samedi 1 septembre 2012

CHEKROUNI NEZHA, UNE USFPISTE QUI CROYAIT ETRE BÂTIE POUR NE JAMAIS S’ARRÊTER. Par Abdelaziz Ikkrou

MAIS IL NE LUI FALLAIT PAS COMPTER SEULEMENT SUR LES SBIRES, POUR NE PAS SUBIR CE SORT DEVENU UNE ETAPE CALVAIRE.
LA JALOUSIE DE QUELQUES CADRES AU PARTI PAR LE RÉCIT DE LA TRAHISON, A RÉVEILLÉ EN ELLE UNE BRÛLURE PASSANT PAR DES ALTERNATIVES DE FUREUR ET DE DÉSESPOIR.
EN CELA ELLE LES REGARDAIT, LA PITIÉ SE LEVANT EN ELLE, SANS PARVENIR A EN DÉTACHER SON REGARD SUR EUX.
AINSI LA SUITE FUT DIFFICILE POUR ELLE, ENFERMÉE DANS SON ISOLEMENT POUR NE PAS ENTENDRE LES IMPRÉCATIONS DESTINÉES A SON PROTECTEUR AU PARTI.
Mais qui est-ce CHEKROUNI   Nezha au sein de l'USFP?
       Une femme coquette ayant le goût de la toilette signée et de surcroît une universitaire à l’allégeance politique de gauche insoupçonnable. A dire  Vrai, Youssefi comptait en faire son essayiste politique de l’ USFP, et de la le départ de quelque chose à construire dans le temps, pour donner du sens à son vœu par ailleurs cher à tous les progressistes modernistes via la parité des sexes dans tous les domaines particulièrement en politique. Et ce, sans tomber dans les pièges des allégeances des proximités consanguines nuisibles pour la démocratie, voire toujours risibles lourdes de conséquences. A ce titre, elle fut étranglée par l’émotion au moment de sa nomination en tant que ministre en première alternance, pourtant ce n’était pas une PBRNI (Politicienne de Bas Rang  Non Identifiée). Ce que Benkirane n'a pas réussi à faire en tant que chef de gouvernement sous la nouvelle constitution pour d'autres femmes. Montrant une sorte de mépris, à l’avènement des femmes ne les voyant capable que pour se chamailler, s’étirant mutuellement les cheveux dans les hammams d’après ses propres déclarations à l’émission Bilahoudoud sur Al Jazeera.   
       En revanche, une fois débarquée elle était parvenue à une extrême tension quand parvenaient jusqu’à ses oreilles, de lancinantes et irritantes lamentations la pleurant non sans satisfaction cachée de la part de ses récalcitrants irréductibles. Parce que avec le temps, elle était devenue la passante du sans souci malgré sa longévité au sein des différents gouvernements auxquels elle avait appartenu. En effet dès son remerciement elle tentait de voiler étroitement son mécontentement, mais s’inquiétait au fond d’elle de cet isolement, surtout pour les membres de son équipe. De fait, on croyait donc qu'elle a subi un sort de poupée brûlée sur le bûcher, comme souvent dans les rites totémiques chiites de Achoura, que les marocaines fort heureusement commencent à négliger, malgré une poussée notable dans les milieux immigrés venant d’Europe surtout de Belgique et Hollande. Mais une impulsion dont elle ne fut pas maîtresse la poussa en avant dans un rôle plus palpitant, celui d'ambassadrice du Maroc au Canada.
      Ainsi elle fut un paradoxe surtout trans-générationnel des courants de pensées au sein du show politique infiniment insensé au parti. Où elle fut continuellement controversée apparemment par l’absence de soutien et de résistance argumentée sur son maintien au poste ministériel. Pourtant on la savait courageuse, dévouée, prête à se surpasser et endurer plus de souffrances pour démontrer la non véracité de ces supputations futiles de tous ses détracteurs. Visiblement elle ne savait pas assez, qu’en politique parfois la colère rapporte plus que la sagesse et la douceur. Elle aurait du peut être prendre la chose avec philosophie, et continuer à avoir la langue fourchue acerbe pour faire rebattre les oreilles des détracteurs asservis pour services rendus. Ce que vit d’ailleurs actuellement le parti par des batailles rangées entre groupuscules fidélisés à chacun des postulants à la chefferie du secrétariat général. Après tout, sera-t-elle de la partie même de ses terres lointaines en encourageant celui qui lui portait estime et confiance sans la moindre méfiance? Certainement, mais seulement, lorsqu’elle aura terminé de faire le tour d’évaluation des candidats qui ne se sont pas encore tous déclarés pour le moment.

      Tout naturellement après son écartement, chacun a compris que sa sagesse et sa tolérance avaient craqué  simultanément, la  ramenant  dans  un  état  de  dépression  à peine  prononcé. Sauf qu’une ultime flamme de son orgueil caché était venue à point nommé empourprer son visage et la réveiller de cette schizophrénie chargée d’angoisse intime sur son proche avenir. Ce petit moment d’éveil conscient l’avait incontestablement aidé à penser à son bilan allant jusqu'à retenir un tressaillement de joie, parce qu’elle était convaincue d’avoir réussi ses passages ministériels d’une façon inattendue. Y a qu'à voir comment était traité après son départ et surtout au début de la formation du gouvernement de l'actuelle coalition, le ministère de l’immigration par Benkirane avant de se ressaisir après l’attention royale. Seulement en tant que bouée de sauvetage malgré la nouvelle constitution, ce qui a irrité les nombreux jeunes cadres de cette diaspora très utile pour le pays. Ceci dit, désormais elle sait qu’elle pourrait rebondir à toute autre mésaventure en chancellerie, et redevenir ce fantassin dévoué à refonder l’édifice de son parti en mal d’étalonnage.


      Cependant à cet effet, ne s'était-elle pas vue rattraper, elle aussi, par les idéaux proclamés par la jeunesse du 20 Février au moment du pic printanier marocain? De fait, ne sait-elle pas contrairement à certains membres de la coalition majoritaire actuelle ministres députés où autres, qu'il y a une différence entre désir de projection d'avenir politique, et attraction momentanée due à la passion que peut susciter une équipe gouvernementale? N'empêche que pour faire face aux défis qui ont surgis de la matrice du printemps arabe et dont personne ne s’y attendait, il faut que son parti sorte de sa léthargie. Déjà les ténors du parti ne continuent plus à faire bombance et de se goberger dans les couloirs du parlement après s'être rassasié de l'exercice du pouvoir. Ils ont en pris acte, se rendant compte de cette vie dans l'opulence dont il faudrait s’écarter et s'assumer, loin des tergiversations au double langage n’apportant que méfiance à leur vis-à-vis.
     Bref, que pense-t-elle des relations partisanes idéalisées par le temps politique de l'opportunisme et la récupération ? Ne sont-elles pas presque tombées en désuétude par les temps qui courent ? En tout cas “Koulchi Aaq Oufaq” à propos de cette curiosité qu’avaient les politiques de s’exercer au Maroc, pas une seule fois les petites gens ne leur toléreraient ces comportements maladroits, les regardant dorénavant avec une fureur grandissante. Que la baraka de cheikh El Kamel continue à veiller sur elle dans sa nouvelle fonction par anticipation à des malveillances la concernant en ces moments de réglement de comptes.

2 commentaires:

  1. Nezha Cherkrouni , une vraie battante , une vraie militante , une vraie Ministre que la société marocaine ne cesse de vanter les mérites, nous la respectons depuis notre jeune age ...nous la soutenons jusqu'au bout ...

    RépondreSupprimer
  2. un passage réussi autant que Ministre dans plusieurs gouvernement et une grande renommée à l'échelle internationale au sein notamment de l'Internationale socialiste des Femmes....

    RépondreSupprimer