mercredi 19 septembre 2012

GUERRAOUI DRISS, L’HOMME DE GAUCHE QUI A MANGE SA LONGUE PRESEANCE EN SILENCE.

 DEPUIS SA CONSÉCRATION  ÉVOLUANT EN CE TEMPS EN SACRE AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU CCSE-E, SES SOIRÉES DE LABEUR, LUI PARAISSENT PLUS LONGUES QUE LES JOURS. S’ATTELANT AU DÉPANNAGE DE LA ROUE DU TREUIL SOCIO-ECONOMIQUE DU PAYS QUE TOUT LE MONDE REGARDAIT AVEC EFFROI SANS BOUGER. 
TROP D’IDÉES SE HEURTENT DANS SA TÊTE SONGEANT MÊME AU MAUVAIS ŒILS PAR SUITE A L’ANGOISSE QUE LUI ÉVOQUENT LES ACTIONS GOUVERNEMENTALES LENTES SOUS PRÉTEXTE QU’IL Y A QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS DANS LA MANIVELLE DU TREUIL LONGTEMPS LAISSÉE SANS HUILAGE NI GRAISSAGE.
A CE TITRE, PAR LA SUITE CE NE SONT PAS LES SNIPERS DE L’OPPOSITION QUI L’INQUIÈTAIENT,  MAIS LE PEUPLE LUI MÊME PAR PEUR QU’IL SOIT TRACTÉ  PAR LA RÉSONANCE DE L’HIVER ISLAMISTE QUI N'EN FINI TOUJOURS PAS AILLEURS, FACE AUQUEL LES DÉMOCRATES MAROCAINS LA SOCIÉTÉ CIVILE ET LE M20F ONT   DOUBLER LA GARDE.
MAIS ATTENTION LE GOUVERNEMENT BENKIRANE DOIT SE SAISIR DE LA CHANCE COOPÉRATIVE DU CCSE-E ET EVITER DE S’ACCOUTUMER A LA VIOLENCE DE CE VENT HIVERNAL QUI SOUFFLE PAR RAFALES RÉPÉTITIVES. SINON CA POURRAIT L’OBLIGER COMME SES SEMBLABLES AILLEURS A SE COURBER RISQUANT DE FAIRE DE L’EXEMPLE SINGULIER MAROCAIN UNE TACHE INDÉLÉBILE.  

