IL EST BIEN LA SUR
LE DIVAN DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU PARTI, N’AYANT AUCUNE ENVIE DE CÉDER SA
PLACE MAIS N’EMPÊCHANT PERSONNE DE VOULOIR S’Y DETENDTRE. N’EST-CE PAS QUE
C’EST KAFKAÏEN TOUT ÇA ?
D’AILLEURS IL AURA
BIEN DU MAL A SE L’EXPLIQUER LUI-MÊME, A PROPOS DES FUTURS POSTULANTS QU’IL CONSIDÈRE BONS A FAIRE QUE DES SBIRES, NE COMPRENANT PAS LEUR GOUT DE VOULOIR ACCÉDER A LA CHEFFERIE.
ALORS MÊME QUE
DANS SON INTIME CONVICTION IL A DÉJÀ CHOISI SON POULAIN VU SON AGE AVANCE,
ALLANT S’EN SERVIR COMME PROJECTILE DANS LA FOSSE COMMUNE DE L’USFP. MAIS IL
TIENT TOUJOURS SA LANGUE ET VOILE SES REGARDS, POUR NE PAS SE TRAHIR ET JETER
L’HUILE SUR LE FEU.
MAIS ATTENTION,
TOUT CECI ANNONCE COMME AUPARAVANT UN RIDEAU DE BROUILLARD POUR LA PROMOTION DE COMMODITÉS D’ANTAN, RISQUANT DE NOURRIR A PRÉSENT LES INCERTITUDES SUR L’ ÉPANOUISSEMENT DU PARTI A MÊME DE PROVOQUER DU RIFIFI AU SEIN DE SES STRUCTURES.
Mais de quel élixir de jouvence politique ERRADI Abdelouahed se nourrissait-il des années
durant ?
Un émule de notoriété et d’aisance au
pouvoir, s’accomodant facilement aux aléas des évènements. Il est le seul homme
qui a survécu à toutes les pannes institutionnelles qu’a connu le Maroc depuis
l’Istiqlal s’en étant bien sorti dans les territoires Chrarda-Béni Hassine à
toutes les élections. Mieux qu’Aherdane, qui avait perdu des élections
légilatives à maintes reprises, dont la plus célèbre contre feu Hammadi
Boumsiss l’istiqlalien khénifrien, et/où l’orgueil s’il était encore vivant, en
demanderait davantage à son dévouement à la cour des Al Fassi, vu la victoire de
Chabat sur l’un d’eux de surcroit fils de Allal Al Fassi.
A cet effet, malgré qu’on entendait
depuis longtemps des grincements dans les rangs de l’USFP, il est un adepte de
la politique consensuelle, s’adossant souvent contre la muraille de l’Etat même si son parti s’en trouve accablé. Il n’apprécie pas les exigences qui font
peser beaucoup de pression en interne comme en externe de son parti. A
l’exemple de la pression actuellement exercée par une composante jusqu’à
aujourd’hui inconnue, se proclamant de la jeunesse usfpiste « Oulad Echaab »
mais ne faisant pas d’émules. A propos du droit de regard des comptes des
finances de l’USFP, que désormais permet la nouvelle constitution. Parce qu'il n’aime
ne pas entrer dans le jeu du débat d'idées contraires, dont, la connaissance de
soi en est la base fondamentale. De ce fait il a toujours proposé sa méthode
particulière d'entraînement à l'affirmation de soi, distinguant émotions et
opinions pour contourner les difficultés. Il n’y a qu’à se remémorer l’accueil
qu’il a fait à Martine Aubry venue en éclaireur au Maroc pour tâter le pool des
officiels sur l’éventuelle élection de François Hollande.
Ainsi, ce travail de la psychologie
politique l’accapare tellement, qu’il a l’élégance de s’intéresser à des petits
détails quand son parti tout entier vacille. Khayrat en sait quelque
chose ! Au moment où il l’attendait pour le soutenir après son show
non moins défendable à la télévision, et ce, beaucoup bien avant son clash
vis-à-vis du prince Moulay Hicham dont il s'en est excusé par sa lettre adressée au tribunal, sa capacité de mobilisation ne faisait pas
le poids. D’ailleurs, plus il va de l’avant dans ce raisonnement politique plus
il se désoriente faisant place aux incartades au sein du parti. L’exemple du
positionnement flottant de sa Chabiba Ittihadia par rapport au projet de la
constitution est en ce sens frappant, parce que, l’USFP s’était retrouvée
amputée d’une partie d’elle-meme, la meilleure, l’essentielle, seule en face
des reproches du M20F et de la société civile.
Son malaise ne s’arrête pas à ces
quelques maladresses d’orientation, n’aimant pas les rythmes politiques
accélérés, ni les prétentions et les
arrogances des jeunesses surtout du mouvement 20 Février. Et encore moins la surenchère du syndicalisme
comme ce qu’il a vécu de visu à la justice en tant que ministre titulaire
spectateur n’ayant rien entrepris dans les cas Benberka et Manouzi toujours en
suspens. Et aussi, pendant la compagne sur le référendum constitutionnel par
l’affront d'une partie de CDT ayant poussé pour le boycott. La démarche du
parti entier est encore une empreinte de cette difficulté péniblement
surmontable. Paradoxalement, et c’est là où ça coince, il croit encore au principe de tout ou rien. Par
la monopolisation du pouvoir à l’instar de quelques semblables chefs de partis, pour éviter de faire réapparaître sur fond
de rivalité l’inconnu. C’est pour cela
Hassan Tariq et d’autres ont du réviser
leur verbiage de soutien inconditionnel, et arrêter de semer le vent
pour ne pas récolter l’ire de la jeunesse
déçue de l’USFP. N'ayant désormais d'yeux que pour éviter le danger mortel que courre le parti ensorcelé par des voix mystérieuses venant du passé ne se rendant pas compte de l'étape historique des lumières s'allumant dans le pavillon d'un certain Z.
D’autant plus il est loin de vouloir
faire ses bilans d’étapes, comme sur son raid libyen des années quatre-vingt en
service commandé. Malgré tout, d’après quelques confidences de certains de ses
proches collaborateurs, il ne peut se défaire du sentiment de joie, celui qu’il
éprouve en évoquant ces souvenirs auxquels son destin l’avait entraîné dans un
torrent de missions la plus part secrètes. Et dont à l'époque il ne pouvait en
parler, ce qui avait fait de lui un promu intégré mais bridé. Vraiment, tous
ces éléments corroborent sa posture de sublime incompris se revoyant, seulement
dans une destinée partisane mais quelque part usante. Sauf qu'avec le temps en
tant que chef de parti, il ne lui restait alors qu'éviter la déconfiture en
négociant à bien les investitures des candidatures, au moment des élections
législatives anticipées. Mais sa réponse sur Midi1TV le soir des résultats du
référendum, à une question à propos de son éventuelle représentation, augurait
en l'occurrence de son désarroi où de sa vanité. Certes ce désir forcené de
s'accrocher le conforta dans la position qui l’arrange. Un homme de la gauche
désappointée et mitigée, qui ne s’avoue jamais vaincu. Que sa députation
ininterrompue et ses passages au perchoir, l'ont valorisé et amené, juste au
couloir promenoir avec d’autres flaneurs réveurs solitaires. Finalement, il est
un acteur politique performeur par l’endurance, que la vraie performance de
rester où de se démarquer dans l’histoire ne suit pas.
Mais voilà que les résultats du 25
Novembre l'ont fait malgré lui, pencher vers l'opposition. Parce que la glace
de l'USFP et/où il se regardait était définitivement brisée, meme si, certains
de ses proches s’étaient essayés à la recoller pour eventuellement réchauffer
les épaules de Benkirane moyenant ministérialité. A cet effet, les jeunes loups
du parti, ont consenti à dépasser ce désœuvrement de ces quelques aînés,
étroitement entrelacés rien qu’entre eux pour le mieux et pour le pire. Parce
qu’ils ne supportaient plus l'écœurante servilité par laquelle ils avaient
perdu leur génie d'initiative sans le savoir, étant toujours sous leur joug.
Les moments d'élection du
président de la
chambre des députés
et aussi des divers débats télévisés actuels, en sont le témoin de cette
résurrection. Désormais le sourire mi-étouffé de la majorité, ne dément plus
son désappointement, face, à la dureté du verbiage de l'opposition de ces
nouveaux arrivants.
En ce sens la démission officieuse de
Zaidi de la chefferie du groupe socialiste au parlement, était-elle un artefact
dans l’expression de l’USFP où non ? Alors qu’elle est perçue comme
vecteur d’expression pour le vrai changement au sein du parti. Et ce, pour pousser
au respect du cycle de rajeunissement et de mixité accompagnant la métamorphose
initiée du parti. Mais, pourquoi les ténors continuent-ils leur projection de réduction
des effets des décisions essentielles dans la vie du parti, pour donner plus de
place à leur narcissisme limitant ce genre d’engagement ? Ce qui compte
c’est l’usfpéisation raisonnée du parti et non l’arraisonnement de l’USFP,
parce que, à force de se comparer aux charismatiques et historiques fondateurs
seulement par la longévité, ils donnent l’impression que se sont eux les
exploitants légitimes, alors que la base populaire ne les veut plus. De fait,
sans comparaison moraliste où une quelconque vexation, ils nous rappellent
l’attitude des squatters ne voulant pas rétrocéder, sauf qu’ils sont toujours
chassés par la force de la loi. Le neuvième congrès du parti s’annonce délicat
et compliqué, vu que certains de ces ténors, croisent toujours leurs regards
paradoxaux sur la position à prendre vis-à-vis des éventuels postulant au
secretariat général ne tenant pas du tout compte des désirs des forces vives
du parti. D’ailleurs ils s’invitent mutuellement en subliminaire et continuent
à s’apprécier, se cachant derrière des sourires et politesse sur fond de guerre
larvée.
Cependant, tout le monde sait que le
bourgeon de la mésentente entre factions a déjà éclaté à l’USFP, afin de les sortir
des réductions les faisant périr dans des supplices, tantot à grand feu tantot
à petit feu. Et ce, en commençant à pourrir l’existence des patrons dans les
rangs, ouvrant ainsi, la course des leaderships partisans et augurant des vrais
changements à la chefferie du secretariat général. Et qu’on ne nous dise surtout
pas que tout s’arrange entre postulants, il n’y a qu’à voir comment les
uspistes dans les réseaux sociaux s’accaparent du sujet. Le PI par ailleurs,
vient d’en faire la démonstration dans son congrès du 23 Septembre 2012 en
élisant Chabat d’une courte tete, augurant d’un tremblement prochain entre les
deux rangs désormais séparés, par les ombres des vingt points d’écart sur fond
d’animosités, vexations et surtout devastations qu’ont laissés les
positionnements des ténors du parti et leurs supporters d’un coté comme de
l’autre.
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