement en restant dans l’esprit de la nouvelle constitution le cas échéant, même s'étant fait débarqué ne figurant dans la seconde mouture Benkirane II, pour raison d'incompatibilité d'humeur et de projection diplomatique de haute distinction. 

      Mais qu'en pense son chef, le titulaire actuel monsieur Abdelilah Benkirane, si un jour il est amené lui aussi à une autre tache beaucoup plus proximale de l’interférence islamiste, où, carrément à aller faire ses psalmodies en paix avec lui même chapelet en main en relisant des versets coraniques pour de bon ? Mais voilà, maintenant, on nous ne sort plus la théorie du complot contre Benkirane, parce que des observateurs avertis ont perçu une lassitude dans son mutisme voire sa désinvolture-désappointement manifeste face aux médias. Et ce, montrant que sa posture d'avant le 25 Novembre 2011 est érodée par incompétence dans le traitement des affaires de l’Etat, comme aussi chez certains membres de son gouvernement II. C'est justement de bonne guerre de faire cette prévision, même si, il aura peine à le supporter alors que le pays est en dérive socio-économique ne s'attelant qu'à contracter crédit sur crédit hypothéquant l'avenir des générations futures ! N'est-ce pas, que ça serait la fête dans la tête chez Othmani, de cette projection de l’écartement de Benkirane et ses proches protégés, une sorte de revanche de sa déconfiture au dernier congrès du parti et de son écartement forcé par Benkirane l'opportuniste ?

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