Mais qui est-ce GUERRAOUI   Driss dans cette cour intérieure attendant son tour?
       Un homme de gauche adepte du zen, que rien n’épuise même pas son long périple en tant que conseiller à la primature et ce depuis le gouvernement d’alternance Youssefi I. Cet universitaire au pedigree étoffé a vu son heure arrivée après son sacre à l’étranger, dont l’ami du Maroc l’ex président Sarkozy devenu marrakchi peut en témoigner, légion d'honneur faisant foi.  
       Et d'ailleurs il le disait lui-même, c'est tout naturel qu'il soit orienté à prendre la succession d'abord dans une première étape de son mentor du CNJA d'antan, ensuite après avoir brillé par ses travaux académiques notamment en recherche socio-économique et developpement des territoires ruraux marginalisés et aussi sur l’intelligence économique et veille stratégique, de postuler à mieux faute de ministérialité. Heureusement ça s'est fait en dehors de toute contagion de chocolaphagie où papillonnement de design fleuri avec ascenseur adapté et réservé.
       Une fois Nommé au secrétariat général du CCSE, il a tout de suite montré qu'il est en parfaite harmonie avec l'aspiration royale pour une mise à niveau plus volontariste de cette institution. Et delà, rester en phase avec l'esprit des articles socio-économiques de la nouvelle constitution, qui mettront sans doute le Maroc au travail, si et seulement si, le gouvernement sort de sa léthargie conjuguée par instant à l'enfumage emphatique. Ce qui les attend Benmoussa, lui et le reste des membres du CCSE peut difficilement être qualifié de très simple, quand on sait les vicissitudes endogènes aux actions gouvernementales d'avant et meme d’aujourd’hui, et qui demeurent  séparées par des interdits et non dits innombrables.
       Forcément qu'il soit obligé de prendre en ligne de compte les bouleversements économico financiers que vit la Zone Euro, surtout après la perte du triple A français selon Standard and Poor's et le climat délétère en Espagne Portugal Italie et Grèce. En ce sens il n’a de choix que de s'écarter de ceux qui ne font que des louanges de l'esthétisme budgétaire d'avant, alors qu’il fut outrancier à beaucoup d’égards. Voire de se mettre aussi en retrait, par rapport à la salve de huées, s’élevant contre les façonnages budgétaires d’aujourd’hui. Tout en évitant en plus de voir selon les circonstances les partenaires sociaux d'un œil soit de gauche soit de droite conservatrice. La charte sociale préparée par le CCSE par ailleurs étoffée de principes et droits fondamentaux qu'il faudra matérialiser sur le terrain, est encourageante à cet égard. La sévérité des diagnostics serait ainsi relativisée, par des partenariats issus de l'imagination du CCSE, en concluant de grands contrats afin d'atteindre les objectifs à réaliser. Un vaste chantier en l'occurrence que pourrait s'octroyer l'ensemble des partis pour ne plus continuer à glisser sous les anciennes pratiques qui n'éparpillaient que minces couches de glace où peaux de bananes entre décideurs, et dont certains politologues craignent peut etre à tort l'inaction contre la puissance de ce raisonnement. Et ce, parce qu'ils n'auraient pas tous fait, la jonction avec la poussée sociale que vit le Maroc, vu le constat flagrant du 25 Novembre 2011jusqu'à sembler se perdre dans leur conscience pour éviter d'avoir à s'expliquer de la perte de bataille.
        En ce temps present, et après presque une année de la nomination de Monsieur Benkirane à la tête du gouvernement, les défis à titre consultatif auxquels ils sont soumis au CCSE, ne peuvent se fondre que par l'abolition certes difficile de l'économie de rente et des privilèges dénoncés tambour battant par tout le monde pas seulement le PJD. Et ce par le combat des conventions et des hypocrisies conséquentes à l'absence de raisonnement politique probant et aussi par le bannissement des faiblesses des réponses gouvernementales d'autrefois, et surtout après la cacophonie provoquée dérnièrement à ce sujet par le chef du gouvernement sur Aljazeera. En effet, pour lui en tant que secretaire général du CCSE en ayant cette suite incontestée dans les idées, il aiderait à appaiser les pjdistes qui ne font qu’à leur tete par rapport à l’entente de façade entre coalisés, vu les anciennes faiblesses des uns et maltraitances des autres.
       Tout ceci est cité rien que pour concentrer par nécessité de cohésion gouvernementale, les éclairages sur les priorités indiquées dans la déclaration de politique générale. D'un coté, par un pacte éducatif social budgétaire et fiscal avec traitement sans sanctions automatiques, de l'autre, par le dépassement de la crise de la puissance publique au sein des collectivités territoriales en l'attente des  transfèrements des compétences juridico-financièro-administratives dans le cadre de la régionalisation avancée.  D'ailleurs d'après Noureddine Affaya et lui, la sagesse sublime pour pouvoir tenir la route, serait d'encourager la nouvelle génération d’entrepreneurs par une politique économique où les enjeux clés, seraient captivants via la capacité de réguler les  incertitudes et assurances des gestions gouvernementales, en usant  des leviers de compétitivité et accumulation de vraies compétences.  
       Mais comment peut-il faire le CCSE à l’heure où les déficits pédagogiques en bonne gouvernance dans tous les secteurs sont criards? Peut être, en instaurant la culture de la discussion franche et assez formelle entre tous les intervenants du maillage sociétal, quitte à ressusciter le mort, en l’occurrence l’historicité des événements et pratiques qui ont amené le pays au bord du précipice. Notamment, le rafistolage budgétaire par les consolidations et contraction de nouveaux crédits à chaque aléa, alors qu’il y a toujours des dépassements en matière de train de vie de l’Etat dans ses rubriques de fonctionnement. N’est-ce pas qu’une conférence nationale sans langue de bois, rien que sous sa direction, avec partis politiques, société civile, intellectuels, syndicats, chambres socio-professionelles, CGEM, oulémas, banques, chercheurs, académiciens, cour des comptes et d’autres, serait porteuse de solutions ciblées et adéquates à la situation du pays? Sans tomber dans le copiage exagéré où les méthodologies sont imposées par les instances financières à l’international ne provoquant que rigueur sans aucun volet de croissance ni bonne gouvernance.
       D’ailleurs rien qu’au ministère de l’éducation nationale pour ne citer que ce département toujours en souffrance paroxystique en infrastructure comme en compétence pédagogique, l’évasion leugorhéenne discourante des résponsables n’est plus supportable. Que le discours royal du 20 Aout dernier a montré du doigt, tançant le gouvernement à se  bouger effectivement  et trouver une issue rapide à cette hantise marocaine. Mais, hormis cette torpeur devant laquelle brûle la lampe à huile, se fanent les épis, oscillent les plateaux de la balance et se plient les livres, il n'y a rien que de retrouver énergie et raison de s'en sortir. Et si l’espoir pouvait venir des partenariats issus de l’imagination du CCSE-E et aussi des recommandations de la cour des comptes, pour atteindre l’objectif visé provoquant une révolution dans l’approche gouvernementale. Parce que, c’est ce manque de clarté des années durant qui a fait du Maroc l’un des pays au monde les moins bien classés, malheureusement en dilapidant des sommes colossales, surtout dans l'Education Nationale par des directeurs d’académies s’attelant qu’aux réunions stériles pas du tout efficaces pour justifier les primes honteuses des déplacements, avec entre autre des délégués seulement au service d’une pratique de confusion des genres. Sans oublier en plus la perte d’un temps précieux par suite aux différents plans d’urgence, plutôt de résurgence de nouvelles lignées d’aristocrates dans le privé ayant des accointances parmi les hommes du nonchalant Conseil Supérieur de l’Enseignement. Qu’heureusement il est rebaptisé depuis le oui référendaire sur la constitution (article168), Haut Conseil de l’Enseignement de la Formation et la Recherche Scientifique dont on attend toujours sa mise en place pour mieux retrouver le sourire et l'espoir d'antan, surtout que maintenant le président est nommé en l'occurrence Aziman le constant.    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire